Centrafrique : La gabegie, le pillage et la mal gouvernance continuent

Ah! ces Munzu Vuko dans leurs costumes et cravates ont si chaud en RCA, terre bénie des Dieux, qu'ils ne peuvent travailler que dans des bureaux et enceintes climatisés. Un environnement qui leur rappelle un peu, le climat des pays du nord, où ils ont appris comment dépouiller efficacement et rapidement leurs propres peuples, les peuples africains !!!

Ils font illusion dans leurs bureaux à Bangui. Savent-ils comment vivent nos compatriotes ?

Les avez-vous vus débarquer à l'aéroport de Roissy dans leurs accoutrements ? Enfin bref.

Revenons à, comment dites-vous ? Oui, l'interpellation.

Au fait, qui donc devrait être interpellé par toi, par moi, par le peuple : PATASSE ou DOLEGUELE ?

Une autre question : Où sont passés les milliers de tonnes de pétrole offerts par Kadhafi à la RCA ???

Patassé partira tout autant que les prédateurs qui ont saigné notre pauvre pays depuis 1960. Je n'en doute pas.

Ce qui me hante c'est cette culture d'impunité dans laquelle baigne la RCA.

A ce message que je vous ai transmis vendredi, je voudrais ajouter un oubli ou information communiquée par un ami Français sur la dispersion du patrimoine impérial de Jean-Bedel Bokassa 1er, (patrimoine de la RCA qu'on le veuille ou non).

Figurez-vous que la tunique, l'épée, les chaussures et autres effets du sacre de Bokassa ont été vendus aux enchères vendredi après-midi 13 octobre 2000 en France. Assurément, cette France dont les dirigeants nous mènent en bateau...

La vente a eu lieu à Montpellier. La tunique (robe ) a été mise à prix à 150.000 F.

Je demande à tous ceux qui ont une information sur ces enchères de la partager.

Que sont devenus la couronne, et autres attributs impériaux y compris les bijoux ???

Les compatriotes qui ne comprennent rien à l'histoire ou qui n'y attachent aucun prix répondront très vite comme d'habitude "qu'on n'a rien à foutre avec les habits de Bokassa en ces temps difficiles pour les paysans centrafricains" Je ne souhaite pas y répondre d'avance.

Balao

JB


Le costume impérial de Bokassa n'a pas trouvé preneur

Les vêtements d'apparat portés par Jean-Beel Bokassa lors de son sacre comme empereur de Centrafrique, en 1977, n'ont pas trouvés preneur lors d'une vente aux enchères organisée samedi après-midi à l'hôtel des ventes de Montpellier (Hérault).

Les vêtements avaient été mis à prix à 150.000 ff par le commissaire-priseur André Billy. Mais, dans la salle, personne, même pas l'un des nombreux antiquaires présents, n'a levé le doigt pour les faire siens.

Après trois minutes de silence, le commissaire-priseur a annulé la vente.

Les tenues de Jean-Bedel Bokassa et de son épouse Catherine étaient mis aux enchères par un particulier qui a tenu à garder l'anonymat.

Dans la salle des ventes, une rumeur circulait samedi, selon laquelle les vêtements signés Lanvin auraient été confectionnés en réalité par Olivier Brice, un couturier-sculpteur illuminé de Viols-le-Fort (Hérault), aujourd'hui décédé.

(AFP, Montpellier, samedi 14 octobre 2000 - 19h12)


Actualité Centrafrique - Dossier 3