Autres points de vue sur la question de SOCATEL
Que TELECEL, CARATEL,
TELECOM PLUS, GSM doivent chacune 1 milliard à l'Etat n' a pas
de correlation avec les problèmes de la SOCATEL
Réaction de : Jean-Pierre MARA
Je voudrais apporter une précision pour éviter un autre
amalgame. Le débat sur les opérateurs locaux TELECEL, CARATEL,
TELECOM PLUS, GSM qui doivent chacune 1 milliard à l'Etat vient
apporter une autre dimension mais n'a pas de corrélation avec la
problématique de gestion de la SOCATEL.Le meilleur moyen
d'échouer encore une fois sur le sujet est de s'enlisser dans un
débat confus et plein d'amalgame alors je voudrais juste porter
un élément de détail:
- La liberalisation des télécoms est un argument pour les
bailleurs et les institutions internationale donc l'existence de
TELECEL, CARATEL, TELECOM PLUS et SOCATEL comme opérateurs est
normal et avantageux pour le consomateur.
- La difficulté dans les attributions de fréquences liée à la
non existence d'une Autorité de Régulation est un échec de
l'Etat en la matière comme dans d'autre domaines(Poste,
Transport Public, Banques, etc)
- La difficulté de gestion, et les rapports avec les
fournisseurs, avec les créanciers et l avec es clients est
propre à chaque entité ( TELECEL, CARATEL, TELECOM PLUS et
SOCATEL)
Pour revenir aux opérations de téléphonie cellulaire, retenons
que les mobiles dépendent essentiellement du support que sont
les fréquences radioélectriques. Les fréquences réellement
exploitées en télécommunication sont comprises entre 9 kHz et
60 GHz.
Une bande peut être allouée à plusieurs utilisateurs, à
condition que leurs services ne perturbent pas ceux de
l'utilisateur principal. C'est ce qui se passe partout ailleurs
dans le monde. La bande des 864-868 MHz, allouée prioritairement
aux militaires. En 1992, la conférence de l'UIT élargit la
bande des fréquences à 3 GHz pour les services mobiles
terrestres et par satellite.
L'UIT (Union internationale des télécommunications) et le CCT
(Comité de coordination des télécommunications) ont la
responsabilité de répartir les fréquences: la radio et la
télédiffusion utilisent 50 % du spectre, l'armée s'en réserve
35 %, il ne reste donc que 15 % du spectre pour les
radiocommunications mobiles. Dans chaque pays une Autorité de
Régulation se charge de l'application juridique de ces
répartitions.
DE LA RESPONSABILITE DE LA LOI:
il y a deux choses que les Centrafricains doivent garder à
l'oil. La mise en valeur du rôle d'autorité de régulation
relève de la compétence de l'état.
Seul ,l'état doit rester le garant pour un bon fonctionnement
des infrastructures et institutions. Dans ce sens, il a droit de
regard par l'intermédiare d'organe de régulation de
l'utilisation des fréquences.
Dans le cas d'espèce, en RCA une Autorité constitué par des
fonctionnaires des Ministères de la Communication, Postes,
Télécommunication et Finances doit être chargé de faire
respeter des lois relatives à ces technologies de la
communications, des télécommunication et de la logistique. Il
parait que nopus avons un oergane de régulation . Ainsi la RCA
devait avoir une Autorité de Régulation de la Radio, de
l'Informatique, des Postes et Télécommunications constitué
comme suit :
-Au niveau de la Radio,
ARIPT, partie R radio doit proposer des textes de Régulation de
la loi dans le domaine des fréquence de radio diffusion, Taki
Walki, Télévison, l'utilisation des satellite en émission et
Réception et l'utilisation publique de tous types d'appareils
émetteurs récepteurs, morses, radio, téléviseurs, autres
équipement audio visuel à fréquences radio etc...
-Au niveau de l'informatique,
ARIPT, partie I informatique doit proposer des textes de
Régulation de la loi dans le domaine d'attribution des noms de
Domaine, Adresse IP, utilisation publique de l'informatique)
Au niveau de la poste,
ARIPT, partie P poste doit proposer des textes de Régulation de
la loi dans le domaine de partage postal, de logistique et
transport de courrier écrit, lettre, téléfax ou facsimilé,
telex, division du territoire en code postal
Au niveau de la télécommunication,
ARIPT, partie T télécommunication doit proposer des textes de
Régulation de la loi dans le domaine des télécommunication, de
l'accès internet, de la gestion satellitaire et géostation
satellitaire, Téléphonie fixe, téléphonie en cellule ou
portable radion, téléphonie 2G et 3G,
LES LICENSES:
En conclusion, le débat sur les licenses d'exploitation du
cellulaire n'est pas liée au mauvais fonctionnelment de la
SOCATEL. Comme écrit plus haut, l'attribution des fréquences
relève de l'Autorité de Régulation donc ART (ou ARIPT pour ce
qui concerne ma proposition pour la RCA) or il n y a pas une
telle autorité dans notre pays qui s'est lancé pied et main
dans la libératlisation des télécom. N'oublié que la
République n'a existé entre 1980 et le 15 Mars 2003, un pays
sans loi, un pays de Mafia.
Donc l'utilisation dont TELECEL fait de la fréquence qui lui
était attribué n'a rien avoir avec la mauvaise performance de
la SOCATEL car ce serait un abus d'accusation dans le débat sur
la gestion de la SOCATEL.
L'ETAT doit rester intransigeant devant ceux qui lui doivent de
l'argent pour être à la hauteur de ses engagements. Si les
opérateurs locaux TELECEL, CARATEL, TELECOM PLUS, GSM doivent
chacune 1 milliard cela fera 1 mois de Salaire .
Il faut savoir que la SOCATEL avait choisi pour CARATEL le
système DCS 1800 difficile en mise en ouevre puisque cette
technologuie nécessite beaucoup d'antennes donc coûte chèr en
exploitation. TELECEL et TELECOM PLUS ont ingénieusement choisi
le système GSM facile en mise en ouvre puisque la fréquence de
900 MHz ne nécessite pas le même nombre d'antenne que le 1800
MHz.
On constate aujourd'hui que des (3) trois opérateurs de
téléphonies cellulaires sur le marché Centrafricains seul
TELECEL est performant. Cela est un résultat de la notorité de
gestion de cette entité. TELECOM PLUS et CARATEL n'ont pas saisi
la dimension commerciale alors que TELECEL a compri ce qu'il
fallait faire avec les clients à un moment donné. Ca c'est la
triste réalité du marché des capitaux, c'est le capitalisme
pure et tant pis pour les Communistes...
Il ne faudrait donc pas chercher à justifier l'échec de la
SOCATEL par l'existence d'une concurence déloyale suite à
l'attribution de fréquence à TELECEL, CARATEL, TELECOM PLUS.
Que TELECEL, CARATEL, TELECOM PLUS, GSM doivent chacune 1
milliard à l'Etat Centrafricain est une chose qui relève du
mode de fonctionnement de l'Etat.
Que la SOCATEL performe mal suite à des difficultés
d'organisation, d'appréciation d'un marché perturbé ou suite
à des erreurs de gestion est un autre débat. Là aussi, l'état
est en droit de rester intransigeant et exiger des comptes à la
SOCATEL car pour des raions de continuité dans ses
responsabilités, l'Etat est obligé de dialoguer avec les
partenaires de la SOCATEL.
Pour ma part, je souhaiterai que l'on cherche ensemble avec les
partenaires, les créanciers, les fournisseurs et les
compétiteurs, les moyens pour adapter le fonctionnement de la
SOCATEL au niveau de vie, aux mentalités et aux besoins de la
RCA. Il est vrai que la responsabilité de l'Etat est engagé
mais à mon avis, les vrais problèmes de fonds sont propres à
la SOCATEL qui manque d'idée dans la gestion de la téléphonie
et de l'accès Internet en RCA.
Jean-Pierre MARA
Sent: Thursday, May 15, 2003 3:42 PM
TELECEL, CARATEL, TELECOM
PLUS, GSM doivent chacune 1 milliard à l'Etat
Réaction de: Jean-Paul DOMBA YONBEY
Philippe,
Prosper N'DOUBA, diplômé de philosophie semble-t-il, pour ne
parler que de celui-là car il y en a d'autres de sa lignée dans
ce balet de remplacement à la tête de SOCATEL, avait été
bombardé par PATASSE comme DG de cette société en lieu et
place d'un vrai Ingénieur des Telecom Eugène NZENGOU,
cumulativement avec son rôle de chargé de mission à la
présidence avec rang de ministre ! OK ? Alors, devine tous les
avantages en découlant pour un seul bonhomme !!!
Dans le même ordre d'idée, j'ai été abassourdi d'apprendre
ces derniers temps sur le net que mon collège Paul MAGONZI, cet
ingénieur de haute voltige de l'Ecole Polytchnique de Lausanne
avec spécialité "les Telecom", ne figure plus dans
les directions opérationnelles (voir même directeur général
pourquoi pas puisqu'il a la compétence) de SOCATEL.
Ce qu'il faut savoir, c'est que, chez nous et principalement sous
le régime de PATASSE car c'est ce régime-là qui a de mon point
de vue battu tous les records de la chasse aux sorcières depuis
le planton jusqu'au DG dans l'admininistration centrafricaine en
général et surtout dans les sociétés d'Etat pourvoyeur de
ressources du genre SOCATEL en particulier, des gens comme Paul
MAGONZI, permettez moi de vous signalez qu'un tel nom n'a rien à
voir avec un nom Yakoma et en plus il ne l'est pas parce qu'il
fut mon collègue à la Fac des Sciences (Physiques et Chimie) de
l'Université de BANGUI et donc que je connais très bien, qui
n'était ni militant, ni sympatisant du RDC au pouvoir au moment
de sa nomination, qui fut Directeur de Production de Socatel, qui
était mis là justement en raison de la compétence que lui
conferre son diplôme, a été écarté des leviers de commandes
de cette société hautement technique au profit des cadres du
parti MLPC dont on sait qu'ils sont généralement loin du sujet
à traiter.
Le vrai sujet pour ces gens-là fut de s'en mettre plein les
poches pour soit disant rattraper leur retard sur le régime
précédent. L'ERREUR !!!
Alors, ce n'est donc pas étonnant que les TCA ou autres TVA, ne
seraient-ce que ceux-là, passent à la trappe comme tu dis
ci-dessous pour des enrichissements strictements égoïstes parce
que personnels. Quant aux idées fraîches pouvant contribuer à
l'enrichissement de cette société d'Etat (La SOCATEL par
exemple) dans le but d'obtenir un profit à tous les
Centrafricains, elles devraient venir plutard, autrement dit en
bon français de rue, elles étaient envoyées aux calendes
grecques par le régime PATASSE, donc pas urgentes. Hors PATASSE
avait été mis justement à cette place-là en 1993 par les
Centrafricains pour ressortir la RCA du goufre où l'aurait
plongé le régime précédent !!!
Que dire d'autre, sinon merci à l'avènement de mars 2003
d'avoir interrompu ce sinistre mésaventure de PATASSE, ce
désatreux cycle infernal de dix ans durant doublé d'une massive
destruction humaine et matérielle sans précédent dans
l'histoire de notre pays la Centrafrique. Pourvu que cette
interruption dure et se concrétise. Au nouveau pouvoir de ne pas
refaire les mêmes erreurs du passé. Mettre l'homme qu'il faut
à la place qu'il faut pour commencer, tel est le défi que le
nouveau pouvoir doit relever sur cet aspect précis de la
situation chaotique de notre pays. Oui, Abel GOUMBA doit se
dépêcher de foutre un bon coup de pied dans la fourmillère
alias l'administration centrafricaine inutilement pléthorique et
complaisante du système déchu. Cette action souhaitable parce
que salutaire pour une envolée rapide de notre pays vers
l'espoir, n'a rien à voir ni avec la chasse aux sorcières, ni
avec la loi du talion, ni avec le jugement de Salomon, ni avec
celui de Ponce Pilate que j'ai entendu dire par-ci, par-là.
D'ailleurs, ce genre de remodélage est fréquent voire
obligatoire dans les grandes démocraties accidentales à chaque
changement de régime.
Alors, où est le problème ? Qu'attend-t-on pour passer à cette
phase du changement nécessaire et suffisant pour provoquer un
véritable choc psychologique positif dans l'esprit des
Centrafricains ?
Cordialement
Jean-Paul DOMBA YONBEY
Date: Thu, 15 May 2003
12:00:54 +0200
TELECEL, CARATEL, TELECOM
PLUS, GSM doivent chacune 1 milliard à l'Etat
Réaction de : Philippe Makoundji
Depuis toujours dirigé par des mafieux fiéfés, la RCA n'était
Etat que de nom.
Il n'est même pas foutu de collecter des sociétés d'Etat, les
TCA devenu TVA qui est une contribution directe du consommateur
au trésor publique.
J'étais dans le bureau du défund Limbakoualé qd il était
chargé de mission, chargé des créances de l'Etat. Il a invité
les Directeurs financiers de l'ENERCA et SOCATEL et les suppliait
de verser au trésor, les TVA non versé depuis très longtemps,
comme s'il avait besoin de les supplier pour cela.
Pendant que les Centrafricains crèvent la dalle, le DG de
l'ENERCA avait lui, 2 briques de salaire, 3 voitures de fonctions
(2 gros cilindrés tout terrain dont un pour les courses de sa
femme + une merco dernier cri.), carburant à volonté, et
n'aller pas croire que c'est SOCATEL ou PETROCA qui étaient à
la traine. Avec çà, on s'étonnait que ces sociétés se
cassaient la gueule.
Dans quel pays avez-vous vu le PCA d'une société créer une
autre société qui fasse concurence avec la société qu'il est
sensé présider. (Télécom+ linga façon, contre Caratel -
SOCATEL). Plus nébuleuse que çà, tu crèves.
Votre Centrafrique lààààà, demande bcp de nettoyage avant de
devenir un Etat.
Phil.
Thursday, May 15, 2003 6:43 AM
TELECEL, CARATEL, TELECOM
PLUS, GSM doivent chacune 1milliard à l'Etat
Mokambo Junior, ICICEMAC, Bangui (République
Centrafricaine), 15 mai 2003
L'arrivée au pouvoir du nouveau régime a ressuscité le
problème du paiement des licences.Néanmoins le paysage
cellulaire centrafricain connaît une diversification avec
Telecel, Caratel et GSM Linga de Telecom Plus. Toutes ces
sociétés au moment de la délivrance des licences n'avaient pas
versé un franc au Trésor Public.L'Etat Centrafricain exige le
paiement par société d'une somme de 1 milliard de francs CFA.
La fixation de ce montant ne fait pas l'unanimité dans
l'entourage du Ministre des Postes et Télécommunications.
L'Etat ne veut plus qu'on joue au chat et à la souris avec ses
intérêts.
Dans l'affaire de la licence d'exploitation octroyée à Telecel,
l'Etat a mis huit ans pour se réveiller. Les conditions de cette
concession, obscures à l'époque avaient été vivement
critiquées par la presse. La libération a été le déclic qui
a permis aux autorités centrafricaines de corriger certaines
erreurs du passé. La convention de concession d'exploitation
d'un réseau de téléphone cellulaire signée le 10 janvier 1995
entre le Ministre de la Communication, des Postes et
Télécommunications de l'époque et l'Administrateur Délégué
de Telecel était un véritable marché de dupes. Les techniciens
de SOCATEL qui s'étaient farouchement opposés à cette
convention et à cette diversification opérée de manière
hâtive se frottent maintenant les mains, le sourire au coin des
lèvres. En grandes pompes, Telecel avait tout de même été
inaugurée le 18 juillet 1995, mais les problèmes en suspens
n'étaient pas si simples.
Des arrangements techniques devaient se faire avant l'entrée en
service effective de Telecel. Entre-temps, SOCATEL avait lancé
son propre réseau cellulaire Caratel et avait mis en chantier
Telecom Plus pour les produits à valeur ajoutée.
Les inquiétudes de SOCATEL à l'époque se justifiaient par les
cas obscurs de l'implantation de Telecel au Zaïre (RDC), au
Burundi, en Guinée et à Madagascar. Néanmoins le paysage
cellulaire centrafricain connaît une diversification avec
Telecel, Caratel et GSM Linga de Telecom Plus.
Toutes ces sociétés au moment de la délivrance des licences
n'avaient pas versé un franc au Trésor Public. Les autorités
qui se sont succédées au département de la Communication des
Postes et Télécommunications ont tout mis en ouvre pour
recouvrer ces frais de licence. L'ancien Ministre d'Etat
Koyambounou s'y était attelé. Ses préoccupations tendaient
également vers la mise en ouvre effective de l'Agence chargée
de la Régulation des Télécommunications (ART) créée par la
Loi 96.008 du 13 janvier 1996. Cette société qui devait être
chargée de faire appliquer la réglementation en matière de
Télécommunications, délivrer l'autorisation d'exportation des
services des Télécommunications, accorder les agréments des
équipements terminaux, assurer la gestion et le suivi de
l'utilisation des spectres de fréquences radioélectriques, etc;
n'a jamais été opérationnelle. Or, c'est cette agence qui
devait réclamer les frais de délivrance de licences dont sont
redevables des sociétés d'exploitation cellulaire.L'Etat, à
l'époque, exigeait de ces sociétés une somme de 100 millions
de francs pour les licences. Les sociétés se sont cabrées et
ont fait valoir la raison que les sommes exigées ne figuraient
nulle part au budget et n'étaient pas inscrite dans la loi des
finances. L'ardeur des autorités avait été très rapidement
émoussées comme si ces sociétés bénéficiaient d'un
parapluie nucléaire solide. L'arrivée au pouvoir du nouveau
régime a ressuscité le problème du paiement des licences
concédées aux sociétés d'exploitation du réseau cellulaire.
Les nouvelles autorités ne comprennent pas le sens de cette
mollesse dont à fait preuve l'Etat par rapport aux licences. La
situation semble un véritable paradoxe par rapport aux autres
pays d'Afrique qui monnaient au prix fort la concession de
licence.
Au grand dam des sociétés d'exploitation du réseau
cellulaire,le dossier est dépoussiéré et l'Etat, pour réparer
les dommages subis fixe un montant qui est contesté par les
sociétés.
L'Etat a compris que les responsables des sociétés concernées
veulent chercher un subterfuge comme à leur habitude. Les
autorités font procéder à une étude des tarifs. En Afrique
centrale, les exemples du Tchad et du Cameroun sont mis en
évidence. Les licences au Tchad coûtent 1,2 milliard tandis
qu'au Cameroun, elle est de 10 milliards. En Afrique de 'Ouest,
le Niger exige 4 milliards pour l'obtention de la licence tandis
que le Togo perçoit 800 millions. Ces exemples sont édifiants
et l'Etat Centrafricain exige le paiement par société d'une
somme de 1 milliard de francs CFA. La fixation de ce montant ne
fait pas l'unanimité dans l'entourage du Ministre des Postes et
Télécommunications.
Le cabinet est content de voir une justice être réparée et il
est pour une solution musclée.
L'inspection annonce un autre son de cloche et fait valoir des
arguments juridiques et techniques. Elle évoque la mise en ouvre
opérationnelle de l'Agence chargée de la Régulation des
Télécommunications,qui devait effectuer des études techniques
préalables avant la fixation du montant des licences pour chaque
société. Or il s'avère que les montants ont été
uniformisées sans tenir compte de certains paramètres très
importants. La RCA est membre de l'Union Internationale des
Télécommunication (UIT) dont elle a ratifié la convention de
création. Elle se doit d'en respecter les exigences. Le cabinet
considère cette thèse comme des arguties.
Le problème divise les techniciens qui pensent que certains de
leurs collègues veulent s'arroger la paternité de l'ART pour en
prendre a direction le moment venu.
Quand à l'Etat, il est inflexible. Les sociétés devront payer
le milliard chacune. D'ailleurs cette somme va être inscrite au
prochain collectif budgétaire. La fermeté de l'Etat soulève
une autre question non moins importante. Les sociétés ont
déjà arrêté leur budget annuel qu'elles appliquent depuis le
1er janvier 2003. Prises de court, comment vont devoir opérer
ces sociétés pour trouver la somme nécessaire.
L'Etat ne veut plus qu'on joue au chat et à la souris avec ses
intérêts. Un technicien des Télécommunications nous souffle
que la société Afripa est installée irrégulièrement. Elle
n'exploite que la licence à l'époque concédée à Telecom
Plus. Ce cas sera examiné après l'apurement du dossier actuel.
On le voit bien, l'Etat ne semble plus badiner avec ses
intérêts.
@ 2003 Le Confident
http://www.iciccemac.com
Actualité Centrafrique - Dossier SOCATEL (suite), mai 2003