Plus de 50.000 armes encore en circulation irrégulière en Centrafrique
Près de 50.000 armes à feu circulent encore de manière irrégulière en République Centrafricaine, a déclaré samedi le Général Xavier Yangongo à l'IRIN. Ces armes constituent une menace pour la stabilité de la nation et pour le bon déroulement des élections générales prévues en janvier 2005, a expliqué le général Yangongo, président de la commission paix et sécurité à l'actuelle conférence nationale pour la réconciliation.
Les armes ont commencé à disparaître des casernes au cours des mutineries de 1996-1997, a expliqué Yangongo. La situation a empiré, a-t-il encore affirmé, en raison d'un afflux d'armes à l'occasion d'incursions en Centrafrique de mouvements rebelles provenant du Nord de la RDC, du Sud du Tchad et du Sud du Soudan.
Les activités des voleurs se sont par ailleurs intensifiées, a-t-il dit, alors que les miliciens des ethnies Karako, Balawa et Saroui, qui ont combattu aux côtés du président Ange-Félix Patasse durant les mutineries sont encore armés et actifs à Bangui, la capitale.