(AFP, Bangui, 27 février 2001 - 21h38)

Deux élèves ont été tués et plusieurs blessés, dont deux grièvement, lundi après le violent orage qui a détruit un bâtiment de leur établissement scolaire à Bangui, selon un bilan officiel publié mardi.

Les deux enfants, âgés de 13 ans, ont été victimes de la chute d'une colonne du bâtiment de l'école de Koudoukou, qui se trouvait dans un état de vétusté avancé.

L'accident a été provoqué par la foudre, qui a également fait de nombreux dégâts dans plusieurs endroits de la capitale.

La Centrafrique subit depuis deux semaines des perturbations climatiques anormales, la saison sèche s'étendant en principe de novembre à avril.

Un précédent bilan provisoire de cet orage avait fait état lundi soir d'un collégien tué.

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(AFP, Bangui, 26 février 2001 - 21h33)

Un écolier de Bangui a été tué et plusieurs blessés lundi après un violent orage qui a détruit un bâtiment de leur établissement scolaire, a rapporté la radio nationale centrafricaine.

L'école ravagée par cet orage, qui aurait causé des dégâts en plusieurs endroits de la capitale, était dans un état de vétusté avancé, comme nombre d'établissements scolaires en République centrafricaine (RCA), dont certains n'ont pas été rénovés depuis plusieurs décennies.

Les pouvoirs publics ont commencé à réhabiliter certaines écoles avec l'aide de partenaires extérieurs

La RCA, qui connaît normalement une saison sèche de novembre à avril, subit des perturbations climatiques depuis deux semaines.

La saison des pluies a été en revanche particulièrement faible et le cours du fleuve Oubangui, qui sépare la RCA de la République démocratique du Congo (RDC) est descendu à un niveau très bas qui empêche la navigation.

(AFP, Bangui, 24 février2001 - 19h10)

Une grande messe d'action de grâce pour la paix en Centrafrique (RCA), qui a rassemblé plusieurs milliers de croyants de différentes confessions religieuses, a été organisée samedi à Bangui à l'initiative du président Ange-Félix Patassé, a constaté l'AFP.

La cérémonie religieuse, qui s'est tenue dans le stade Barthélémy Boganda de la capitale, a permis au chef de l'Etat centrafricain d'évoquer la crise sociale dans son pays où une grève des fonctionnaires perturbe le pays depuis près de quatre mois.

"La paix commençait à revenir effectivement, malheureusement, une fois de plus, Satan a voulu s'emparer de notre pays pour que le sang coule à nouveau", a expliqué M. Patassé en référence aux mutineries militaires à répétition de 1996-1997.

"Nous avons demandé au Seigneur de ne pas autoriser qu'il y ait encore la rébellion, et Dieu nous a exaucés", a ajouté le chef de l'Etat qui a décrit la RCA comme un nouveau "Israël" et Bangui comme une nouvelle "Jérusalem", mais sans les divisions entre Israéliens et Palestiniens.

Citant des passages bibliques, M. Patassé s'est par ailleurs félicité que, "grâce à nos actions conjuguées et à celles des autres, la paix est en train de revenir en République démocratique du Congo".

Au cours de la messe, retransmise en direct à la radio nationale, Catholiques, Musulmans et Protestants ont prié à tour de rôle, tandis que des chorales ont chanté des louanges à Dieu

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les difficultés rencontrées actuellement dans l'approvisionnement de certains produits résultent de nouvelles dispositions douanières prises au départ des dépôts camerounais. Celles-ci ont eu pour effet d'interrompre momentanément les chargements des camions citernes.

Les difficultés ne sont liées en rien à un manque de ressources et ne tarderont pas à trouver rapidement et de façon durable leur résolution.

Nous avons pu d'ores et déjà enregistrer la reprise du chargement d'un nombre important de citernes qui ne tarderont pas à rejoindre Kolongo et nous permettront une reprise normale des livraisons en stations-services.

Nous assurons la population centrafricaine de tous nos efforts pour parvenir à une résolution durable de la situation difficile qu'elle traverse.

Pierre RIPOLL

Direcetur général

(AFP, Bangui,BANGUI, 26 février - 12h39)

Une nouvelle pénurie de carburant frappe depuis plusieurs jours la République centrafricaine (RCA), en particulier sa capitale Bangui, où les files d'attente ont repris devant les stations-services au cours du week-end, a constaté l'AFP.

Seuls les moteurs diesel et les rares véhicules ayant pu faire le plein circulaient normalement lundi matin à Bangui.

Samedi, seulement 5.000 litres de super ont été livrés pour toute la ville qui a généralement besoin de plus de 10.000 litres quotidiennement.

La compagnie Total-Centrafrique, qui assure la distribution d'essence dans le pays, a expliqué lundi matin dans un communiqué que cette situation était due à de "nouvelles dispositions douanières prises au départ des dépôts" camerounais.

Ces mesures "ont eu pour effet d'interrompre momentanément les chargements des camions citernes", ajoute Total-Centrafrique qui promet "la reprise du chargement d'un nombre important de citernes qui ne tarderont pas à rejoindre Kolongo", le terminal pétrolier de Bangui.

Depuis la grave pénurie qui avait paralysé la ville pendant plusieurs semaines l'été dernier, en raison d'une rupture des livraisons de la République démocratique du Congo (RDC), la Centrafrique s'approvisionne par camions venus du Cameroun voisin.

Selon Total-Centrafrique, les difficultés actuelles "ne sont liées en rien à un manque de ressources et ne tarderont pas à trouver rapidement et de façon durable leur résolution".