7 juillet - Dans une déclaration présidentielle publiée à l'issue de leurs consultations dans la matinée, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU se sont félicités des progrès réalisés dans l'application des Accords de Bangui et du Pacte de réconciliation nationale, tout en exprimant leur préoccupation devant les informations qui font état d'une multiplication des exécutions sommaires perpétrées en toute impunité en Centrafrique. En outre, les membres du Conseil accueillent avec satisfaction la mise en place par la Représentation de l'ONU en Centrafrique de programmes de formation destinés à familiariser les forces de l'ordre locales avec les concepts des droits de l'homme et du droit humanitaire international. Cette déclaration fait suite à un exposé sur la situation en Centrafrique et les activités du Bureau de l'ONU dans ce pays présenté au Conseil par un haut fonctionnaire du Secrétariat.
(Nations Unies, 7 juillet 2000)
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Le Conseil de sécurité de l'ONU est "préoccupé" par les violations des droits de l'homme commises en Centrafrique, a déclaré vendredi la présidente du Conseil.
Les membres du Conseil "sont gravement préoccupés par l'augmentation des informations faisant état d'exécutions sommaires et sans jugement, ainsi que par l'impunité apparente des auteurs de ces graves violations des droits de l'homme", a dit aux journalistes l'ambassadeur de Jamaïque, Mme Patricia Durrant, qui préside le Conseil en juillet.
Le Conseil s'est toutefois dit "satisfait des progrès réalisés dans la mise en oeuvre des accords de Bangui et du pacte de réconciliation national", selon la présidente.
Les accords de Bangui, signés en janvier 1997, avait mis fin aux troubles dans ce pays, l'un des plus pauvres du continent, après trois mutineries successives d'une partie de l'armée en 1996-97.
Les membres du Conseil ont salué les programmes de sensibilisation aux droits de l'homme et au droit humanitaire international pour la police et l'armée, organisés par l'ONU.
Ils ont aussi "appelé les autorités centrafricaines à continuer leurs efforts pour mettre en oeuvre des réformes économiques et financières" et à lutter contre la corruption, a ajouté Mme Durrant.
(AFP, New York, 7 juillet 2000)