Paris, le 23 juillet 2003
MISE AU POINT
DU FPP FRANCE AUX SIGNATAIRES DE LA NOTE DE LA CPPO ET AUX PROPOS DE CERTAINS LEADERS POLITIQUES SUR LES MEDIAS
La
CPPO à été mise sur pied pour coordonner à Bangui la lutte des forces
politiques et démocratiques contre le régime barbare et clanique de Patassé
; le Coordonnateur était Marcel Djimassé.
A
cette époque, Djimassé et la mission qu’il assurait pour le compte de la
CPPO n’étaient pas remis en cause par les différents membres de la CPPO.
Lors de la constitution du Gouvernement, trois personnes s’étaient mises
ensembles pour décider : Le Général Bozizé, le Professeur Goumba et M.
Méckassoua.
La
seule personne que le Professeur Goumba a désignée au nom du FPP est le
Ministre des
Eaux, Forêts, Chasse et
Pêche, M. Maurice YONDO ;
les autres Ministres
ont été désignés :
-
pour la CPPO : selon les accords préalablement définis par les Partis
Politiques membres (les personnalités qui n’étaient pas au gouvernement
seront automatiquement nommées au CNT);
-
et ont été intégrées les personnalités issues de la société civile et
des autres Partis Politiques non-membres de la CPPO .
A chaque fois il
a été tenu compte des propositions de chaque formation et des modifications
éventuelles apportées par le Général Bozizé et M. Méckassoua . Chaque
Ministre devant avoir par la suite la liberté de désigner lui-même ses
collaborateurs sur la base des compétences.
Depuis le début de cette période de transition, les actes du Premier
Ministre sont médiatisés et soumis à critique. En démocrate, celui-ci a
toujours assumé ces actes et aucun journaliste n’a été inquiété pour les
écrits à son égard. Le PM a toujours eu la volonté de rendre publique tous
les actes qu’il pose, et c’est ce qu’il fait.
Cette attitude semble déranger certains potentiels futurs candidats aux
différentes élections à venir.
Pour le moment nous ne savons pas qu’est ce qu’il en est des cabinets des
autres Ministres du Gouvernement ; la Présidence vient à peine, apparemment,
de constituer une partie de son cabinet. Alors que certains se faisaient
l’écho de certaines critiques dans les médias à Bangui sur le fait que le PM
ne constituait pas son équipe, ceux-là même sont restés mystérieusement
silencieux sur ce retard de la Présidence. Pour le moment aucun média ne
s’intéresse aux cabinets des autres ministères ; avouons que cela pose
quelques questions.
-
Le PM a re-initié le paiement des salaires à terme échu ;
-
Il a initié la déclaration des patrimoines des dirigeants et
Hauts-Cadres du pays ;
-
Il est le premier à déclarer son patrimoine ; - Il est rigoureux au niveau de la gestion des finances de l’Etat ;
-
Sa gestion de la chose publique est transparente ;
-
Il a initié la constitution d’un cabinet ministériel de l’ère de la
transition ;
-
Il a instauré l’échange hebdomadaire des membres du Gouvernement avec
la presse ;
-
Etc … etc…
En
tous les cas, cette méthode de travail, qui montre son efficacité, semble
contrarier les ambitions de certains potentiels futurs candidats aux
différentes élections à venir et leur porte-voix de service, ce qui explique
leur dernière et malheureuse sortie médiatique. Ils se sont sentis agressés
dans leurs projets.
Pour se défendre, ils développent le concept de PROJECTION (schématiquement,
en psychologie et psychanalyse, la projection intervient dans le fait de
prêter ses propres intentions à l’autre, de projeter sur lui ses désirs, ses
peurs ou ses fantasmes…) Voilà des acteurs politiques douteux qui se mettent à médire d’un autre acteur politique qui est en train de réussir là où ils ont échoué.
-
Regardons le parcours de M. Massi et les raisons invoquées par lui
pour la création de son Parti le FODEM… douteux…On se souviendra de sa
prétendue “ transition pacifique ” ayant conduit à trahir les objectifs du
FRUD et ses intrigues auprès de Maître Spyner à Paris durant le séjour
parisien de Patassé et la préparation pour l’assaut final des Forces
Patriotiques sous le commandement du Général Bozizé, rentré clandestinement
en Centrafrique;
-
Regardons le parcours de M. Ngoupandé, resté étrangement silencieux
lorsque son directeur de cabinet de l’époque où il était Premier Ministre de
Patassé, se faisait tabasser par la garde prétorienne de Patassé…
douteux…Lui l’ancien adepte de “ la théorie des trois mondes ” devenu
essayiste pro-impérialiste, l’homme aux convictions en feux follets,
co-fondateur et théoricien du “ RDC Parti Unique Multitendanciel ”, l’auteur
du “ donnant-donnant ” …
-
Regardons les nominations majeures lors de son exercice à lui
Ngoupandé, son directeur de cabinet militaire, M. Follot (certes militaire
compétent), de feux Dogonendji-Bhé (certes cadre compétent), mais sur
quelles bases …
Quant à M.
Maléndoma, Général, ancien Premier Ministre de Kolingba, il n’a jamais
réussi à payer les fonctionnaires à terme échu. Il s’était illustré par sa
gabegie lorsqu’il était aux affaires. Sous Patassé, bien que membre de la
CPPO, il avait brillé par ses atermoiements, allant jusqu’à cautionné les
points de vue du régime honni, au cours de l’enquête voulue par la CEMAC sur
la situation dans le nord du pays où étaient les bases des Patriotes. Son
alliance avec M. Ngoupandé, ancien partisan d’une Révolution Nationale
Démocratique et Populaire (RNDP des mouvements étudiants) est faite sur des
bases douteuses.
Notre volonté
n’est pas d’aller fouiller dans les poubelles de l’histoire mais trop, c’est
trop. Ces messieurs n’ont aucun argument politique contre le Premier
Ministre Goumba. Ils vont chercher dans les toilettes le seul argument
qu’ils peuvent encore trouver dans cette période de transition. Voilà des leaders politiques qui, par ambitions personnelles, sont prêts à torpiller la transition et à faire reculer le pays de quelques pas en arrière alors que nous avons fait avec le Professeur Goumba de grands pas en avant.
Une démission du
Premier Ministre Goumba, qui entraînerait une crise institutionnelle,
signifiera aux yeux de la Communauté Internationale, INSTABILITE, et tous
les éléments positifs actuels constatés par la Nation Centrafricaine toute
entière ainsi que par la Communauté et les Institutions Internationales, et
qui sont à porter au crédit et du Général Bozizé et du Premier Ministre
Goumba et de l’ensemble du Gouvernement National de Transition et du Peuple
Centrafricain en lutte pour le progrès et la démocratie, seront purement et
simplement inscrits au chapitre Pertes sèches.
Voilà ce que
certains, pour assouvir leurs ambitions personnelles, sont prêts à faire à
la Nation Centrafricaine. Mais l’intérêt national commande à tous de
supplanter les égoïsmes pour réussir l’œuvre de reconstruction de la Patrie.
Pour le FPP
France :
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