Contingent français à Bangui pour un cessez-le-feu ?
Pendant que, vendredi 17 janvier 2003, la CDN (Coordination du dialogue national) termine ses consultations avec la classe politique et les milieux diplomatiques entamées à Bangui depuis le 6 janvier, un de ses membre lance samedi 18 à Paris un jalon pour y rencontrer François Bozizé, le chef des rebelles, et à travers lui, ses partisans pour recueillir leurs avis, et solliciter un cessez-le-feu.BANGUI, 18 jan (AFP) - 16h09 - La Coordination du dialogue national (CDN) a annoncé, dans une déclaration samedi à l'AFP, son intention de rencontrer incessamment le général François Bozizé, chef de la rébellion à l'origine d'une tentative de coup d'Etat en octobre en Centrafrique.
Les membres de la CDN "envisagent de se rendre incessamment à Paris pour y rencontrer François Bozizé, le chef des rebelles, et à travers lui, ses partisans pour recueillir leurs avis, et solliciter un cessez-le-feu", a déclaré à l'AFP, un responsable du service de presse de la CDN.
Limogé en octobre 2001 de son poste de chef d'état-major des Forces armées centrafricaines (FACA), le général Bozizé s'était réfugié au Tchad voisin début novembre 2001 avec une centaine de ses partisans armés. Depuis il dirige une rébellion armée. Il est à l'origine de la tentative de coup d'Etat intervenu en octobre 2002 en Centrafrique.
Le 28 décembre, le président Ange-Félix Patassé avait nommé à la tête d'une CDN, Mgr Paulin Pomodimo, évêque de Bossangoa, secondé par l'ex-Premier ministre Henri Maidou.
Cette coordination est censée engager des consultations avec la classe politique centrafricaine en vue d'aboutir à un dialogue "sans exclusive", comme l'avait souhaité M. Patassé lors de son intervention pour le Nouvel an. Aucune date n'a encore été fixée pour ce dialogue inter-centrafricain.
Vendredi la CDN a terminé ses consultations avec la classe politique et les milieux diplomatiques entamées sur place le 6 janvier, a annoncé son service de presse.
La Coordination est censée engager des consultations avec la classe politique centrafricaine en vue d'aboutir à un dialogue "sans exclusive", comme l'avait souhaité le président Ange-Félix Patassé lors de son intervention pour le Nouvel an. Aucune date n'a encore été fixée pour ce dialogue inter-centrafricain.
BANGUI, 18 jan (AFP) - 19h11 - L'Union des journalistes de Centrafrique (UJCA) et le Groupement des éditeurs de la presse privée indépendante de Centrafrique (GEPPIC) ont proposé la venue d'un contingent français en RCA pour faire respecter le cessez-le-feu entre les protagonistes de la crise.
Les deux associations ont fait cette proposition au terme d'une rencontre avec les membres la Coordination du dialogue national (CDN), a annoncé la Radio Nationale
Selon l'UJCA et le GEPPIG, cette proposition "préalable" pourra favoriser le bon déroulement du dialogue national, souhaité par le président Ange-Félix Patassé, lors de son intervention pour le Nouvel an. Les deux mouvements ont également demandé la promulgation "des textes et lois relatifs à la liberté de la communication en RCA, et portant création, organisation et fonctionnement du Haut-conseil de la communication".
La CDN a annoncé, dans une déclaration samedi à l'AFP, son intention de rencontrer incessamment le général François Bozizé, chef de la rébellion à l'origine d'une tentative de coup d'Etat en octobre en Centrafrique.
Mise en place le 28 décembre, la CDN est censée engager des consultations avec la classe politique centrafricaine en vue d'aboutir à un dialogue "sans exclusive". Aucune date n'a encore été fixée pour ce dialogue inter-centrafricain.