Expo 2000 de Hanovre : opération Centrafricaine en demi teinte ou franc succès (?).
Le Conseiller spécial à la Présidence chargé de la communication souligne et signe sous un pseudonyme, dans les colonnes de l'Echo de Centrafrique, le succès de l'opération montée à Hanovre en Allemagne. Mais au contraire, des témoignage concordants tendent à soutenir une position inverse; il s'agirait bien d'un échec : non seulement la délégation pléthorique a créé quelques incidents protocolaires et consulaires, l'opération n'a financièrement rien apporté à la République Centrafricaine comme escompté (pour le moment).
Une polémique s'instaure. Prosper N'Douba donne le ton par presse interposée. L'équipe de Kodro sous la direction de Henri Grothe et des lecteurs s'expliquent sur la présence centrafricaine en Allemagne.
La controverse peut continuer indéfiniment. Ce qui est certain, les syndicats réclament sans relâche le paiement d'au moins 12 mois d'arriérés de salaires. La population souffre. Elle attend une réponse convaincante aux cris de douleurs lancés. La crise économique et sociale risque de se transformer en pandémie.
Date: Wed, 8 Nov 2000 12:55:35 +0100
<<
Certains compatriotes, c'est bien connu, adorent ce sport favori d'auto flagellation qui consiste à se faire un nom ou une réputation dans l'opinion publique par le dénigrement de leur propre pays et de ses dirigeants dans les médias.
C'est exactement l'exercice auquel vient honteusement de se livrer un fils de Centrafrique qui, non content de porter un patronyme, pourtant déjà suffisamment célèbre puisque le père est membre de l'actuel gouvernement, au sujet de la Journée Nationale de la République Centrafricaine du 28 Octobre 2000 à l'EXPOSITION UNIVERSELLE de HANOVRE en Allemagne Fédérale.
Cette Journée, on le sait, a été rehaussée avec honneur et succès, par le Président de la République, Chef de l'Etat, son Excellence Ange Félix PATASSE qui a tenu à être personnellement présent. De même, beaucoup de responsables des ministères du tourisme, de la culture, de l'environnement, de la Présidence, de la Primature, de la Chambre de Commerce et d'autres compatriotes, dont des opérateurs économiques du secteur privé ainsi que des dirigeants de certaines sociétés d'Etat en cours ou à privatiser, ont également fait le déplacement et avaient activement pris part aux préparatifs ayant permis la réussite de notre journée nationale, sous l'admirable gestion de notre Commissaire Général, Roger POGUY MAGINEAUD.
Par un simple hasard de calendrier, le même jour où a paru dans le Journal LE CITOYEN n° 966 l'article signé d'un certain Henri GROTHE qui donnait sa version malveillante de la Journée Nationale de Hanovre, la Télévision nationale devait diffuser après son journal du soir, le reportage de l'équipe de la Presse Présidentielle qui a suivi le séjour du Chef de l'Etat et de sa délégation. Les téléspectateurs ont vu des images qui parlaient d'elles-mêmes et qui ont montré aux gens de bonne foi que notre pays n'a pas fait piètre figure et que bien au contraire, son stand à Hanovre valait bien non seulement le détour mais qui, mieux que le Président de la République, pouvait vanter et vendre les potentialités et ressources de la République Centrafricaine.
C'est quasiment un précédent que la participation de notre pays à une manifestation internationale aussi importante que l'Exposition Universelle ait connu un tel succès dont nous n'avons pas à rougir, bien au contraire. L'attrait que n'a cessé d'exercer notre stand sur les visiteurs du monde entier depuis cinq mois, et qui ne s'est pas démenti le jour de la Journée Nationale, surtout avec la présence du Président de la République, a placé notre pays, comparé à ceux de notre dimension, parmi les pays dont le stand a été le plus apprécié et fréquenté.
Le séjour du Président de la République n'a été émaillé d'aucun incident diplomatique. Aucun "intrus" n'a joué au "pique-assiette" pendant le dîner offert par le Chef de l'Etat aux amis et invités de la RCA. Au point qu'on finit par se demander de quelle journée nationale parle Henri GROTHE et ses amis du CITOYEN. Si c'est celle du 28 Octobre 2000 à Hanovre, en vérité, elle a été plutôt une réussite sur toute la ligne et tous les Centrafricains dignes de ce nom doivent s'en féliciter et s'en réjouir, n'en déplaisent à certains.
Fait à Bangui le 8 Novembre 2000
Etaient présents à HANOVRE :
La Ministre du Tourisme
La Ministre de la Culture
Le Ministre de l'Environnement, des Eaux et Forêts Chasses et Pêches
Le Conseiller Spécial chargé de la Communication Porte-Parole de la Présidence de la République
Le Conseiller Economique et Financier à la Présidence de la République
Le Président du Comité ad hoc de la Chambre de Commerce
>>
Date: Wed, 8 Nov 2000 15:01:58 +0100
Subject: [kodro] Fw: [be-africa]
PATASSE A HANOVRE
Avant de "reprendre la craie", je vous laisse le soin de disséquer la première réaction publique à notre "Communicant lacanien", Prosper N'Douba.
Au détours d'une phrase, nous comprenons que Louis ne fréquente pas que des Centrafricains respectables (Lionel...) ça on s'en serait douté! Il n'évite pas non plus de discuter de politique-politicienne avec d'autres, même s'ils sont membres du gouvernement Patassé, ça encore, il n'avait pas besoin de nous le dire. Car toutes les semaines, comme d'autres amis de la Centrafrique d'origine française, il doit rendre compte à Don Simon de ce qu'il aurait vu, entendu et...appris auprès des indigènes de la place.
Je ne sais pas si le "Communicant Lacanien" a déjà déjeuner, moi si!
Si tel est le cas, notre ami Louis vient de lui servir la soupe pour son dîner ... Quand la bête est débusquée, elle saute sur tout ce qui bouge...
Je dois préciser que le Lionel dont il est question est bien celui que certains connaissent. Lionel Gangréngbo qui s'est muté en Lionel Ganbéfio... Patron de l'Echo de Centrafrique... dans lequel intervient souvent N'Douba Prosper sous d'autres patronymes ...
Hier ils avaient bouffé avec Kolingba. Aujourd'hui avec Patassé.
Demain, faisons de sorte qu'ils ne minent plus les efforts des Centrafricains pour une responsabilisation collective.
Car ce sont ces "cube-maggis", ces "Téparos", ces fossoyeurs de la Liberté qui minent durablement les initiatives citoyennes...
Bonne lecture!
[Henri GROTHE]
----- Original Message -----
From:
Louis GelinBravo Prosper,
Je crois que tu as cloué le bec à ce provocateur irresponsable d'HG d'une manière définitive. Sais-tu qu'il y a moins d'une semaine, à Bangui, une personnalité éminente et respectée de Bangui, de surcroit collègue du papa d'HG, et non suspecte d'amitiés avec le MLPC ou le pouvoir en place, m'avais tenu des propos identiques à ce que tu écris dans ton communiqué. L'attitude de cet HG est tout-à-fait inqualifiable d'oser ainsi profiter de l'impunité que permet l'internet pour diffuser des propos qui n'auraient jamais du sortir de la poubelle de laquelle ils ont été extraits. On condamne les sites pédophiles ou pronazis. Mais qu'attend-t-on pour condamner les émanations délétères des gens de Kodro.
Encore une fois, bravo Prosper (et mes amitiés à Lionel)
[Louis]
Date: Fri, 10 Nov 2000 22:31:35 +0100
Reply-To: kodro@egroups.fr
Subject: [kodro] A PROPOS DE LA JOURNEE CENTRAFRICAINE DE HANOVRE
A PROPOS DE LA JOURNEE CENTRAFRICAINE DE HANOVRE
----------
L'échec est la règle, le succès l'exception !
Tel est le standard qui sert à évaluer les performances des autorités centrafricaines.
Pourquoi alors devons-nous dépenser tant d'énergie pour démontrer le caractère parfaitement improductif et stérilisant des nombreux déplacements du chef de l'Etat ? Et si un jour quelqu'un arrive à constater la moindre infinitésimale retombée positive du fameux "succès " de cette journée centrafricaine à l'Exposition Universelle de Hanovre, c'est à Roger Poguy qu'il faut la devoir et non à la présence du chef de l'Etat et de sa délégation.
Henri Grothe, dans l'article incriminé, n'a fait que stigmatiser des comportements ubuesques d'indignité couramment observables, dans les rangs de la délégation présidentielle lors des déplacements à l'extérieur du pays. Prosper N'Douba a cru bon répondre.
En dehors de l'affaire de l'"intrus pique-assiette ", il n'y a nulle trace d'information factuelle susceptible de démentir sinon d'amoindrir la teneur des faits relevés. Les compatriotes savent que le plumitif de la Présidence, Conseiller spécial chargé de la communication, est un familier de la sémiologie, de par sa formation universitaire. Lorsqu'il écrit que la journée "a été plutôt une réussite sur toute la ligne ", les compatriotes qui veulent se livrer à l'exégèse de ce texte comprennent que "plutôt " épouse, ici, le sens de "passablement, assez ". Et ce n'est pas la presse présidentielle qui amènera les téléspectateurs avisés de Bangui à prendre des vessies pour des lanternes. Elle fait de la propagande, mais ne produit aucunement de l'information.
Le président Eyadéma s'est également rendu à Hanovre. Lui, a eu droit à une grande couverture médiatique des grandes agences de presse et des chaînes de télévision internationales. Le président centrafricain n'a été couvert que par sa propre presse. A chacun son destin et il est vrai que l'un est président de l'Oua et l'autre chef d'État d'un pays dont les fonctionnaires ne sont plus payés depuis bientôt deux ans
Existe t-il à l'extérieur de notre pays, un groupe de compatriotes qui passent leur temps à dénigrer leur propre pays ?
Hélas ! La vérité est bien connue. Et elle est cruelle ! Ce sont les dirigeants centrafricains, eux-mêmes, qui se vautrent dans l'auto-dénigrement. L'illustration en est fournie par les nombreux scandales que nous nous permettons, par devoir, de rappeler au bon souvenir du Porte-parole de la Présidence : l'affaire des photos à l'effigie du chef de l'Etat, la tentative foireuse de mobilisation de fonds d'origine mafieuse, l'affaire Zongo-Oil, etc.
L'irresponsabilité, l'incurie et le cynisme dont ils font preuve ont plongé le pays dans un profond pathos (plus de seize mois d'arriérés de salaires, rupture de mouvements de flux financiers avec l'extérieur, clochardisation des fonctionnaires et des étudiants boursiers). Lorsqu'ils promettent la croissance économique, cela se traduit par la croissance de la pauvreté ; lorsqu'ils parlent de "miel, lait " des "millions de tonnes de pétrole ", on sait désormais que ce ne sont là que des paroles hallucinatoires et oniriques destinées aux dupes.
Le patati, patata du chef de l'Etat sur les dix millions $ US, l'exubérance sur le "Ngakutu ", sur l'avion Concorde et sur les autres "japonaiseries " relèvent plutôt du delirium tremens .
Du reste, dans cette réponse de Prosper N'Douba, nous apprenons que Henri Grothe "porte un patronyme déjà suffisamment célèbre, son père est membre de l'actuel gouvernement ".
De l'avis du Conseiller spécial, le compatriote Henri, en pointant les dérives des gouvernants centrafricains, verserait dans "l'auto-flagellation ". Même si elle peut heurter la conscience moderne des êtres pensants, cette conception, au demeurant archaïque et médiévale, est logique de la part de nos boulimiques centrafricains qui ont une pratique patrimoniale et lignagère du pouvoir. La preuve ? La Primature est peuplée de jeunes gens qui baignent dans la "tontonmania " à l'égard de leur tonton, président de la République.
Se soustraire au rituel de "la tontonmania " est, de l'avis du Conseiller spécial, un crime de "lèse-papa " ou de "lèse-tonton ". Mais chacun assume son choix, c'est ce que fait Henri Grothe. Prosper N'Douba devra pouvoir assumer le sien au lieu de proférer des menaces à peine voilées.
Ainsi vogue la galère centrafricaine !
Date: Sun, 12 Nov 2000 03:56:20 +0100
Reply-To: kodro@egroups.fr
Subject: [kodro] A PROPOS DE LA JOURNEE CENTRAFRICAINE DE HANOVRE (2)
A PROPOS DE LA JOURNEE CENTRAFRICAINE DE HANOVRE (2)
N'DOUBA PRIS EN FLAGRANT DELIT DE MENSONGE
Serge BOZANGA, Henri GROTHE, Jean-Claude LENGA
----------
Érigé en système de gestion, même soutenu par un argumentaire mensonger, l'amateurisme affligeant des Kota-zo de la Présidence centrafricaine dessert les supposées francs succès du régime dictatorial de Bangui. Le délit de mensonge, ici constaté par tous, déstabilise davantage leurs auteurs en accréditant le sentiment fort de discrédit dont souffre les affameurs de Bangui.
En réagissant à notre compte-rendu sur le voyage présidentiel de Hanovre, M. Prosper N'Douba vient de mentir par action et par omission. Car des faits étayent et confirment nos allégations.
Premièrement, le voyage du président Patassé n'a pas été l'objet d'une quelconque préparation par les services diplomatiques et afférents de la Présidence (protocole, communication, presse, &) ; d'où les nombreux couacs enregistrés. Deuxièmement, les comportements, dignes des personnages d'Ahmadou Kourouma ou de Wolé Soyinka, des personnalités centrafricaines lors des déplacements présidentiels ou d'autres voyages de personnalités pointant à la Primature, et, dans le cas nous concernant, de la cohorte présidentielle de Hanovre, discréditent effectivement la nation centrafricaine ; ils n'ont jamais été les produits de notre fertile imagination. Troisièmement, découlant des deux premiers constats, la réaction de notre "Sakombi Inongo banguissois " n'est qu'un grossier mensonge qui ne saurait couvrir ses incapacités notoires au service du dictateur de Bangui.
Parce qu'ils n'ont pas su préparer le voyage présidentiel, M. Prosper N'Douba n'a pas pu communiquer la liste exacte et complète des personnalités centrafricaines présentes à la "Journée centrafricaine " du 28 octobre 2000 ; bien sûr qu'il pourrait se rattraper mais il sera trop tard.
Six catégories de personnalités étaient présentes à Hanovre, en plus de la famille présidentielle : des ministres cités par nous et par M. Prosper N'Douba, des membres du Cabinet présidentiel oubliés par le Conseiller spécial ( MM. Jean Mété Yapendé, Henri Koulayom), un représentant de la Délégation générale aux sociétés d'État (M. Joseph Agbo), des experts du ministère de la Culture et du ministère du Tourisme (MM Serge Singa, Efraim Mouanguet et Mme Rachel Mamba), un représentant de la Chambre de commerce, de l'Industrie, Mines et Artisanat (M. Bernard Ngaïboye) et des dirigeants des sociétés publiques et privées (Mme Suzanne Laguerre et MM. Valentin Pilioua, Augustin Yamandja, Edmond Koyangbanda, Jean-Pierre Douzima, Daniel Yaragba, Joseph Ichame Kamach), un tradipraticien de l'association Donaval " Nature et santé " (Dr Bernard Donanzi). Précisons que M. Martin Baba attendu n'était finalement pas présent. En plus des personnalités invitées pour rehausser la journée, d'autres Centrafricains non invités étaient présents à Hanovre.
Sans revenir sur les nombreux incidents qui ont émaillé la journée centrafricaine, nous nous permettons de soumettre à l'analyse des Centrafricains, le détail de la journée épique.
Commencée à 10h15, la fin était officiellement prévue à 23h00.
* 10h15 Départ de la délégation officielle centrafricaine de l'hôtel SAS.
* 10H20 Arrivée et accueil par le représentant du Commissariat général dans le hall d'accueil de l'EuropaHaus.
* 10h25 La délégation centrafricaine rejoint à pied la scène Plaza.
* 10h30 Début du cérémonial (Levée des Drapeaux centrafricain et allemand, suivies des hymnes nationales et des mots de bienvenue des Représentants du Commissariat général, de l'Allemagne et de Centrafrique).
* 11h10 La délégation rejoint à pied l'entrée du pavillon allemand. Arrivée et accueil par le Directeur du pavillon.
* Jusqu'à 11h40 Visite guidée du pavillon allemand.
* 11h40 Réception dans le hall d'accueil du pavillon allemand. Signature du livre d'or du pavillon allemand/Remise de cadeaux.
* 11h50 Départ des participants au déjeuner de l'EuropaHaus.
* 12h00 Visite du pavillon centrafricain.
* 13h00 Arrivée à l'étage des banquets (1er étage de l'EuropaHaus, Bâtiment C) : Accueil par Mme la Commissaire générale/Apéritif * Prise d'empreinte en porcelaine de la main de S.E Monsieur Ange-Félix Patassé, président de la République centrafricaine, chef d'État * Signature du livre d'or de l'Expo 2000/Remise de Cadeaux.
* 13h15 Déjeuner offert par le Commissariat général de l'Expo.
* 15h00 Fin du programme officiel (du Commissariat général)
* 16h00 Conférence de presse et/ou exposé de S.E Ange-Félix Patassé sur le "Ngakutu " au Convention Center CTM, salle 1.
* 17h00 Visite guidée du stand WWF et apéritif.
* 19h00 Dîner de gala. Grand buffet offert par S.E Ange Félix Patassé. Cérémonie de remise de médaille.
* 23h00 Fin de soirée
La réaction de notre "Sakombi Inongo banguissois " n'est qu'un grossier mensonge ! Par omission, avec les circonstances atténuantes, il n'a préparé le voyage. Par action, avec les circonstances aggravantes, il pensait jeter un nuage grisonnant opaque sur la vérité.
Nous insisterions particulièrement sur le sens de l'affirmation de M. Prosper N'Douba, pour poser la question suivante aux Centrafricains : en quoi cette journée a t-elle été un franc succès pour la nation centrafricaine, et surtout dans le contexte actuel ?
Si nous analysons la liste des personnalités et le programme ci-dessus, nous pouvons affirmer qu'en plus des nombreux incidents qui ont émaillé cette mémorable journée épique, le déplacement de la cohorte présidentielle fut un total fiasco.
A quelques exceptions près, partis de Bangui pour la journée, des parents se sont retrouvés aux frais de la princesse pour un voyage d'agrément. Les trajectoires touristiques étaient diversifiées mais tous y ont trouvé leurs comptes. Par exemple, M. N'Douba en a profité pour s'arrêter à Paris (shopping, famille et autres contacts perso mais infructueux pour le pays.
Le pavillon centrafricain n'a retenu l'attention que pendant moins d'une heure. Il a été visité vers 12h00, entre deux réceptions allemandes. Car à 11h40, la délégation centrafricaine a été reçue dans le hall d'accueil du pavillon allemand, avec à la clé la signature du livre d'or dudit pavillon, et à 13h00 un apéritif leur a été offert par Mme la Commissaire générale à l'étage des banquets (1er étage de l'EuropaHaus, bâtiment C). En quoi la présence du chef de l'Etat a t-elle rehaussé le pavillon centrafricain ?
Pour vendre la Centrafrique, l'exploitation du pavillon centrafricain aurait pu trouver mieux pendant la "Journée centrafricaine ", surtout avec la bretelle d'opérateurs économiques, d'experts et de politiques présents à celle-ci. Un autre programme concentré sur le pavillon, les potentialités et richesses centrafricaines par la définition sérieuse des thèmes attrayants auraient sans doute constitué un début de franc succès.
Mais, hélas pour les pauvres Centrafricains, aucun exposée sur les potentialités et richesses nationales, mis à part le Ngakutu qui nous sauvera de la famine ; aucun dépliant ou prospectus vantant les potentialités et richesses centrafricaines, exceptés le vieux prospectus "République centrafricaine, pays des merveilles ", du ministère du Tourisme, et les deux prospectus vantant l'intelligence et la disponibilité de Mme Angèle Patassé à maintenir propre le pays ("Centrafrique, pays propre ") et à "éduquer, former " les enfants centrafricains ("Fondation Angèle Patassé, les enfants de la Victoire ").
Les Centrafricains auraient compris que le couple mégalomaniaque et bouffonesque présidentielle sauvera le "pays de Boganda " de la misère dans laquelle il l'a enfoncé. Non, rassurez-vous, il ne s'agit pas du couple Ceausescu, dans l'ancienne Roumanie, mais bien du couple Patassé qui était accompagné de la "soubrette " N'Douba.
Sans doute, le franc succès fut pour la famille présidentielle, les parents, amis et les connaissances qui étaient de la partie. Mais, aucunement pour le Peuple centrafricain.
Aucun accord ou un début de négociation pouvant y conduire n'ont été initié alors que la maîtrise des sciences et des techniques par les Allemands dans les différents domaines que sont la préservation de la nature, les télécommunications et nouvelles technologies, l'industrie agro-alimentaire, l'ingénierie sociale& auraient pu nous être profitables si seulement le voyage présidentiel était préparé.
A partir de dossiers bien ficelés, l'Etat centrafricain aurait pu bénéficier de matériels ou de prêts lui permettant de remettre sur pied "Radio-Bangui " (oui, Radio-Bangui et non radio Centrafrique).
De même, des experts du ministère des Affaires étrangères auraient préparé, le président l'aurait soutenu une fois sur place, un dossier sur la reprise normale des activités de la représentation diplomatique allemande à Bangui. Ils auraient de même agit en direction des O.N.G. allemands qui ont depuis déserté notre pays. Mais, on est bien chez les patassistes&
L'exercice oratoire sur le "Ngakutu " aurait servi autrement le Centrafrique si l'agronome surdoué de Gbouen avait mis à contribution ses collègues chercheurs centrafricains ; notamment ceux de l'I.S.D.R. de M'Baïki ou de l'I.C.R.A. de Bangui. C'était l'occasion de nouer des relations de partenariat avec leurs collègues allemands.
M. Prosper N'Douba, en tant que Conseiller spécial chargé de la communication de la Présidence centrafricaine, aurait pu y penser. Mais, hélas, occupé à visiter les entrepôts des commerçants libanais et à se faire ouvrir des faux comptes par la banque Fotso, notre Kota-zo a un agenda mafieux très chargé. Ce qui ne rend pas service au chef de l'Etat et à la nation centrafricaine.
Nous n'en dirions pas plus, de peur de pêcher par excès de &
Avant de conclure, c'est ici le lieu de rendre un vibrant hommage au sens politique des patriotes du Cocae-France qui, après examen de la situation, ont finalement choisi, la rage au cSur, de ne pas intervenir à Hanovre. Les patriotes avisés ont compris "qu'en l'état actuel de la Crise centrafricaine, même épaulé par les amis Verts allemands, une action de la Diaspora aurait servi d'alibis au pouvoir de Bangui, en lui permettant de justifier ses déboires au sujet des 10 millions $ U.S ".
Nous avons donc éviter le piège facile qui nous était tendu& car, de notre part, le pouvoir souhaitait une intervention ; les éléments sensibles mis à notre disposition par des personnalités de la Présidence et de la Primature.
Messieurs nous ne sommes pas des demeurés !
Si les menaces à peine voilées, proférées par M. Kota-zo N'Douba, devaient nous inquiéter, nous ferions offense à la majorité silencieuse de nos concitoyens qui ne peuvent s'exprimer librement sur ces problèmes cruciaux de bonne gouvernance, de démocratie et de citoyenneté. Nous rappelons à M. Prosper N'Douba que nous sommes des citoyens libres. Quant à lui, il pourra continuer à servir le régime dictatorial de son parent Patassé, du moment qu'il y trouve son compte. C'est son choix !
Pour conclure, précisons que M. N'Douba aurait eu, quand même, le courage d'exercer localement son droit de réponse, nous ne l'aurions pas demandé à nos amis du Citoyen. Quel courage !