Budget du Dialogue National dirigé par Monseigneur Pomodimo et l'ancien premier ministre Maïdou
Préparation : |
150 000
000 FCFA 600 000 000 FCFA 750 000 000 FCFA |
Participations :
le président Bongo (100 000 000 FCFA), la Chine (65 000 000 FCFA)
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BANGUI, 8 mars 2003 (AFP) - 14h04 - La République populaire de Chine va contribuer à hauteur de 100.000 dollars US (65 millions de francs CFA) au Dialogue National centrafricain destiné à rédoudre la crise politico-militaire de ce pays, a annoncé samedi la radio nationale centrafricaine.
La Chine devient ainsi le second pays à contribuer au budget du Dialogue National, après le Gabon, qui avait octroyé 100 millions de francs CFA (152.000 euros) pour les frais de ce dialogue devant réunir tous les acteurs politico-militaires et la société civile de Centrafrique.
Le Budget de ces assises est estimé à 75O M FCFA (1,1 million d'euros), 15O M FCFA pour la préparation, et 6OO M FCFA pour leur tenue.
Le président centrafricain, Ange-Félix Patassé a visité vendredi les principaux hôtels de Bangui pour se rendre compte des possibilités d'accueil et d'hébergement des participants, ont rapporté les médias publics.
On ignore encore à quel date ce tiendra ce dialogue, que les autorités souhaitent organiser à Bangui alors que certains opposants en exil réclament sa tenue en pays neutre.
La Centrafrique a été durement éprouvée depuis 1996 par des mutineries militaires (1996/97) et tentatives de coup d'Etat à répétition (2001/02), et connaît une crise socio-économique très profonde.
Elle reste confrontée à la rébellion du général François Bozizé, ancien chef d'état-major, qui avait revendiqué la tentative de coup d'Etat du 25 octobre dernier.
BANGUI, 8 mars 2003 (AFP) - 19h14 - Le président centrafricain, Ange-Félix Patassé, a posé samedi à Bangui la première pierre d'un centre de traitement ambulatoire pour les malades du Sida, a constaté un journaliste de l'AFP.
La construction de ce centre, financé par la coopération française à hauteur de 245 millions de francs CFA (3.7 millions d'euros), devrait être achevée d'ici environ six mois.
Le président centrafricain a salué le soutien des autorités françaises pour ce projet, qui vient "à point nommé renforcer les liens séculaires de profonde amitié entre la France et la RCA", a-t-il dit.
M. Patassé a également déploré l'accroissement du taux de prévalence du VIH-sida en Centrafrique, pays le plus touché d'Afrique centrale. Il a invité les Centrafricains à se montrer solidaires et unis pour inverser la tendance.
"Avec un taux de prévalence médian de 15%, a déclaré le président centrafricain, notre pays compte plus de 3OO.OOO personnes infectées, ce qui est énorme pour une population estimée à 3,5 millions d'habitants".
"Notre pays est véritablement menacé et ce n'est pas un vain mot que de dire qu'il y a péril en la demeure", a-t-il ajouté.
La cérémonie s'est déroulée sur l'avenue des Martyrs, en présence des autorités politiques, judiciaires et militaires du pays, ainsi que des représentants des partenaires français impliqués dans ce projet, et d'une foule venue nombreuse pour la circonstance