Retrait d'un premier contingent de rebelles du MLC
BANGUI, 15 fév (AFP) - 19h50 - Cent cinquante combattants de la rébellion de RDCongo du Mouvement de libération du Congo (MLC, dirigée par Jean-Pierre Bemba) ont quitté Bangui samedi par le fleuve Oubangui et par voie aérienne, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le premier groupe devant regagner Zongo, localité congolaise située en face de Bangui, est parti par le fleuve, tandis que le second est rentré par avion dans l'après-midi.
Ce premier contingent a effectué son retrait en présence du général Ferdinand Bombayéké, directeur général de la sécurité présidentielle, le colonel Antoine Gambi, chef d'état-major des Forces armées centrafricaines (FACA), et du commandant en chef de la force de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC), le général Mohamed Hachim Ratanga.
D'autres contingents devraient quitter la RCA dans le courant de la semaine prochaine, a-t-on indiqué de source officielle.
Entre 1.5OO et 2.OOO hommes au moins du MLC ont été dépêchés à Bangui depuis le coup d'Etat avorté du 25 octobre dernier pour porter secours au régime du président Ange-Félix Patassé.
Leur présence aux côtés des forces loyalistes avait permis de repousser les assaillants et de stopper leur avancée au niveau des provinces de Damara à l'est, et de Bossembélé au nord, ainsi que d'assurer la sécurité de la route nationale N1, menant vers le Cameroun.
Cette route, menant au port camerounais de Douala, distant de 1.600km, est la principale voie d'approvisionnement de Bangui.
Plus tôt samedi, Jean-Pierre Bemba avait annoncé le début du retrait de ses hommes de Centrafrique.
Selon le chef rebelle, joint par l'AFP depuis Kigali, ce retrait va se poursuivre dans les jours à venir, car certains de ses hommes, qui étaient stationnés à 300 km au nord de Bangui se retirent à pied.
KIGALI, 15 fév (AFP) - 17h19 - Jean-Pierre Bemba, le chef du Mouvement de libération du Congo (MLC), le deuxième mouvement rebelle en République Démocratique du Congo (RDC), a affirmé samedi à l'AFP que ses troupes avaient commencé leur retrait de Centrafrique.
Cent cinquante éléments sur les 1.500 du contingent du MLC stationné en Centrafrique ont déjà effectué leur retrait, certains par avion, d'autres par Zongo (port sur le fleuve Oubangui situé en face de Bangui), a assuré M. Bemba, joint depuis Kigali.
Les hommes du MLC étaient intervenus fin octobre en Centrafrique pour aider le président Ange-Félix Patassé à faire face à une tentative de coup d'Etat montée par son ancien chef d'état-major, le général François Bozizé.
M. Bemba a affirmé que des militaires de la force de maintien de la paix de la Cémac (la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale), des représentants de certaines chancelleries occidentales ainsi que des officiers et des autorités de la Centrafrique ont observé le retrait de ses hommes.
Toujours d'après M. Bemba, le retrait va se poursuivre dans les jours à venir, car certains de ses hommes, qui étaient stationnés à 300 km au nord de Bangui se retirent à pied.
BANGUI, 14 fév (AFP) - 18h53 - Le retrait de Centrafrique des troupes du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba a été décidé avec le président centrafricain Ange-Félix Patassé, a indiqué vendredi à Bangui le porte-parole du gouvernement, Gabriel Jean-Edouard Koyambounou.
"Cette décision a été prise d'une manière concertée. Et si le président Patassé a accepté que nos amis du MLC se retirent, c'est pour rester conforme aux décisions du sommet de Libreville" des chefs d'Etats d'Afrique centrale, a déclaré M. Koyambounou.
Le chef du MLC a confirmé cette semaine que ses troupes dépêchées fin octobre pour soutenir le régime de Bangui lors de la tentative de coup d'Etat du général centrafricain François Bozizé, entameraient leur retrait de Centrafrique samedi.
Quelque 1.500 combattant du MLC sont actuellement présents en Centrafrique et doivent regagner la République démocratique du Congo (RDC) voisine, où ils contrôlent la province de l'Equateur.
Depuis l'échec de leur tentative de coup d'Etat, les partisans du général Bozizé ont occupé progressivement des régions entières du pays, notamment tout le grand nord.