Rencontre de concertation relative à la représentativité des Centrafricains de l’étranger au sein des institutions en Centrafrique
Compte rendu de synthèse
Convoquée à l’initiative de plusieurs associations et organisations de ressortissants Centrafricains vivants en France et en Europe, la Rencontre de concertation relative à la représentativité des centrafricains de l’étranger au sein des institutions en Centrafrique s’est tenue le vingt cinq octobre deux mille trois, au 39, rue Notre Dame des Champs 75006 - Paris (France).
La Rencontre a débuté à douze heure trente minutes (12 h 30)
Etaient présents ou représentés :
Les associations et Organisations :
Collectif des Centrafricains en
France (CCF - Paris)
Sylvain DEMANGHO, Président
Léon OUANGANGO, Membre d’honneur
Françoise TINOR RAFFA, Membre
André DOUNGOUMA-FOKY, Membre
André DAWA, Membre
Comité d’Actions pour la
Démocratie en Centrafrique (CACDCA - Paris)
François PASSEMA ENDJIAGO, Président
Solidarité Contre le Sida en
Centrafrique et en France (SOLISIDAC - Lyon)
Virginie BAÏKOA YANIBADA, Présidente
Association des Centrafricains
France, Europe et Monde (ACFEM - Paris)
Guy GODIAN, Président
Eric NADJI, Membre
Groupe KODRO (Paris)
Narcisse KOMAS, Animateur
Cercle Perspectives et Actions
(CPA - Paris)
Magloire KOUMBA BENGA, Président
Eric DAMANGO, Membre
Ralph MALENDOMA, Membre
Association Actions pour la
Centrafrique (AcCent - Saintes)
Bertin GUEDE, Secrétaire Général
Emmanuel OUILIBONA, Membre
Association Convergence et
Solidarité 2000 (ACS 2000 - Paris)
Monique ZOUNGOULA MADZOUDAMA, Présidente
Association Yanga Ti Sango Ti Be
Africa (YSB Sango - Poitiers)
Marcel DIKI DIKIRI, Président
Cahier Politique Centrafricain
(Paris)
Nestor ADOUM ISSA, Rédacteur
Les personnes présentes à titre
individuel
Thomas KATIKI (Bruxelles - Belgique)
Odette DOLOFIO (Paris)
Abel MAGBOTIADE (Paris)
Aristide MBLANENDJI (Paris)
Patrick NGUEREMBASSA (Lyon)
Dédé - Vianney MBOE (Orléans)
Adolphe PAKOUA (Amiens)
Mathias BEKANGBA (Paris)
La présidence de la séance a été assurée par François PASSEMA ENDJIAGO.
L’ordre du jour proposé ayant été approuvé à l’unanimité, le Président a procédé à un tour de table qui a permis à chaque participant de se présenter ainsi que la structure représentée.
Par la suite, les points inscrits à l’ordre du jour ont été abordés.
Les participants à la rencontre de concertation ont unanimement relevé que la désignation des individus appelés " représentants des Centrafricains de l’étranger " qui siégent au Conseil National de transition (CNT) ainsi que de ceux qui ont pris part au Dialogue National (DN) a manqué cruellement de transparence, elle s’est faite sur des bases subjectives, discriminatoires et anti-démocratiques.
Cependant, face à la diversité des éléments d’information portés à la connaissance de l’assemblée par différents participants et, après d’importants échanges et analyses, il a été majoritairement reconnu que cette situation de cafouillage s’explique essentiellement par la non organisation, la dispersion et/ou division des Centrafricains de l’étranger de manière générale, ceux de France et d’Europe en particulier.
En conséquence, les participants à la rencontre de concertation ont estimé inutile de revenir en arrière par une quelconque contestation de ces " représentants des Centrafricains de l’étranger ". Et, tout en relevant le fait que la loi étant l’œuvre des hommes et qu’elle peut être modifiée en cas de nécessité ; il a été jugé plus responsable et indispensable de travailler résolument pour une meilleure structuration de la communauté centrafricaine de l’étranger afin de palier une fois pour toute au vide organisationnel à l’origine de la question de sa représentativité au sein des institutions nationales avant, pendant et après la transition politique en cours.
Ayant objectivement fait le constat d’un vide organisationnel dans le domaine de la représentation des centrafricains de l’étranger, les participants à la rencontre de concertation ont unanimement adopté le principe de la création d’un organe de rassemblement de toutes les organisations représentatives des Centrafricains vivant à l’étranger.
Cet organe de rassemblement et de mise en synergie de toutes les ressources de la diaspora centrafricaine devra aussi jouer le rôle déterminant d’interface entre les Centrafricains de l’étranger et les pouvoirs publics tant en Centrafrique que dans les pays, régions ou Etats où résident des personnes d’origine centrafricaine.
Compte tenu de l’importance et de la complexité de la question, les participants à la rencontre de concertation ont décidé la mise en place d’un Comité de suivi chargé de réfléchir et de proposer un projet fiable et viable d’un organe fédérateur et/ou représentatif des Centrafricains de l’étranger.
Par souci de continuité et d’efficacité il a été voté à la majorité simple la transformation du groupe des associations et organisations à l’origine de la rencontre de concertation du 25 octobre 2003, en Comité de suivi ayant pour mission de :
Le mandat du Comité de suivi est limité à environ un mois, soit le 29 novembre 2003, date prévue pour la tenue de l’Assemblée Générale Constitutive.
L’ordre du jour étant épuisé, et personne ne demandant la parole, le Président a levé la séance à dix huit heures dix minutes.
Fait à Paris, le 26 octobre 2003
Sylvain DEMANGHO, Président du
CCF
François PASSEMA ENDJIAGO, Président du CACDCA
(Diffusion Internet: 28 octobre 2003)