La République Centrafricaine ne peut indéfiniment compter sur des aides extérieures pour gérer ses propres affaires, pour boucler sa ligne budgétaire, pour nourrir, éduquer et soigner ses enfants. Bê-Africa n'est pas démunie. Elle possède toutes les potentialités indispensables et suffisantes. Il suffit de jeter les eaux usées de la cuisine là où il faut, et le lendemain on peut récolter de belles tomates ou recueillir de jeunes pousses de manguiers... Tout le monde peut le constater en Centrafrique depuis la forêt dense au sud jusqu'au nord dans la savane boisée aux hautes herbes.
Plus de 33 millions de dollars de contributions à la reconstruction en Centrafrique ont été annoncés lors d'une réunion extraordinaire de deux jours des donateurs internationaux qui s'est achevée aujourd'hui au Siège de l'ONU. Parrainée conjointement par l'ONU, le Programme de l'ONU pour le développement (PNUD), et le gouvernement allemand, la réunion avait pour objet principal de recueillir les fonds destinés à financer les programmes de restructuration des forces armées gouvernementales et de réinsertion du personnel militaire dans la vie économique du pays, en vertu d'une résolution du Conseil de sécurité. La délégation de la République centrafricaine était dirigée par Anicet-Georges Dologuélé, premier ministre. (Bureau des Nations Unies, New York, le 16 mai 2000)
Une dépêche de l'AFP datée du 16 mai à 22h54 précise : " La France a offert 14 millions de dollars sur trois ans pour restructurer les forces armées de Centrafrique afin d'aider à consolider la paix dans ce pays, a déclaré mardi un responsable militaire français.
Cette offre a été faite lors d'une conférence de deux jours à l'ONU visant à réunir des fonds pour accélérer les réformes en Centrafrique, théâtre de mutineries militaires à répétition en 1996 et 1997.
Une mission de maintien de la paix de l'ONU (MINURCA), ayant succédé en 1998 à une force africaine, s'est achevée le 15 février après avoir assuré la réconciliation nationale et l'organisation d'élections générales, conformément aux accords de paix de Bangui de janvier 1997.
Considérée comme un des succès de l'ONU sur le continent africain, la mission de l'ONU n'a toutefois pas mené à bien la réforme de l'armée, une nécessité après les nombreux coups d'Etat survenus dans ce pays depuis son indépendance en 1960.
"Il s'agit de restructurer l'armée sur une base multi-ethnique", a déclaré à l'AFP le général Jean-Philippe Roux, directeur de la Coopération militaire et de défense au ministère des Affaires étrangères.
La réforme doit permettre de surtout dissoudre la garde présidentielle (1.200 soldats), de renforcer les forces armées (FACA) en les faisant passer de 3.000 à 4.200 hommes, de démobiliser les forces para-militaires et de récupérer les armes.
La restructuration de ses forces est estimée par la Centrafrique à 50 millions de dollars sur trois ans.
A l'initiative de l'Allemagne, la conférence a réuni lundi et mardi le Premier ministre centrafricain Anicet Georges Dologuele, les pays donateurs, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et des agences de l'ONU.
Un autre son de cloche donné par BIDA à la table des bailleurs de fonds
<< Quel courage!
Encore une fois BRAVO BIDA...!
La grande messe de notre PM bien-aimé a finalement capotée grâce à BIDA qui vient de s'offrir une sortie américaine.
Bida s'est invité à la table des bailleurs de fonds consacrée à "la restructuration des FACA. Malgré quelques mesures de précautions, il a pu prendre la parole et donné un autre son de cloche, qui a plus que plu. Car BIDA a convaincu plus d'un diplomate sur les bien-fondés de ses "allégations".
La preuve?
Sur les 100 millions de dollars souhaités seulement 32 millions de dollars accordés par la France et 3 millions par l'Allemagne. Au total 35 millions promis mais qui ne seront pas décaissés de si tôt!
Pourquoi?
Parce que les autres pays ont souhaité vérifié les "allégations de BIDA" (propos de DOLOGUELE qui condamna ainsi l'acte patriotique posé, par ce jeune homme si courageux, pour convaincre les diplomates onusiens rassemblés pour la cause.)
BIDA est intervenu au nom du COLLECTIF DES OPPOSANTS CENTRAFRICAINS EN EXIL...
Retenez bien cette dénomination C.O.C.A.E.
Ce Collectif sera t-il aussi renversant que la COCA de nos amis Colombiens? Ou seulement pétillant comme le Coca-Cola affectionné de nos amis Ricains.
Bref! 35 millions sur 100 souhaités, n'est-ce pas un fiasco? Encore 65 millions de dollars à trouver. Mais où ?
Pauvre Dologuélé! Combien as-tu payé la boîte française de Communication, pour les dossiers et la vidéo présentés aux bailleurs? Cette belle vidéo, loin des réalités centrafricaines, a privé combien de malades de soins dans nos mouroirs? A privé combien de .....
La liste sera longue mais nous connaissons tous nos problèmes.
Même si certains veulent bien l'ignorer.
Nul n'est besoin de vous rassurer sur la colère de Dologuélé. Heureusement qu'il n'a pas fait son stock d'Adalate.
Plus sérieusement, il a encore servi la chansonnette de notre compositeur hors paire, Yabouet-Bazoly. Eh, oui! Il a osé soutenir, et çà devant ces diplomates que "ces opposants sont loin de la réalité du terrain". Coincé, il franchit le pas en déclarant que les "problèmes internes à la République Centrafricaine peuvent être débattus en Centrafrique..." .... Et patati, et patata... "Ce ne sont pas des patriotes"...
Donc vous qui osiez me lire, vous commettez un acte grave, en vous rendant complice d'acte criminel causé par les ASSASSINS DU CYBER CENTRO WORLD.
Nous devons absolument continuer. En renforçant la brèche ouverte par les Citoyens Centrafricains qui se battent ici et là.
BIDA BRAVO!
Henri GROTHE >>
Date: Wed, 17 May 2000 01:12:00 +0200
Reply-To: kodro@egroups.fr
Subject: [kodro] BRAVO BIDA... !