Les Centrafricains de l'étranger récusent les usurpateurs de la C.N.T


COMITE D'ACTION POUR LA CONQUETE DE LA DEMOCRATIE EN CENTRAFRIQUE (C.A.C.D.C.A )
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LES CENTRAFRICAINS DE L'ETRANGER RECUSENT LES TROIS USURPATEURS QUI PRETENDENT LES REPRESENTER AU SEIN DU CONSEIL NATIONAL DE TRANSITION ( CNT)
 

Le vendredi 4 avril 2003 , le Président François BOZIZE a crée par décret le Conseil National de Transition ( C.N.T.),"un organe consultatif" censé pallier l'absence de l'Assemblée Nationale dissoute le 15 mars 2003 et qui a pour mission "d'assister le président de la République dans sa fonction législative en examinant tous les projets d'ordonance qui lui sont obligatoirement soumis" , de proposer au président de la République et/ou au gouvernement toutes recommandations qu'il juge nécessaires à la bonne marche de la nation , d' "assister le gouvernement dans l'avant-projet de rédaction de la Constitution et les préparations des futures élections générales" .
 

Le décret du 4 avril 2003 prévoyait que le CNT comprenait une soixantaine de membres élus par leurs pairs.L'article 6 du décret mentionné dispose que"un décret du président de la république entérine l'élection des membres du CNT ainsi que celle du bureau ".
 

Prenant acte, avec satisfaction ,de ce dispositif institutionnel indispensable pour la période de transition tant attendue par notre pays depuis des décennies, le Comité d'Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (C.A.C.D.C.A ),dans une adresse en date du 7 mai 2003 destinée au président de la République , a demandé qu'il soit accordé aux milliers de Centrafricaines et de Centrafricains contraints à l'exil par des gouvernements fascistes depuis des décennies , la possibilité d'élire en leur sein celles et ceux qui seront dignement et légitimement habilités à les représenter au sein du Conseil National de Transition ( CNT ) .
 

Le Comité d'Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique(C.A.C.D.C.A.) avait pris la précaution de préciser dans son adrsse du 7 mai 2003 que seule une élection placée sous l'égide de l'Ambassade de Centrafrique à Paris, où  se trouvent, approximativement ,quatre(4) à cinq(5) mille Centrafricaines et Centrafricains en âge de voter pourra donner des résultats légitimement crédibles .
 

Le jeudi 29 mai 2003 , le président François BOZIZE , par décret n°03. 090 entérine l'élection des membres du Conseil National de Transition (CNT)et convoque, par décret n°03. 89,en réunion extraordinaire du 30 mai au 10 juin 2003 le Conseil National de Transition (CNT).
 

Le décret n°03. 90 entérinant l'élection des membres du CNT arrête une liste de quatre vingt seize(96)membres au lieu d'une soixantaine comme prévue dans le décret du 4 avril 2003.
 

A la surprise générale , la liste des membres du Conseil National de Transition (CNT) comporte les noms de trois(3) personnes présentées comme des représentants des Centrafricains de l'étranger,ceci en violation flagrante des principes élémentaires de la démocratie qui exigent que tout représentant ne peut se prévaloir de ce titre qu'à condition d'avoir été librement élu par le représenté .
 

Le Comité d'Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique qui oeuvre inlassablement pour l'avènement d'une véritable démocratie en Centrafrique ne peut se permettre de laisser les Centrafricaines et les Centrafricains contraints de vivre à l'étranger se faire humilier par des aventuriers qui s'imaginent qu'ils puissent ainsi et de manière impunie se moquer de toutes les filles et de tous les fils de Centrafrique pour la simple raison qu'ils ont été obligés de vivre à l'étranger .
 

Le comportement de ces trois personnes nous rappellennt les périodes sombres de l'histoire de la communauté des Centrafricains de l'étranger:
 

-En 1994,il était question de l'élection du représentant des Centrafricains de l'étranger au sein du Conseil économique et Social en Centrafrique .Après des efforts pleins de civisme un centrafricain avait été démocratiquement élu par le soin des autres comptriotes . Le fasciste Patasse ne l'avait pas entendu de cette oreille et avait choisi de nommer son ami et complice KITICKI -KOUAMBA Joseph en lieu et place de celui qui avait été démocratiquement élu par les Centrafricains à Paris;
 

- En 1999 le régime fasciste d'alors avait purement et simplement refusé que les milliers de Centrafricaines et de Centrafricains vivant à l'étranger puissent prendre part à la mascarade électorale qui avait permis à ce chantre du nazisme de se maintenir impunément à la tête de notre pays jusqu'à sa destitution par le soulèvement populaire du 15 mars 2003;
 

- Le régime dictatorial et fasciste de Patasse interdisait aux Centrafricains contraints de vivre à l'étranger de prendre part aux élections présidentielles dans leur pays alors que lui-même s'était porté candidat à l'élection présidentielle de 1993 en rentrant de l'étranger où il s'était réfugé pendant des années après les actes de banditisme auxquels il s'était livré en Centrafrique avant sa fuite vers l'étranger.
 

Les trois(3) personnes présentées comme les représentants des Centrafricains de l'étranger au sein du Conseil National de Transition ne représentent qu'elles-mêmes et quoiqu'il en soit les Centrafricains de l'étranger organiseront dans les jours à venir des élections libres et transparentes pour désigner celles et ceux qui les représenteront au sein du Conseil National de Transition (CNT)  .
 

D'ores et déjà , le Comité d'action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique invite les Centrafricaines et les Centrafricains à s'inscrire à l'ambassade de Centrafrique sise 30 rue des Perchamps 75016 Paris afin d'être prets pour élire celles et ceux qui doivent les représenter au sein du CNT.
 

                             Fait à Paris le 31 mai 2003
                             Le Président du C.A.C.D.C.A.
                             PASSEMA ENDJIAGO


Actualité Centrafrique de sangonet - Dossier 16