BANGUI, 29 juillet 2003 (AFP) - 20h48 - Le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, a confirmé mardi à Bangui "l'engagement de la France aux côtés de la Centrafrique", surtout dans le domaine de la sécurité, lors d'une conférence de presse.
"Je suis venu marquer l'engagement de la France aux côtés de la Centrafrique et du peuple centrafricain", a indiqué M. de Villepin après s'être entretenu avec le président autoproclamé, François Bozizé, le Premier ministre, Abel Goumba, et le président du Conseil national de transition, Nicolas Tiangaye.
"L'impératif premier, c'est le retour à la sécurité et la France est à vos côtés à la fois pour la formation et l'équipement de trois bataillons d'ici la fin de l'année", a-t-il promis, ajoutant qu'une trentaine de brigades de gendarmerie étaient aussi concernées.
Paris maintient en Centrafrique un contingent de 250 soldats dépêchés au lendemain du coup d'Etat du général Bozizé le 15 mars dernier.
Ces forces sont "en appui" au contingent de la Communauté Economique et Monétaire d'Afrique Centrale (Cémac) déployé en Centrafrique depuis fin 2002.
"Beaucoup a été fait dans la voie de l'assainissement des finances publiques, du dialogue national, mais des efforts restent à fournir dans le sens de l'ouverture, de la transparence, et de la rigueur qui a été initié ici", a précisé le ministre français.
Concernant les finances publiques, une mission française devrait venir prochainement en Centrafrique apporter une assistance technique.
"Vous pouvez compter sur la France pour faire en sorte que nous puissions reprendre le processus de redressement de la République centrafricaine" (débuté sous le régime d'Ange-Felix Patassé), a-t-il ajouté en référence "aux échéances européennes de septembre prochain" (en vue d'obtenir une aide financière européenne).
C'est la première visite d'un responsable français en Centrafrique depuis le coup d'Etat du 15 mars.
M. Goumba s'était rendu le 6 mai dernier à Paris où lui avait été signifié le soutien de la France au "processus de sortie de crise en Centrafrique", a-t-on rappelé au Quai d'Orsay.
M. de Villepin achève mardi soir une tournée en Afrique centrale, commencée lundi au Gabon, puis mardi matin au Congo-Brazzaville où il s'est entretenu avec les présidents de ces pays. Il devait regagner Paris en début de soirée à l'issue de son escale à Bangui.
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BANGUI, 29 juillet 2003 (AFP) - 17h41 - Le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, est arrivé mardi en fin d'après-midi à Bangui, a constaté un journaliste de l'AFP.
C'est la première fois qu'un responsable français se rend en Centrafrique depuis le coup d'Etat du 15 mars dernier.
Le chef de la diplomatie française doit rencontrer le président autoproclamé, François Bozizé, le Premier ministre, Abel Goumba, et le président du Conseil national de transition, Nicolas Tiangaye.
M. Goumba s'était rendu le 6 mai dernier à Paris où lui avait été signifié le soutien de la France au "processus de sortie de crise en Centrafrique", a-t-on rappelé au Quai d'Orsay.
Sur le fait que la rencontre entre M. de Villepin et le général Bozizé puisse signifier une reconnaissance officielle par Paris de ce régime putschiste, on avait souligné de même source que la France, conformément aux règles du droit international public, "ne reconnaît pas les régimes, mais reconnaît les Etats".
Paris maintient en Centrafrique un contingent de 250 soldats dépêchés au lendemain du coup d'Etat du général Bozizé le 15 mars dernier.
Ces forces sont "en appui" au contingent de la CEMAC (Communauté Economique et Monétaire d'Afrique Centrale) déployé en Centrafrique depuis fin 2002.
M. de Villepin achève en République centrafricaine une tournée en Afrique centrale, commencée lundi au Gabon puis mardi matin au Congo-Brazzaville où il s'est entretenu avec les présidents de ces pays.