UNE ENIEME CONTRE-OFFENSIVE MASSIVE DES " LOYALISTES MERCENAIRES" REPOUSSEE LUNDI 3 MARS 2003 PAR LES FORCES PATRIOTIQUES CENTRAFRICAINES
HIER, LES FORCES PATRIOTIQUES CENTRAFRICAINES ONT VIGOUREUSEMENT REPOUSSE UNE ENIEME CONTRE-OFFENSIVE MASSIVE DES " LOYALISTES MERCENAIRES " D’ANGE-FELIX PATASSE (AFRIQUE CENTRALE – 04 MARS 2003 – 19H30)
En dépit des résultats des récentes négociations menées à Paris, à deux reprises, entre les Coordonnateurs du Dialogue national et une forte délégation de la Coordination des Patriotes Centrafricains, les contre-offensives massives du régime de Bangui, sur les positions tenues par les Forces Patriotiques Centrafricaines, se poursuivent.
Hier, malheureusement, les soudards de BEMBA-BARRIL-PATASSE, qui rêvaient encore d’un énième décrochage des F.P.C. sur l’axe Sibut-Dékoa, ont eu la malheureuse surprise d’y affronter les patriotes centrafricains.
Des mercenaires congolais et rwandais, les rares rescapés se souviendront tristement de cette bataille qui a vu leur défaite face à la résistance des Forces Patriotiques Centrafricaines.
Recrutés par le rebelle congolais Jean-Pierre BEMBA et le capitaine français Paul BARRIL, ces enfants-soldats n’ont pu, malgré leur sureffectif, réaliser le rêve de "Tata Patassé ", repousser davantage les Patriotes centrafricains vers la zone frontalière avec le Tchad voisin, sinon au-delà
En effet, en lançant sa première contre-offensive massive, le 13 février 2003, le régime de Bangui entendait " libérer la totalité des zones conquises depuis le 25 octobre 2002 par la rébellion". Cette action leur permettrait d’imposer un Dialogue National sur mesure à Bangui, aux conditions d’Ange-Félix Patassé. Ce qui, malheureusement, risque fort de ne pas être le cas, avec la résistance des Forces Patriotiques Centrafricaines, sous le commandement du général de division François Bozizé.
La seconde contre-offensive, qui a démarré lundi 02 mars 2003, vient se rajouter aux nombreuses exactions des mercenaires à la solde de Patassé dans la région de Sibut-Dékoa. Ils bénéficient pour cela de l’appui de cadres et militants locaux du parti au pouvoir, le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (M.L.P.C.).
Dans ce contexte, rien d’étonnant à ce qu’une traque humaine soit déclenchée en direction des opposants du Parti de l’Unité Nationale (P.U.N.) du député de Dékoa, Jean-Paul NGOUOPANDE, et du Forum Civique (F.C.), de son collègue à l’Assemblée nationale, le général Thimoté MALENDOMA (député de Mala, dans la région de Dékoa).
Afin de couvrir ces exactions et le déclenchement de la seconde contre-offensive, une campagne médiatique a été évidemment déclenchée par les autorités de Bangui.
Reprise en écho sur l’Internet, ladite campagne tente péniblement d’accuser les Forces Patriotiques Centrafricaines d’avoir commis des actes odieux et des crimes de guerre sur la population civile, pendant l’occupation des différentes localités dans cette région.
Bien informé, l’Etat-major des F.P.C., contacté par KODRO-Afrique Centrale, a souhaité que le moment venu des enquêtes indépendantes puissent établir la vérité.
© KODRO 2001 - 04 MARS 2003 – 19H30