Droits humains et affaire Aboukary TEMBOLY, Jean-Paul NGOUPANDE : opinions (16 février 2001)


A propos du sondage : quel sujet de débat vous semble le plus nécessaire aujourd'hui ? (Fodem)

Aujourd'hui, le sujet qui semble le plus approprié est à mon avis
Comment faire prendre Conscience aux Citoyens Centrafricains et A la Classe
Politique Centrafricaine de l'importance de leur Actes Décisions.
Au Citoyen : comment lui faire comprendre qu'il lui revient de faire le bon choix quand l'occasion lui est donné.
Aux Politiques: Comment lui faire prendre conscience sur ce que veut dire faire activement la politique pour un Pays et Une population avec tous les aspects de responsabilité au niveau social et économique.
Je pense que l'attitude à laquelle nous assistons depuis les élections qui ont libérés Kolingba pour faire entrer Patassé en Scène ainsi que tout ce qui se passe depuis lors sont de belles et réelles illustrations démontant que le Citoyen ne mesure pas la porte de son choix et que les Politiques non plus
ne comprennent pas la porté de leurs actes et alliances.
Un commentaire sur les comportements depuis le payement de trois mois d'arriérés de salaires est en soit inutile.

Jean-Pierre
(Date: Fri, 16 Feb 2001 17:38:24 +0100)


"Jérémyades" parbleu !

"jérémyades" parbleu !

Là où il est Aboukary Tembley doit certainement en rire....
Et les paysans, pecheurs, artisans, petits commerçants, boubangueres, fonctionnaires et autres laissés pour compte doivent en rire...
Les élèves et étudiants en RCA aussi
Qu'est-ce qu'on entend pas !

La RCA est ce qu'elle est par la faute du colonisateur oui peut-être mais alors ?
40 ans d'indépendance et nous en sommes encore à tenir ces propos...
Vous voulez votre indépendance ? Prenez la ... Et bâtissez votre propre avenir à votre image mais arrêtez... quoi ? vos "jérémyades"
Un siting sur la place des libertés ? Non, il fait trop froid, il fait trop chaud. Il pleut, tu n'y penses pas ?
Ecrivons donc au pape, tiens, à Allah, au bon Dieu pour nous donner le beau temps sans effort, éternellement... J'ai mal au coude on verra demain mon frère... La nuit porte conseil...
Où est le collectif des, des quoi ?

Non, c'est chacun pour soi. Au mieux un petit groupe car on veut capitaliser, CA PI TA LI SER
Mais voilà, à forcer d'attendre de vouloir CA PI TA LI SER le pays réel meurt.... Les bourreaux sont là toujours et bien en place.
Et dans 40 ans ? Ne t'en fais pas, leurs progénitures prendront la relève...
L'AVENIR EST ASSURE !

Cela ne m'empêche point de vous saluer tous, de bon coeur A ITA KUE

(Jean-Bosco Péléket - Date: Sat, 17 Feb 2001 17:50:41 GMT+1)


Je souhaitais aujourd'hui dire ceci à JB peleket
(Alalengbi)

Salut à tous,

Le temps me manque pour pouvoir répondre au à certains compatriotes et amis de Centrafrique sur le forum. En effet, je suis très impliqué dans les élections municipales dans ma commune de ce non et en France en générale(secrétaire adjoint de la section du parti socialiste Français ). Mais j'arrive à suivre les interventions des uns et des autres et surtout les infos données par Betou que je ne rate jamais. Je reviendrais longuement à travers un article dans les jours à venir.

Je souhaitais aujourd'hui dire ceci à JB peleket:

La situation socio-politique en Centrafrique est l'affaire de chaque compatriote. L'opposition en Centrafrique lutte difficilement sur le terrain quelques soient leurs erreurs. Ils me semble que la diaspora avait mis en place une structure front uni.., il y a eu quelques réunions .on attend toujours un compte rendu promis par Redjekra et Niris. Peut être que les choses sont plus difficiles qu'on le croit et manque de soutien des autres forces comme Cocae et les relais de Kodro et béafrica. mais de grâce ne jette la pierre à personne, associe toi, prends le flambeau si tu le juges nécessaire au lieu de tout le crier << QUAND EST-CE QUE LES CENTRAFRICAINS

VONT SE REVEILLER.>>. arrête de pousser les coups de gueules. Seule l'action participative compte

(Date: Sat, 17 Feb 2001 08:44:10 EST )


RSF demande la libération d'un journaliste centrafricain
(AFP, Libreville, 16 février 2001 - 20h22)

L'organisation internationale de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) a annoncé vendredi avoir demandé aux autorités de Bangui la "libération immédiate" d'un journaliste centrafricain.

Selon un communiqué de RSF reçu par l'AFP à Libreville, Aboukary Tembely, président du Mouvement de défense des droits de l'homme (MDDH) et directeur de publication du Journal des droits de l'homme, a été placé en détention mardi dans la capitale centrafricaine après avoir répondu à une convocation de la gendarmerie.

On lui reproche, indique RSF, d'avoir publié en février 2000 un sondage sur l'opportunité de la démission du président centrafricain Ange-Félix Patassé, à laquelle 173 des 200 sondés se seraient déclarés favorables.

Ces informations n'ont pu être confirmées vendredi après-midi à Bangui de source officielle.

RSF estime que la détention de M. Tembely est "en contradiction" avec la législation centrafricaine, qui stipule que "le journaliste a le droit d'enquêter librement sur tous les faits qui intéressent la vie publique, de mettre en discussion les actions et les déclarations de toute institution publique ou privée".

Le Journal des droits de l'homme est une publication à parution irrégulière créée en 1997, qui mêle informations générales et compte-rendus des activités de la MDDH.


CENTRAFRIQUE - DROITS HUMAINS: ARRESTATION DU PRESIDENT DU MDDH. PAR BEDAYA-DJADDER

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Chers frères de Centrafrique,

J'ai été vraiment choqué en lisant cet article sur l'arrestation, la brutalité et l'incarcération dont a fait l'objet le journaliste ABOUKARI, je crois que les DJADDER ont oublié l'histoire de ce pays où d'autres comme eux ont régné dans la terreur et qui ont payé, attention mon général ne soyez pas trop zélé sinon vous risquerez de regretter comme les MAYOMOKOLA, MOKOUA BOUKENDE et autres et en plus vous avez des enfants qui portent vos noms; c'est un conseil que je vous donne, ne soyez pas plus présidentialiste que le président. le monde a changé

Bokassa a été jugé et condamné et je crois c'est pas le dernier car il a ouvert la voie.

Dans la vie tout se paye ici bas, les cas des MOBUTU et autres sont là pour nous éclairer.

J'espère que vous comprendrez le sens de mon intervention

Merci

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(AA- Bangui, Friday, February 16, 2001 8:58 PM)


CENTRAFRIQUE - DROITS HUMAINS: ARRESTATION DU PRESIDENT DU MDDH. PAR BEDAYA-DJADDER

[BRUXELLES (BANGUI - CENTRAFRIQUE -KODRO) - 14 février 2001 23H45]

Ce mercredi 14 février 2001, répondant à une convocation de la gendarmerie nationale, le président du Mouvement de Défense des Droits de l'Homme (M.D.D.H.) s'est vu signifié son arrestation par le Directeur de

la gendarmerie centrafricaine, le général Djadder-Bédaya.

À travers la gendarmerie centrafricaine, les autorités politiques reprochent à Monsieur Aboukari Témbélé la publication et le commentaire des résultats d'un sondage commandé par le "Journal des droits de l'Homme ", une publication du MDDH.

Dans son 14ème numéro, celui du mois de février 2001,le "Journal des droits de l'Homme ", se basant sur un échantillon de 200 personnes, confirme l'impopularité du président Patassé auprès des Centrafricains. En effet d'après les résultats et l'analyse du sondage la popularité du président Patassé est au plus bas.

D'après ce sondage, qui visait à recueillir l'opinion des centrafricains sur la cote de popularité du président centrafricain, sur un échantillon de 200 Centrafricains répondant aux sollicitations des enquêteurs du MDDH, 173 personnes contre 27 se sont prononcés pour la démission du président centrafricain.

Pour la majorité des Centrafricains, la démission du président centrafricain garantirait inévitablement la stabilité politique nationale.

Cette démission souhaitée par la nation centrafricaine constituerait, dans l'immédiat, un signe fort pour la préservation de la paix sociale devenu très hypothétique depuis novembre 2000.

Par contre, des 200 sondés, 27 ce sont prononcé pour que le président demeure aux commandes de l'Etat jusqu'au terme de son mandat.

À plus de 85%, pour le directeur de publication du "Journal des Droits de l'Homme ", M. Aboukari Témbélé, il ne fait plus aucun doute, depuis la confiscation de la démocratie électorale par le régime de Patassé et suite au mouvement des travailleurs centrafricains, que l'opinion nationale souhaite que Monsieur Patassé tire les leçons de ses difficultés à gouverner la Centrafrique.

Mais, comme à son habitude, les autorités centrafricaines n'ont pas du tout apprécié ce qu'elles qualifient déjà d'atteinte à la sûreté de l'Etat et d'incitation à la guerre civile. Pour elles, le président du MDDH, par ailleurs Directeur de publication du "Journal des Droits de l'Homme " manque non seulement de respect envers la personne du chef de l'Etat mais "incite les paisibles populations centrafricaines à se rebeller contre l'ordre constitutionnel ", précise une source anonyme de la Présidence centrafricaine, contactée en début de soirée à Bangui.

L'arrestation du militant des Droits Humains, survient au lendemain de la réception d'une convocation de la gendarmerie nationale.

Répondant à une convocation de la gendarmerie qui lui a été adressée la veille, Monsieur Témbélé s'est rendu aux environs de 10H00 à la direction de la gendarmerie nationale pour y être incarcéré sur ordre du général Ndjadder-bédaya.

Selon des informations, recoupées par deux sources proches de la gendarmerie, l'interrogatoire qui précéda son incarcération tourna court.

Elle fut quelque peu musclée.

De source familiale, sa femme paniquée n'a pu le rencontrer depuis. Elle souhaitait, entre autres, être rassurée sur l'état de santé de son mari.

Des gendarmes en faction, elle n'a pu obtenir l'autorisation de rencontrer son mari.

Alerté depuis le milieu de l'après-midi, Kodro multiplie les contacts auprès des organismes internationaux de défense des Droits de l'Homme et la presse internationale pour la libération sans condition de Monsieurr Aboukari Témbélé.


CENTRAFRIQUE - DROITS HUMAINS - LETTRE DE PROTESTATION DE RSF ( S.B - Re : Kodro)

Jean Bosco,

Nous connaissons tous la nature du Centrafricain et ses réactions face à ces propres souffrances! Même si la grande majorité de nos compatriotes se tait et se complait, cautionant par leurs silences les ignobles actes de

prédation , il n'en demeure pas moins que cette majorité silencieuse souhaite qu'en en finisse avec les actuels prédateurs de Bangui et tout autre système prédatrice à venir; le système perdurant depuis la colonisation il est actuellement instrumentaliser à plus de 75% par les nationaux donc à hauteur 25% par les réseaux politicaux mafieux extérieur au pays de BOGANDA.

L'heure n'étant plus aux Jérémyades mais à l'action. Le constat est ce que nous savons tous individuellement ou collectivement. Il nous appartient d'agir d'où que l'on se trouve pour une issue favorable au profit de la DEMOCRATIE Centrafricaine.

Cher compatriote le combat pour la restauration de la DEMOCRATIE et des DROITS de L'HOMME, au pays de BOGANDA est un combat de chaque instant mais aussi de longue haleine. Il appartient à tout un chacun de s'y atteler.

L'équipe de KODRO sollicitera dans les toutes prochaines heures la contribution de chacun de vous, après celle des organisations internationales, pour la libération du compatriote violenté par les prédateurs de Bangui, le RESPECT des DROITS fondamentaux et la DEMOCRATIE!

Sergens BOZ (Date: Fri, 16 Feb 2001 20:20:36 +0100)


CENTRAFRIQUE - DROITS HUMAINS - LETTRE DE PROTESTATION DE RSF (Jean-Bosco)

JP NGOUPANDE et MASSI, responsables de partis politiques , députés de la

Nation sont traqués ? en dehors de 5 ou 8 personnes, c'était, c'est, ce sera le silence...

Le collectif des partis de l'opposition est muet, comme une carpe !

Les retraités en retard de plus d'un an de pension manifestent à juste titre pour leurs dûs ? Ils sont brutalisés, malmenés par les cerbères de Patassé.

Le collectif des partis politiques est muet, la diaspora autrefois caisse de résonance de la lutte du peuple centrafricain se terre. SHUT, LAISSEZ LE PEUPLE MOURIR EN SILENCE!!!

Le directeur d'un journal, de surcroît Journal des Droits de l'Homme est arrêté, battu comme savent le faire les cerbères de Patassé lorsqu'ils n'ont pas reçu mission ferme de tuer, simplement... Il est "quasi inconscient lors de l'audience" mascarade organisée par un OPJ ? un magistrat zélé aux ordres...

Le collectif des partis d'opposition, "les démocrates et les forces du progrès" ne bougent pas.

A leur prochaine réunion publique, si réunion il y a et si public il y a ..., Il se trouvera un fort en gueule pour interpeller la société civile "Au lieu de nous critiquer que nous proposez-vous ?" (je cite Koyit, excusez l'orthographe s'il y a faute, je ne m'en souviens plus.

L'école ne fonctionne pas ? L'avenir du pays est hypothéqué ? Cela ne mobilise point, because Les grosses légumes, la nomenclature et les autres ont expédié leurs progénitures faire des études à l'étranger, en particulier en Occident, aux frais de la république bien sûr.

Ainsi le règne des charognards se perpétuera

èèèèèèèè centrafricain moléngué ti kodro mo yèkè zingo lawa ???

C'était mon billet d'humeur, à lire toutes les souffrances de notre peuple en longueur des semaines.

NON JE NE PUIS CONSERVER LE SILENCE !

JE REFUSE DE ME TAIRE.

(Jean Bosco - Friday, February 16, 2001 7:34 PM)


Dernières nouvelles - 15 février 2001

[Date : 16/02/2001 15:44:43 - "BOZANGA" <serge.bozanga@wanadoo.fr> ]

> Le 15 janvier, Aboukary Tembely a été déféré devant le tribunal, qui a ordonné son placement dans un établissement hospitalier. Le directeur du Journal des droits de l'Homme a été maltraité lors de son interrogatoire et était quasi-inconscient lors de l'audience. Il souffre de fortes douleurs au thorax et a des hématomes au niveau du crâne et de la nuque.

Le directeur de publication du Journal des droits de l'Homme interpellé

Dans une lettre adressée à Albert Wakanga, ministre de la Communication, Reporters sans frontières (RSF) s'est inquiétée de l'interpellation d'Aboukary Tembely président du Mouvement de Défense des Droits de l'Homme (MDDH) et directeur de publication du Journal des droits de l'Homme.

"La détention d'Aboukary Tembely est en contradiction avec l'article 15 de la loi 98.006 relative à la liberté de la communication en République centrafricaine qui stipule que 'le journaliste a le droit d'enquêter librement sur tous les faits qui intéressent la vie publique, de mettre en discussion les actions et les déclarations de toute institution publique ou privée'", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de RSF. L'organisation a demandé la libération immédiate d'Aboukary Tembely.

Selon les informations recueillies par RSF, après avoir reçu une convocation, Aboukary Tembely s'est rendu à la direction de la gendarmerie nationale, le 14 février 2001 au matin, et a été interrogé. Le général Ndjadder-Bédaya a ordonné son maintien en détention. L'épouse d'Aboukary Tembely n'a pas été autorisée à lui rendre visite. Le Journal des droits de l'Homme est une publication à la parution irrégulière créée en 1997, qui mélange informations générales et compte-rendus des activités du MDDH. Il avait publié, dans son édition de février 2001, un sondage effectué auprès de 200 personnes et posant la question suivante : Le président Patassé doit-il démissionner ? 173 personnes sondées s'étaient prononcées pour la démission du chef de l'Etat.

RSF a rappelé que Raphaël Kopesssoua, directeur de la publication de l'hebdomadaire Vouma la mouche, a été incarcéré pendant vingt jours à la fin de l'année 2000. Il avait été arrêté alors qu'il couvrait une manifestation interdite.


Reporters sans frontières : Centrafrique - un journaliste interpellé
Anne-Charlotte Dommartin
 
Paris, le 15 février 2001
REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Le directeur de publication du Journal des droits de l'Homme interpellé

Dans une lettre adressée à Albert Wakanga, ministre de la Communication, Reporters sans frontières (RSF) s'est inquiétée de l'interpellation d'Aboukary Tembely président du Mouvement de Défense des Droits de l'Homme (MDDH) et directeur de publication du Journal des droits de l'Homme. "La détention d'Aboukary Tembely est en contradiction avec l'article 15 de la loi 98.006 relative à la liberté de la communication en République centrafricaine qui stipule que 'le journaliste a le droit d'enquêter librement sur tous les faits qui intéressent la vie publique, de mettre en discussion les actions et les déclarations de toute institution publique ou privée'", a déclaré Robert Ménard, secrétaire général de RSF. L'organisation a demandé la libération immédiate d'Aboukary Tembely.

Selon les informations recueillies par RSF, après avoir reçu une convocation, Aboukary Tembely s'est rendu à la direction de la gendarmerie nationale, le 14 février 2001 au matin, et a été interrogé. Le général Ndjadder-Bédaya a ordonné son maintien en détention. L'épouse d'Aboukary Tembely n'a pas été autorisée à lui rendre visite. Le Journal des droits de l'Homme est une publication à la parution irrégulière créée en 1997, qui mélange informations générales et compte-rendus des activités du MDDH. Il avait publié, dans son édition de février 2001, un sondage effectué auprès de 200 personnes et posant la question suivante : Le président Patassé doit-il démissionner ? 173 personnes sondées s'étaient prononcées pour la démission du chef de l'Etat.

RSF a rappelé que Raphaël Kopesssoua, directeur de la publication de l'hebdomadaire Vouma la mouche, a été incarcéré pendant vingt jours à la fin de l'année 2000. Il avait été arrêté alors qu'il couvrait une manifestation interdite.
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[Anne-Charlotte Dommartin <afrique@rsf.fr>]


Actualité Centrafrique - Dossier 4