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ollectif des Centrafricains en FranceAssociation loi 1901 – J.O N°152 du 30.06.1984
COMPTE-RENDU DE LA 2EME RENCONTRE DES CENTRAFRICAINS EN FRANCE RELATIVE AUX ELECTIONS DE 2004/2005 EN CENTRAFRIQUE
Le Samedi 17 Juillet 2004 s’est tenue à Champigny sur Marne (région parisienne), la deuxième rencontre des organisations centrafricaines en France relative aux élections de 2004/2005 en Centrafrique.
Etaient présents ou représentés à cette Rencontre :
1 - Les partis politiques
Pour des raisons familiales imprévues, Clément MALOMA, représentant en France du Parti Démocratique Centrafricain (PDCA) n’a pu être présent et s’est excusé pour son absence.
2 - Les groupes ou organisations associatives
3 - Les personnes à titre individuel
Maître Léon OUANGANGO, Avocat au barreau de Paris
Clotaire SAULET SURUNGBA, Enseignant, militant syndicaliste
Leonard BIMAKO, Enseignant
Lors de cette 2ème Rencontre, deux principaux points ont été abordés :
- la constitution d’un cadre permanent de concertation relatif aux élections de 2004-2005,
- l’examen de la mise en place du Comité d’Ambassade.
Sur le premier point, après des échanges, des analyses et des propositions concrètes l’assemblée a décidé la création d’un organe ouvert, dynamique et non-contraignant dénommé : " Concertation des Centrafricains de l’Etranger relative aux Elections en Centrafrique ".
Trois principales missions ont été fixées pour cet organe :
La participation aux activités de la " Concertation des Centrafricains de l’Etranger relative aux Elections en Centrafrique ". est libre et ouverte à toutes les organisations ainsi qu’aux personnes d’origine centrafricaine. D’ores et déjà, tous les représentants des partis, des groupes ou organisations associatives et les individus présents à la rencontre du 17/07/2004 ont accepté d’être membres de la Concertation.
Sur le plan fonctionnel, la " Concertation des Centrafricains de l’Etranger relative aux Elections en Centrafrique " est composé de :
- Un Porte-parole (qui sera élu prochainement par les membres de la Concertation)
- Un Secrétariat (le CCF a été désigné pour assumer ce rôle)
Cet espace de concertation disparaîtra après la fin du régime de la transition consensuelle matérialisée par l’élection démocratique du nouveau Président de la République.
Afin de répondre à l’urgence du moment, un comité a été constitué pour établir un projet de lettre ouverte aux autorités centrafricaines concernant la place des Centrafricains de l’étranger dans la Constitution et le Code électoral. Il s’agit d’attirer l’attention des autorités sur la question de la représentativité effective des milliers de Centrafricains de l’étranger au sein de la future Assemblée Nationale.
Le comité de rédaction du projet de lettre ouverte est composé de :
Sur le deuxième point de l’ordre du jour concernant le Comité d’Ambassade, il a été réitéré aux partis politiques et associations l’urgence de faire parvenir à l’Ambassade Centrafricaine à Paris les décisions ou les attestations de leur reconnaissance par le Ministère centrafricain de l’Intérieur pour les premiers, les récépissés de leur déclaration de création sur le territoire français et copies de la publication au JO de la République Française pour les seconds.
Enfin, la rencontre s’est terminée par des échanges sur l’arrestation du journaliste Maka GBOSSOKOTTO, Directeur de publication du quotidien indépendant Le Citoyen. Pour la majorité des participants, loin d’être seulement liée à la plainte pour " diffamation " et " injures publiques " déposée contre lui par Monsieur Jean-Serge Wafio, l’arrestation et l’emprisonnement à Ngaragba de Maka GBOSSOKOTTO semblent découler d’une décision politique prise par les hautes autorités de l’Etat.
Fait à Paris, le 20 Juillet 2004
André FOKY-DOUNGOUMA
Secrétaire Général du CCF
Contacts
Tel : 06 88 64 40 61 / 06 64 72 39 35 – E.mail : collectif-des-centrafricains@wanadoo.fr