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CABINET DU PRESIDENT

 

DROIT DE REPONSE de PUN à propos de la mise en cause par Les Dernières Nouvelles N°38/39

Dans son n° 38/39 du 23 au 30 juin 2004, le journal bi-hebdomadaire Les Dernières Nouvelles publie en exclusivité un article intitulé « quand un leader politique sabote les biens de l’Etat ».

L’article publié en page 8 laisse à penser que Monsieur Jean-Paul NGOUPANDE, Président du PUN, ancien Conseiller Spécial du Président de la République, a abîmé la voiture de fonction qui lui a été affectée. Il l’aurait rendue dans un état si piteux qu’elle nécessite une réparation de 2 450 000 Francs.

La volonté de diffamer apparaît clairement dans ce soit disant « exclusif » :

pas un mot sur l’état de la voiture au moment où elle a été remise à Monsieur NGOUPANDE ; pas un mot non plus sur le détail des dégâts qui auraient été commis.

La vérité est pourtant toute simple.

La Nissan Patrol immatriculée 13 920 BG faisait partie d’un lot de voitures « récupérées » par les « libérateurs » et stockées au domicile du Président de la République au PK 12 (SASSARA). Aucun papier ne l’accompagnait, ni carte grise, ni assurance. Cette voiture qu’on peut qualifier de volée n’appartenait pas au parc auto officiel de la Présidence de la République.

Nous croyons savoir qu’elle était la propriété d’un projet du  Ministère de l’Agriculture.

Les « receleurs » avaient largement utilisé ce « butin de guerre » comme ils disaient avant que le Chef de l’Etat lui-même ne décide de l’affecter au Conseiller Spécial nouvellement nommé, qui n’avait pas de voiture de fonction.

Toutes les personnes de bonne foi qui travaillent à la Présidence ont pu constater l’état déplorable de ce véhicule, dont beaucoup disaient qu’il était indigne du rang de son utilisateur : amortisseurs, silent blocs et pompe à eau hors d’usage ; sièges indescriptibles de saleté et de détérioration ;  pas de climatisation, pas de roue de secours, pas de cric, etc.

Jean Paul NGOUPANDE a dû acheter  une batterie neuve, qui a d’ailleurs été restituée avec la voiture après sa démission.

A chaque fois qu’il posait le problème de la remise en état de ce véhicule, il se heurtait aux difficultés de trésorerie de la direction des affaires administratives et financières.

La seule réparation financée par la Présidence concerne une opération d’entretien courant : liquide frein, tête de pompe d’alimentation, deux filtres à gaz oil, deux filtres à huile et deux bidons d’huile de cinq litres chacun, pour un coût total de 75000CFA (Soixante-quinze mille francs CFA).

Toutes les autres réparations, comme les amortisseurs ou les silent blocs ont été effectuées aux frais de M. NGOUPANDE, qui a également acheté une roue de secours.

Chacun a pu constater que l’on voyait le Conseiller Spécial plus fréquemment dans son véhicule personnel que dans la soit-disant voiture de fonction.

Ceux qui s’amusent à ce petit jeu de la diffamation dans le cadre de la campagne électorale lancée par la marche du 19 juin 2004 doivent savoir deux choses :

1° Avant eux, d’autres ont cherché à salir Jean-Paul NGOUPANDE. Ils en sont restés pour leurs frais, parce que c’est un homme propre.

2° Le PUN connaît bien les prédateurs, vendeurs illicites de diamants et autres traficoteurs sur le dos de l’Etat. Le moment venu, notre Parti parlera. Mais ce sera avec des dossiers solides et non des ragots.

Pour le reste, la position constante du président du PUN est de ne pas porter plainte en diffamation contre des journalistes, même si cette diffamation est clairement établie comme c’est le cas ici.

Il est seulement demandé aux Dernières Nouvelles de publier le présent Droit de réponse, comme la loi l’y oblige.

 

Bangui, le 23 juin 2004

Le Directeur de Cabinet

Gilbert NZEOUANGO-LAI

Actualité Centrafrique de sangonet - Dossier 19