BANGUI, 1er jan 2004 (AFP) - 11h43 - Le président centrafricain, François Bozizé, a estimé que 2004 "est la dernière ligne droite vers la normalité institutionnelle", lors de son discours radiotélévisé du Nouvel An à la Nation mercredi soir.
"L'année 2004 est la dernière ligne droite vers la normalité institutionnelle" en 2005 en Centrafrique, un pays où "la paix, ainsi que la sécurité des personnes et des biens revient, comme la stabilité", a estimé M. Bozizé, arrivé au pouvoir par la force le 15 mars 2003.
Après avoir renversé le président Ange-Félix Patassé, le général Bozizé a instauré un régime de transition associant tous les partis politiques au sein d'un "gouvernement de transition consensuelle".
Cette transition devrait s'achever fin 2004 ou courant 2005 par des élections législatives et présidentielle pluralistes.
Pour le chef de l'Etat, "2004 constitue une séquence essentielle pour le futur démocratique et la reconstruction de notre patrie", pays pauvre et enclavé d'Afrique centrale de 3,8 millions d'habitants marqué par des crises politico-militaires à répétition depuis 1996.
Il a souhaité que ses compatriotes contribuent à la réussite de cette "mission collective, précise et claire", qu'est "la réussite de la transition en 2004".
"Reconstruire à tout point de vue la République centrafricaine, a-t-il dit, est une mission de très longue durée, marquée par des étapes".
Par ailleurs, il a salué l'organisation du "recensement en cours de la population, qui contribuera à la mise à jour des listes électorales", et remercié l'aide internationale, notamment de l'Union européenne et de la Chine "pour leur concours technique et financier".