Projet de création du Conseil Représentatif et de Coordination des Centrafricains de L’Etranger (CRECCE)
Préambule
A l’initiative de
plusieurs organisations centrafricaines de France et d’Europe, une rencontre de
concertation sur la question de la représentativité des centrafricains de
l’étranger au sein des institutions en Centrafrique s’est tenue à Paris
(France) le 25 octobre 2003.
Lors de cette rencontre,
il a été unanimement relevé qu’après le changement de régime intervenu en
Centrafrique le 15 mars 2003, la désignation des individus appelés " Représentants des Centrafricains de
l’Etranger " qui siégent au Conseil National de Transition (CNT –
parlement provisoire) ainsi que de ceux qui ont pris part au Dialogue National
(DN) a manqué cruellement de transparence et qu’elle s’est faite sur des bases
subjectives, discriminatoires et anti-démocratiques.
Analysant les raisons de
cette situation de " cafouillage ", la majorité des participants ont
reconnu que cette dernière s’explique d’abord et avant tout par la non
organisation, la dispersion et/ou division des centrafricains de l’étranger de
manière générale, ceux de France et d’Europe en particulier.
Enfin, jugeant qu’il est
désormais indispensable de travailler résolument pour une meilleure structuration
et visibilité de la communauté centrafricaine de l’étranger afin de palier une
fois pour toute au vide organisationnel à l’origine de la question de sa
représentation au sein des institutions nationales, les participants à la
rencontre de concertation du 25 octobre 2003 ont pris l’engagement de la
création d’un organe de regroupement et de mise en synergie de toutes les
ressources de la diaspora centrafricaine. Cet organe devra aussi jouer le rôle
déterminant d’interface entre les centrafricains de l’étranger, les pouvoirs
publics tant en Centrafrique que dans les pays, régions ou Etats où résident
des personnes d’origine centrafricaine ainsi que tous leurs compatriotes qui
vivent à l’intérieur du pays.
La mission
d ‘élaboration et de soumission pour adoption du projet de l’organe a
créer a été confiée à un comité associatif de suivi composé de :
q
Association Solidarité
contre le Sida en Centrafrique – SOLISIDAC ;
q
Association des
Centrafricains en France, Europe et dans le Monde – ACFEM ;
q
Collectif des
Centrafricains en France – CCF ;
q
Comité d’Action pour la
Défense de la Démocratie en Centrafrique – CACDCA.
C'est ainsi qu'après
avoir élaboré le projet de l’organe à créer, à savoir : le Conseil Représentatif et de Coordination des Centrafricains de
L’Etranger – CRECCE, le comité associatif de suivi a soumis ce dernier à
l’approbation de l'assemblée générale qui l’a adopté à l'unanimité lors de sa
séance du 14 février 2004 à Paris (France).
C’est donc ce projet de
structuration des différentes composantes de la communauté des centrafricains
de l’étranger qui est présenté ici.
Il va de soi que le
projet de création du CRECCE, en ce qu’il porte l’espoir et la nécessité
impérieuse de l’inclusion démocratique et transparente des centrafricains de
l’étranger dans l’œuvre de développement socio-économique et politique du pays,
s’inscrit dans la logique de la re-fondation des institutions centrafricaines
après le régime de la " transition consensuelle " issu du 15 mars
2003.
C’est pourquoi, dans le
contexte actuel où se posent de sérieuses questions sur l’avenir politique et
institutionnel de notre pays, il importe de rendre visible nos revendications
pour une participation légitime et citoyenne aux défis nationaux que sont :
l’unité nationale, la restauration et le respect scrupuleux des principes des
droits de l’homme, de la démocratie et de la bonne gouvernance ainsi que la
lutte contre la pauvreté et pour le développement solidaire de toutes les
filles et de tous les fils de la Centrafrique.
1
– De la question des
étudiants centrafricains à l’étranger à la problématique des centrafricains de
l’étranger ou la diaspora centrafricaine
De l’indépendance de la
République Centrafricaine aux années 1980, en dehors de quelques centaines
d’étudiants et stagiaires envoyés dans des pays étrangers pour leurs études
ainsi que de petites communautés de centrafricains installées depuis très
longtemps dans certains pays africains : Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, Zaïre…,
les ressortissants centrafricains étaient très peu nombreux à l’étranger.
L’émigration des
Centrafricains dans le monde a réellement commencé aux alentours des années
1970.
Le renforcement du régime
dictatorial de Bokassa avec ses répressions violentes et meurtrières de toute
contestation politique ou syndicale, dont celle particulièrement sanglante du
coup d’Etat manqué des jeunes officiers de l’armée nationale en 1976 ; va
provoquer un vent de panique au sein de la population et créer un mouvement de
départ à l’étranger d’un nombre important de Centrafricains.
Parallèlement à ce
mouvement à l’émigration, les années 1970 seront aussi pour de nombreux
étudiants séjournant à l’étranger celles du choix de l’exil motivé par une
prise de conscience politique et l’engagement militant contre le régime Bokassiste.
Et, loin de prendre fin
après la chute de l’Empire en 1979, l’émigration centrafricaine va se
poursuivre de manière encore plus importante avec la reprise du pouvoir par les
militaires en 1981 et surtout au cours des évènements politico-militaires
auxquels le pays va faire face à partir de 1996 : mutineries de l’armée, coups
d’Etat manqués, rébellion militaire…
Ainsi, des années 1970 à
la fin 2000, se sont plusieurs milliers de ressortissants centrafricains qui
vont quitter leur pays pour aller s’installer dans d’autres pays.
Hétérogène et dynamique
dans sa composition et sa répartition géographique, l’émigration centrafricaine
est difficilement quantifiable (aucune étude ou statistique n’ayant été
réalisée sur la question). Cependant, on peut l’évaluer à plusieurs centaines
de milliers de personnes réparties de manière inégale sur les cinq continents.
Et, cette émigration comporte une caractéristique : l’immense majorité de ceux
qui ont choisi de partir n’a jamais cessé de s’identifier comme Centrafricain
et de poser des actes qui influent directement sur la situation du pays au
niveau national et international.
Alors que dans les années
1970, pour les étudiants centrafricains à l’étranger et leur organisation
représentative l’Union Nationale des Etudiants Centrafricains (UNECA), il était
question de bourses d’étude, de cursus universitaires, de diplômes, du retour
au pays et de l’intégration dans la fonction publique nationale ; les problèmes
posés par les Centrafricains de l’étranger sont non seulement d’un autre ordre,
mais ils sont très divers et variés
Ils tiennent à la fois de
:
la volonté de s’identifier, de s’organiser et d’agir comme
Centrafricains de l’étranger
la défense des droits nationaux et extra-nationaux
(exemple des bi-nationaux)
l’insertion socio-professionnelle
dans le pays d’accueil et la réinsertion au pays d’origine
la lutte contre les dictateurs et pour la démocratie et les
droits humains en Centrafrique
l’éducation et l’épanouissement des Centrafricains sur
les plans social, culturel, politique
la réalisation d’actions à caractère économique, social,
humanitaire " Ici et Là-bas "
la volonté de se faire représenter au sein des institutions
nationales centrafricaines, etc.
En Europe,
particulièrement en France où se trouve plusieurs milliers de centrafricains
(en fait la plus forte communauté centrafricaine à l’étranger après celle
d’Afrique), cette nouvelle problématique est à l’origine de plusieurs
organisations associatives et d’initiatives diverses qui vont participer à
l’évolution des membres de la communauté mais également du pays.
En Amérique, notamment
aux Etats-Unis et au Canada, où se sont installés
récemment un nombre relativement important de Centrafricains, on constate la
même volonté de s’organiser et d’agir collectivement autour des mêmes
problématiques.
Par conséquent, depuis
les années 1980, les Centrafricains de l’étranger seront à l’origine de
multiples initiatives en direction du pays : aides financières à la famille,
soutien à des micro-projets locaux, actions de
solidarité à caractère sanitaire ou social, investissements immobiliers,
création de sociétés… D’autre part, ils vont s’impliquer dans la lutte pour
l’avènement et la défense de la démocratie et des droits humains en
Centrafrique. Sur ce dernier point, la participation des Centrafricains de
l’étranger, notamment ceux de l’Europe (France, Belgique, Allemagne…) et de
l’Afrique (Congo, Gabon, Tchad, Burkina Faso, Togo…) a été forte et positive
dans le retour de la démocratie pluraliste sanctionnée par les élections libres
de 1993.
Pendant le combat pour le
retour à la démocratie et contre la dictature issue du coup d’Etat de septembre
1981, la mobilisation des Centrafricains de l’étranger au sein des
organisations telles que le Collectif des Centrafricains en France (CCF) et la
Coordination des Centrafricains pour la Convocation de la Conférence Nationale
(4CN) a été déterminante. C’est d’ailleurs au sein des 4CN, organisation
unitaire et démocratique de dimension nationale et internationale que le combat
contre le régime dictatorial de l’époque a pu être mené avec les résultats
positifs que tout le monde connaît.
Grâce aux actions
multiformes menées par les organisations représentatives, notamment le
Collectif des Centrafricains en France (CCF), l’Amicale des Ressortissants
Centrafricains en France (ARCA), l’Association des Centrafricains de Bordeaux
(ACB), l’Association des Centrafricains de Toulouse (ACT), l’Association des
Femmes Centrafricaines d’île de France (AFCIL), le Comité pour l’Information et
la Défense de la Démocratie (CIDD), les Sections des partis politiques
nationaux installés à l’étranger, etc. les Centrafricains résidant en Europe
ont pu participer massivement aux votes pour l’élection présidentielle de 1993
par le biais de l’ouverture d’un bureau de votes à l’ambassade Centrafricaine à
Paris.
Se préoccupant toujours
de l’intérêt de leur pays et de ses ressortissants, et devant la volonté des
autorités Françaises de procéder à la révision partielle des accords de
coopération signés en 1960 avec la Centrafrique, un Forum des associations et
organisations politiques centrafricaines s’est tenu à Lyon en 1994. Initié par
l’Amicale des Ressortissants Centrafricains en France (ARCA), ce Forum auquel
ont participé plus de 300 personnes venues de toute la France a décidé entre
autres, de déléguer des représentants de la Communauté afin d’aller attirer
l’attention des autorités nationales sur les aspects négatifs des propositions
Françaises. C’est dans ce sens que deux délégués ont été envoyés à Bangui.
Mais, force est de
regretter que malgré les promesses faites personnellement par le président de
la République de l’époque, lequel a reçu en audience officielle les deux
délégués de la Communauté, les autorités centrafricaines vont signer la
révision des dits accords en l’état. Ce qui va avoir pour conséquences
immédiates, une forte dégradation des conditions d’entrée et de séjours des
Centrafricains sur le territoire français ainsi qu’une précarisation de la
situation des anciens résidents.
Enfin, les Centrafricains
de l’étranger ont encore récemment démontré leur attachement au pays par leur
implication dans le combat aboutissant au changement de régime du 15 mars 2003
et l’instauration d’une transition consensuelle devant permettre le retour à
une démocratie véritablement pluraliste, citoyenne, participative et
respectueuse des droits humains. Dans ce cadre, le rôle joué par la
Coordination des Patriotes Centrafricains (CPC), créée à Paris le 7 décembre
2003 est unanimement reconnu comme déterminant. C’est au sein de cette
organisation conçue et animée en parfaite intelligence par des Centrafricains
de l’intérieur et ceux de l’étranger que les dernières actions ayant permis de
mettre un terme au précédent régime ont été planifiées et exécutées.
De tout ce qui précède,
on peut dire que dans leur immense majorité, les Centrafricains de l’étranger
sont attachés à leur pays d’origine et, ils ont un sens patriotique élevé. Par
leurs diverses initiatives en direction du pays, ils démontrent qu’ils se
préoccupent du sort de leurs compatriotes de l’intérieur ainsi que de l’avenir
de leur nation.
Cependant, malgré
l’importance de leur nombre, leur poids économique et financier (qui n’est pas
négligeable), leur capacité à influer de manière directe ou indirecte sur la
situation politique nationale… les Centrafricains de l’étranger ont un handicap
majeur : le manque d’une structure de mise en réseau, de coordination des
énergies, des moyens, des projets… et de représentation de toutes les composantes
de cette grande communauté.
C’est pourquoi, le défi
qui reste à relever est celui de la concrétisation de l’idée mainte fois
évoquée d’un organe fédérateur et représentatif de toutes les filles et de tous
les fils de Centrafrique éparpillés dans le monde.
2 – Le Conseil Représentatif et de Coordination des
Centrafricains de L’Etranger – CRECCE -
2.1 – De la nature, du but et des objectifs généraux
Le Conseil Représentatif
et de Coordination des Centrafricains de l’étranger (CRECCE) est une
Organisation Internationale non Gouvernementale. Laïque, non affilié à un
parti, courant ou pensée politique, le CRECCE est autonome et indépendant des
pouvoirs politiques et administratifs de l’Etat Centrafricain et des Etats
d’accueil des Centrafricains de l’étranger.
Cependant, certains
organes techniques ou administratifs qui seront créés par le CRECCE peuvent
avoir un caractère paritaire avec la participation dans leur gestion des
représentants des Etats, des collectivités territoriales, des organismes de
coopération internationale, etc.
Le but du CRECCE est
d’être : l’organisation de regroupement, de représentation et de coordination
des différentes composantes de la Communauté Centrafricaine dans le monde. A ce
titre, il est l'interface entre les Centrafricains de l’étranger et les
pouvoirs publics tant en Centrafrique que dans les pays où résident des
ressortissants Centrafricains.
De ce qui précède, le
CRECCE a pour objectifs généraux de :
q
Regrouper toutes les associations de ressortissants
Centrafricains à l’étranger
q
Regrouper toutes les personnes d’origine Centrafricaine
résident à l’étranger
q
Mettre en réseau et coordonner les différentes initiatives des
centrafricains de l’étranger
q
Représenter et défendre les intérêts nationaux et extra-nationaux des Centrafricains de l’étranger
q
Servir d’interface entre les Centrafricains de l’étranger et
les pouvoirs publics nationaux ainsi que ceux des pays où sont établis des
ressortissants Centrafricains
q
Mener des études, des réflexions, des recherches sur les problématiques
de l’expatriation des Centrafricains
q
Apporter son expertise dans le domaine de l’expatriation des
Centrafricains à tous ceux qui le souhaitent (pouvoirs publics, collectivités
locales, organisations internationales, etc.)
q
Créer et animer un réseau de dispositifs d’information, de
soutien et d’accompagnement des centrafricains de l’étranger ;
q
Œuvrer pour une représentation citoyenne et démocratique des
Centrafricains de l’étranger au sein de la Représentation Nationale
Centrafricaine (Assemblée Nationale).
2.2 – Du siège
Le siège du CRECCE sera
fixé à l’extérieur de la République Centrafricaine, particulièrement dans un
pays étranger démocratique, respectueux des droits de l’homme et du Citoyen, et
où est durablement établie une forte communauté de ressortissants
Centrafricains.
2.3 – Des organes et du fonctionnement
Les organes de base du
CRECCE sont :
Les Réseaux Nationaux
Les Coordinations
Régionales
L’Assemblée Générale
Le Conseil
d’Administration
Les Réseaux Nationaux
Structures de base du
CRECCE les Réseaux Nationaux représentent les pays où
sont établis les Centrafricains. Par exemple : les Centrafricains de France
constituent le Réseau National du CRECCE/France, ceux de Belgique : le Réseau
National du CRECCE/Belgique, ceux du Tchad : le Réseau National du
CRECCE/Tchad, ceux du Gabon : le Réseau National du CRECCE/Gabon… ainsi de
suite.
Peuvent adhérer aux
Réseaux Nationaux du CRECCE, les associations de ressortissants Centrafricains
légalement constituées ainsi que les personnes physiques d’origine
Centrafricaine qui ne se reconnaissent pas dans les associations ou ne sont pas membres d’une association centrafricaine.
Chaque association membre
du CRECCE garde son autonomie et son indépendance. Elle a la liberté et le
droit de continuer à conduire toutes ses activités selon ses propres statuts et
règlements.
Les Coordinations
Régionales
Elles représentent les
cinq continents : Afrique, Amérique, Asie, Europe et Océanie.
Chaque Coordination
Régionale est constituée par l’ensemble des Réseaux Nationaux d’un continent.
Ainsi on aura cinq Coordinations Régionales :
Coordination
Régionale/Afrique (composée par tous les Réseaux Nationaux représentant les
pays du continent africain).
Coordination
Régionale/Amérique (composée par tous les Réseaux Nationaux représentant les
pays du continent américain – les deux Amériques et le Canada).
Coordination
Régionale/Asie (composée par tous les Réseaux Nationaux représentant les pays
du continent Asiatique).
Coordination
Régionale/Europe (composée par tous les Réseaux Nationaux représentant les pays
du continent européen – y compris la Russie).
Coordination
Régionale/Océanie (composée par tous les Réseaux Nationaux représentant les
pays du continent Océanien).
L’Assemblée Générale
Instance suprême et
souveraine du CRECCE, l’Assemblée générale est le lieu où les membres procèdent
à des délibérations sur les orientations, les programmes d’action ainsi que la
validation des bilans et des comptes financiers. L’Assemblée générale se réunie
chaque deux (2) années. Elle est composée par les délégués de toutes les
Coordinations Régionales.
Le Conseil
d’Administration
Emanation de l’Assemblée
générale, le Conseil d’Administration a la charge de l’administration, de la
gestion et du suivi des activités du CRECCE. Il est dirigé par un bureau
composé de neuf (9) membres élus de manière démocratique et transparente par
les délégués de toutes les Coordinations Régionales réunis en Assemblée
générale.
Le mandat des membres du
Conseil d’Administration est de quatre (4) années renouvelable une fois. Le
bureau du Conseil d’Administration se compose de la manière suivante :
1 Président
2 Vice-président
1 Secrétaire Général
1 Secrétaire Général-adjoint
1 Trésorier Général
1 Trésorier Général-adjoint
1 Chargé des affaires économiques et sociales
1 Chargé des affaires culturelles et artistiques.
2.4 - Des ressources et moyens
La première ressource du
CRECCE proviendra de ses membres par la mise à disposition de leurs
compétences, leurs savoirs, leurs réseaux… et le versement régulier de leurs
cotisations.
D’autres ressources
pourront être recherchées pour permettre au CRECCE de fonctionner : les
subventions de l’Etat Centrafricain, les subventions des Etats ou collectivités
territoriales de résidence des Centrafricains, les subventions des organismes
de coopération internationale, les aides, dons et legs des personnes morales ou
physiques, les produits des activités que pourra développer l’organisation…
De manière générale,
toutes ressources autorisées par la loi pourront être sollicitées par le
CRECCE.
3 – Les différentes étapes du projet
Présentation, amendements
et adoption du projet de l’organe à créer.
Mise en place d’un
nouveau Comité de Suivi ayant pour mission : la finalisation du projet. Ce
Comité dont le nombre des membres est fixé à cinq (5) sera composé comme suit :
1 Président
1 Vice-président
1 Secrétaire
1 Responsable financier
1 Responsable de la Communication
Le Comité de Suivi devra
avoir en son sein quatre (4) responsables d’associations des Centrafricains de
l’étranger et une (1) personne physique d’origine centrafricaine
non membre d’une association centrafricaine de l’étranger et d’un parti
politique centrafricain régulièrement enregistré par les Autorités Nationales.
Rédaction d’un projet de
statuts et des dispositions réglementaires du CRECCE en s’appuyant sur le
projet adopté en février 2004.
Soumission et amendements
du projet de statuts et des dispositions réglementaires du CRECCE lors d’une
Assemblée générale convoquée à cette fin.
Mise en place des organes
de base du CRECCE, à savoir : les Réseaux Nationaux et les Coordinations
Régionales.
Convocation d’une
Assemblée Générale Constitutive pour la création officielle du CRECCE. Lors de
cette AGC, les dispositions statutaires et réglementaires du CRECCE seront
définitivement adoptées et la direction de l’organisation sera mise en place
par la désignation démocratique et transparente des membres du premier Conseil
d’Administration et du Bureau.
L’Assemblée Générale
Constitutive se déroulera à Bangui - République Centrafricaine, si toutes les
conditions nécessaires sont réunies. Si tel n’est le cas, elle sera alors
organisée dans une ville à l’étranger où les délégués de toutes les
Coordinations Régionales pourront s’y rendre facilement.
Liste non exhaustive des
associations des ressortissants Centrafricains de l’étranger répertoriées par
le Comité de Suivi.
1.
Association des
Travailleurs Centrafricains en France
3.
Association pour
l’Insertion des Migrants Centrafricains en France et en Europe
4.
Association des
Centrafricains en France, Europe et dans le Monde
5.
Association des
Centrafricains de Bordeaux
6.
Association des
Centrafricains de Nantes
7.
Association des
Centrafricains de Toulouse
8.
Association des
Centrafricains de Strasbourg
9.
Association des
Centrafricains de Montpellier
10.
Association des Centrafricains de Orléans
11.
Association des Etudiants et Stagiaires Centrafricains au Maroc
12.
Association des Familles des Victimes de la Dictature en
Centrafrique
13.
Association des Femmes Centrafricaines d’îles de France
14.
Association des Femmes Centrafricaines de Reims
15.
Association Solidarité des Familles Centrafricaines
16.
Association Convergence et Solidarité 2000
17.
Association Culturelle Centrafricaine d’Entraide
18.
Actions pour la Centrafrique
19.
Actions pour la Promotion Rurale dans la région de l’Ouham, l’Ouham Pendé
20.
ASAPAC
21.
Association Gongoro
22.
Association Kota Kéké
23.
Association As de Coeur
24.
Association A VUVU
25.
Association Culturelle et Sportive des Centrafricains de Lyon
26.
Centrafrique France Solidarité
27.
Centrafrique Sans Frontière
28.
Cercle Perspectives et Actions
29.
Collectif des Centrafricains en France
30.
Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en
Centrafrique
31.
Comité pour l’Information et la Défenses de la Démocratie en
Centrafrique
32.
Convivialité, l’Amitié Utiles à la Solidarité et à l’Entraide
33.
Club DIOGENE
34.
Front pour la Restauration de l’Unité Nationale et la
Démocratie
35.
Groupe de Réflexion, d’Action et de Proposition
36.
Initiatives Economiques Centrafricaines
37.
Mouvement pour l’Unité et le Renouveau
38.
Organisation Centrafricaine d’Actions Sociales
39.
Santé et Vie les Enfants de Centrafrique
40.
Solidarité contre le Sida en Centrafrique
41.
SODEBOS
42.
Union des Etudiants et Stagiaires Centrafricains au Sénégal
43.
Union France Afrique contre la faim pour l’éducation et la
Santé
44.
Yanga Ti Sangö Ti
Bê Africa, etc.
(diffusion
sur sangonet : 11 août 2004)