LE MINISTRE KOYAMBONOU CONFIRME LES EXACTIONS DE BOZOUM, SIBUT ET KAGA-BANDORO (AFRIQUE CENTRALE – 18 FEVRIER 2003 – 23H30 )
Dans une entrevue accordée à la radio internationale française RFI, le ministre d’Etat M. Gabriel Edouard KAYAMBOUNOU, porte-parole du gouvernement centrafricain, a reconnu les exactions et crimes de guerre commises dans les zones passées sous contrôle gouvernemental, depuis le week-end dernier.
Selon le porte-parole, le ministre d’Etat KOYAMBOUNOU, ces exactions et crimes de guerre seraient des "dégâts collatéraux … comme en Bosnie", dus à la reconquête des localités par les forces gouvernementales aidées par "des forces amies ".
Toujours d’après le ministre d’Etat KOYAMBOUNOU, les populations civiles cibles de ces exactions et crimes de guerre ne seraient rien d’autres que des "complices des partisans du général François Bozizé ". la présence de ces nouvelles victimes de la folie meurtrière des mercenaires d’Ange-Félix Patassé dans ces localités reconquises, au moment de la contre-offensive massive, attesterait de leur complicité dans l’occupation et la partition du territoire centrafricain, au profit des Forces Patriotiques Centrafricaines.
Sans pression aucune, M. KOYAMBOUNOU soutient que les "paisibles citoyens qui ne voulaient pas de ça (de l’occupation de ces localités) sont dans la brousse. Ceux qui sont restés dans les zones occupées se sont des complices des rebelles ".
Mais il est fort regrettable que les mercenaires n’aient pas eu le temps d’organiser des procès pour trier les complices des autres.
Puisque des enfants et des femmes en état de grossesse avancée ont été une fois de plus violées et massacrées sans état d’âme par les mercenaires congolais et rwandais avec le soutien actif des miliciens centrafricains.
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