Les coordonnateurs du dialogue centrafricain chez le président Omar Bongo à Libreville


Les coordonnateurs du dialogue centrafricain rencontrent Omar Bongo

LIBREVILLE, 4 fév (AFP) - 16h24 - Les coordonnateurs du dialogue centrafricain ont eu un entretien mardi à Libreville avec le président gabonais Omar Bongo, première étape d'une tournée de consultations qui doit les conduire à à Brazzaville, Paris et aux Etats-Unis, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Nous sommes venus écouter les conseils du président Bongo", médiateur dans la crise centrafricaine pour la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cémac), a déclaré après cette rencontre l'évêque de Bossangoa, Mgr Paulin Pomodimo, accompagné de l'ancien Premier ministre centrafricain, Henri Maïdou.

Après Libreville, les deux coordonnateurs vont se rendre à Brazzaville pour y rencontrer le président en exercice de la Cémac, le chef de l'Etat congolais, Denis Sassou Nguesso.

Ils gagneront ensuite Paris pour une "prise de contact avec les Centrafricains de l'extérieur", dont le chef de la rébellion centrafricaine, le général François Bozizé, a indiqué Mgr Pomodino.

Le général Bozizé, qui a revendiqué la tentative de coup d'Etat du 25 octobre 2002 à Bangui, vit en exil à Paris depuis octobre, mais ses partisans occupent des pans entiers du territoire centrafricain, coupant le pays en deux.

Les deux coordonnateurs, chargés de préparer le dialogue proposé fin novembre par le président Ange-Félix Patassé pour résoudre cette crise, ont déjà consulté à Bangui ces dernières semaines tous les acteurs politiques et de la société civile centrafricaine.

Après Paris, ils iront normalement aux Etats-Unis pour tenter de persuader les bailleurs de fonds de financer ce dialogue politique qui pourrait se tenir en mars, selon le gouvernement centrafricain.

Mgr Pomodino a précisé que le budget prévisionnel du dialogue national centrafricain était de 750 millions de francs CFA, dont 150 M FCFA pour la "phase préparatoire", et 600 M FCFA pour la réunion elle-même.


Les coordonnateurs du dialogue centrafricain attendus mardi à Libreville

LIBREVILLE, 3 fév (AFP) - 18h44 - Les coordonnateurs du dialogue centrafricain ont quitté lundi Bangui pour Libreville, où ils doivent s'entretenir mardi avec le président gabonais Omar Bongo, a-t-on appris de sources officielles dans les deux capitales.

Le président Bongo est médiateur dans la crise politico-militaire centrafricaine, au nom de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cémac).

Après Libreville, les coordonnateurs, l'évêque de Bossangoa, Mgr Paulin Pomodimo et l'ancien Premier ministre Henri Maïdou, chargés de préparer le dialogue proposé fin novembre par le président Ange-Félix Patassé, se rendront à Paris pour une série de consultations.

Ils y rencontreront le général François Bozizé, l'ancien chef d'état-major des armées qui a revendiqué la tentative de coup d'Etat du 25 octobre dernier et dont les partisans occupent depuis de larges portions du territoire centrafricain, ainsi que des opposants en exil.

Les coordonnateurs centrafricains devraient ensuite se rendre aux Etats-Unis, pour prendre contact avec les Nations Unies et les Institutions de Bretton Woods.

Le ministre d'Etat centrafricain, porte-parole du gouvernement, Gabriel Jean-Edouard Koyambounou, a déclaré lundi à l'AFP à Bangui, que "si tout se passe bien (...) le dialogue aura lieu en mars".

Mgr Pomondino a récemment mis en garde que si ce dialogue échouait, la Centrafrique connaîtrait "un bain de sang sans précédent".


Le dialogue national devrait avoir lieu en mars (gouvernement)

BANGUI, 3 fév (AFP) - 18h22 - Le dialogue national centrafricain, promis fin novembre par le président Ange-Félix Patassé, devrait avoir lieu au mois de mars, a déclaré lundi à l'AFP le porte-parole du gouvernement, Gabriel Jean-Edouard Koyambounou.

"Si tout se passe bien, selon les prévisions des deux coordonnateurs, le dialogue aura lieu en mars", a précisé le ministre d'Etat à la Communication.

"La volonté politique est certaine. On appelle ce dialogue de tous nos voeux. Tout le salut viendra de là. Il faut recenser les maux qui minent ce pays pour éviter ces crises récurrentes", a affirmé M. Koyambounou.

La Centrafrique a été le théâtre de deux tentatives de coups d'Etat en mai 2001 et octobre 2002.

Les rebelles de l'ancien chef d'état-major centrafricain des armées, François Bozizé, auteurs de cette dernière tentative, contrôlent depuis novembre des pans entiers de la RCA, coupant le pays en deux.

"Le président en est conscient. On ne va pas au dialogue pour être rigide. Il faudra des concessions de part et d'autre", a-t-il dit.

"Tout s'inscrira dans la légalité constitutionnelle", a assuré le ministre d'Etat, en écartant l'idée d'une amnistie préalable au dialogue: "L'amnistie, en principe, c'est à la fin. C'est le dialogue national qui décidera. Il faut que ça suive ensuite la voie législative".


Actualité Centrafrique de sangonet - Dossier 14