MESSAGE DU NOUVEL AN DU PROFESSEUR ABEL GOUMBA


MESSAGE DU NOUVEL AN
AUX MILITANTS ET MILITANTES DU FPP
REUNIS EN ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINNAIRE,
PAR LE PROFESSEUR ABEL GOUMBA,
PRESIDENT DU FRONT PATRIOTIQUE POUR LE PROGRES (FPP)
- DEPUTE -
Bangui le 27 janvier 2001.
Patriotes,
Chers Camarades de Lutte,
Je vous réunis aujourd'hui, jeunesse, femmes et tous les responsables des organes de base du Front Patriotique pour le Progrès, pour vous faire le point sur le fonctionnement actuel du parti.
Patriotes,
Chers Camarades de lutte,
Depuis quelques années, les activités habituelles de notre part se réduisent considérablement et ne connaissent d'immenses mobilisations que pour les campagnes électorales.
C'est ainsi que les élections législatives de 1998 et les présidentielles de 1999 ont donné l'occasion de voir la forte mobilisation de nos militants.
Certes les résultats, surprenants, en tous cas décevants de ces élections peuvent constituer les motifs d'un découragement que j'espère passager. Ils doivent représenter un petit recul dans le temps pour nous ressourcer et capter de nouvelles énergies nécessaires à la poursuite des nobles idéaux de notre parti qui sont : Liberté - Justice - Progrès, pour qu'un jour nous puissions instaurer un véritable pouvoir socialiste - nationaliste et panafricain sur fond démocratique, en République Centrafricaine. Et pour y parvenir, nous sommes tous d'accord qu'il faut engager une lutte dure et permanente, résolue et surtout ne céder à aucune tentation de type alimentaire, ni de collaboration compromettantes, préjudiciable, pouvant nous discréditer devant nos compatriotes.
Voilà comment je voyais l'évolution de notre parti au sortir de ces élections.
Or je ne savais pas que cette interprétation est artificielle, jusqu'à ce que j'ai organisé des rencontres, séparées, au mois d'Octobre 2000, avec le Mouvements National de Jeunesse, le Mouvement National des Femmes et les Responsables organes de base du Parti - pour me rendre compte réellement que, en fait, ces élections ont plutôt déposé des sédiments de problèmes au sein de notre parti. Ces problèmes se résument comme suit :
Il y a, bien sur, des signes résultants de ces problèmes, qui ne trompent plus :
Je vous assure que me s40 ans de lutte ne sont pas bâtis sur l'hypocrisie, la trahison ou la primauté de l'intérêt personnel sur le Bien Commun. Bien au contraire j'en suis souvent victime. C'est vous dire que j'aime que les problèmes quels qu'ils soient, de quelle manière qu'ils se présentent, soient débattus dans le cadre du parti, que les responsabilités soient situées et qu'enfin on y trouve une solution définitive.
Nous devons tous être fiers d'appartenir au Front Patriotique pour le Progrès (FPP), un parti que ne s'est jamais compromis. En dépit des insinuations malveillantes de nos adversaires déclarés ou cachés, qui jettent volontairement ou non la confusion dans l'esprit de nos compatriotes, soit par leur méconnaissance de l'histoire politique de notre pays et de l'Afrique en nous mettant dans le même "sac" que les monopartistes dictateurs, soit par pure méchanceté ou mensonge calculateur pour détourner la confiance de nos compatriotes, le FPP poursuit depuis toujours des idéaux nobles, universels, qui s'inscrivent dans le sens et dans la voie du Bine Commun : la Démocratie, la Liberté et la Justice Sociale. Pour la conquête de ces idéaux, nous n'avons pas le droit de nous résigner. Au contraire, nous devons plus que jamais, nous mobiliser pour nous défendre énergiquement contre les forces du mal et de l'oppression. C'est un devoir pour tout citoyen de se défendre contre l'oppression. L'histoire nous apprend qu'il est très dangereux de réduire une personne au désespoir et à la misère, car il n'oserait pas affronter quelqu'un qui n'a plus rien à perdre.
1) La campagne électorale.
Il a été constaté :
Un retard dans le dépôt du rapport final.
L'une des conséquences, la principale, vous la connaissez : c'est l'affaire du minibus, qui a été portée au tribunal par l'un de nos militants.
La non réalisation ou la réalisation incomplète du bilan des élections, ce qui ne nous permet pas de tirer toutes les leçons susceptibles d'améliorer notre travail sur le terrain.
Quoi qu'il en soit, que faut-il faire pour l'avenir ?
Sensibiliser en permanence, dans le temps et dans l'espace, nos compatriotes, sur nos idéaux jamais trahis, sur la juste ligne politique et doctrinale de notre parti, sur notre programme de société, sur notre intégrité, notre honnêteté, notre constance dans l'action et la lutte positive, preuves de notre aptitude à sauver et à bâtir ce pays meurtri.
2.1 L'entrée dans le gouvernement.
Elle suppose le partage du pouvoir (et des responsabilités) avec la majorité. Deux conditions au moins sont indispensables, selon notre parti.
Nos ministres doivent être libre de nommer leurs collaborateurs, d'organiser les services de leur département en vue d'une meilleure efficacité, engageant ainsi leur responsabilité. Ne pas sacrifier la démocratie au profit d'une solidarité gouvernementale antidémocratique.
Nos ministres, par leur action, doivent contribuer effectivement au développement de la nation, en faisant accepter et adopter par leurs collègues des points du programme de notre parti, dont l'application aiderai à ce développement.
On ne va pas au gouvernement pour de l'argent exclusivement en profiter pour s'enrichir sur le dos du peuple qu'on plonge dans la misère comme c'est le cas aujourd'hui.
Malheureusement, l'impression que nous avons, est que le pouvoir n'avait pas et n'a pas réellement besoin de nous pour faire partie de son gouvernement. La thèse défendue par les idéologues du MLPC est que le parti vainqueur aux élections doit diriger seul au gouvernement avec un personnel monolithique depuis le planton jusqu'au ministre, appuyant cette thèse par l'exemple des Etats-Unis. Pour eux, un gouvernement d'Union Nationale ne peut se concevoir qu'en cas de crise. Ils n'acceptent pas la différence, ainsi que le préconise le Président A.F. PATASSE avait déclaré au moment de l'entrée en fonction du Premier Ministre J.P. NGOUPANDE : "je ne veux pas qu'on mette mes militants à la porte", s'agissant de la fonction publique et para publique.
Vous comprendrez aisément que, bouder notre parti sous prétexte que son Président refuse l'entrée des "cadres FPP au gouvernement, c'est ne pas connaître - ou feindre de ne pas connaître - cette donnée ; "forcer la porte" pour entrer au gouvernement de la part de quelques uns de nos cadres, c'est donner au pouvoir l'impression qu'on court effectivement derrière "eux", pour de l'argent.
Heureusement, les événements et le temps nous donnent raison de nous être mis à l'écart : le gouvernement actuel s'est rendu maître en divers scandales politico-financiers. Son incapacité à diriger ce pays n'est plus à démontrer, nous n'avons cessé de le dire bien des années avant la crise sociale actuelle. Mauvaise gouvernance, mauvaise gestion, mauvaise moralité, voilà les principales caractéristiques à la base de l'incapacité et de l'incompétence du pouvoir actuel.
2.2 Entrée au bureau de l'Assemblée Nationale.
Rappelons que la décision prise par l'opposition de ne pas faire partie du bureau de l'Assemblée Nationale à la suite de l'opération "Koudoufara" provient du refus d'une cogestion de la part de la majorité MLPC alors que les deux forces politiques sont sensiblement égales.
Par voie de conséquences, le Parti n'a jamais recommandé l'entrée d'un quelconque de ses députés au Bureau de l'Assemblée Nationale. Le patriote FPP qui y est entré l'a fait à titre personnel, ce qui a été condamné par notre pleinière. Cet acte du patriote député FPP est regrettable, car il résulte d'une indiscipline au niveau du groupe parlementaire FPP et ne doit plus se répéter.
3. Le congrès du FPP.
Quelque "brebis galeuses" ont insinué que j'ai peur du Congrès. C'est un faux problème, car de puis que je lutte pour la démocratie, contre les partis uniques, je n'ignore pas le fonctionnement d'une démocratie dans ses éléments constitutifs (réunions de cellules, sections, fédérations, organe central, congrès, assemblées générales, etc ...).
Autre chose beaucoup plus importante parce que déterminante : depuis qu'on parle de ce congrès, nous avons lancé à plusieurs reprises à des périodes données du fonctionnement du parti, des cotisations.
Qui a cotisé ? Et quel montant ? Où en sommes nous ? J'irais même plus loin : ce que les autres partis qualifient de congrès ressemble plutôt à des assemblées générales. Nous avons institutionnalisé la plénière hebdomadaire du FPP, réunissant les militants des huit arrondissements pour traiter des problèmes urgents, d'actualité ou de fond du parti.
Comme vous le savez, le congrès réunit les représentants des organes du parti, depuis les communes en passant par les fédérations, les sections, etc ... , les représentants provinciaux qu'il faut, chez nous, loger, nourrir, transporter, etc ... indépendamment des invités de l'extérieurs. A plusieurs reprises, vous avez fait vous mêmes les calculs des sommes et évalué les moyens à mettre en œuvre. Les (résultats ont été décourageants.
La fois dernière, lorsque nous avons disposé d'un peu de moyens financiers, est arrivée la période des élections législatives et présidentielles. Il s'est posé à nous un problème de choix : consacrer ces sommes au congrès ou aux élections. Ne pouvant assurer à la fois les deux catégories de dépenses, nous avons tous optés pour les élections, à la suite des pleinières ou les arguments pour ou contre chaque option ont été exposés démocratiquement.
Je sais que pour la préparation du congrès, la pleinière a mis en place des commissions de travail. Que font ou qu'on fait ces commissions, ou du moins où sont les conclusions des travaux des commissions ?
N'oublions pas que je demeure le Président du Parti et le garant de son fonctionnement ; pour cela j'ai droit à toutes les informations touchant à la vie du parti. Je demande donc à ce que les commissions me fassent le point de la situation concernant les travaux.
4. Le financement du Parti.
Tout d'abord, une distinction fondamentale est à faire entre le mode de financement et de fonctionnement d'un régime monopartiste et d'un régime multipartiste.
En régime monopartiste, les cotisations sont obligatoires : elles sont prélevées systématiquement, automatiquement, à la source chez tous les fonctionnaires et agents des sociétés parapubliques et obligatoirement également auprès des autres citoyens, dans les villages par les membres du parti unique. Ainsi l'Etat dispose à lui seul de deux budgets : le budget national classique et le budget du parti unique qui constitue une sorte d'argent de poche du régime monopartiste. Avec cet argent, on peut tout se permettre : distribuer les tee shirts gratuitement, organiser les meetings du parti, accompagnés de la distribution des boissons cadeaux et autres largesses, auxquelles les populations ont été habituées pendant 30 (trente) ans de parti-Etat chez nous.
En régime multipartiste, c'est le contraire : les militants de chaque parti cotisent pour leurs partis respectifs. L'argent étant "le nerf de la guerre". Il en résulte une différence de niveaux des moyens entre le spartes, mais là encore avec un avantage certain pour le parti au pouvoir : ce dernier utilise les fonds spéciaux, les avantages matériels, administratifs, financiers, ... qu'offre le pouvoir pour imposer son parti au reste de la population et peut toujours s'offrir le luxe de donner gratuitement les biens reçus des diverses aides extérieures. Par ailleurs, tout le personnel administratif étant du MLPC ainsi que les ministres et leurs collaborateurs (secrétaires généraux, chargés démission, inspecteurs etc ... préfets, sous préfets et leurs collaborateurs, présidents des délégations spéciales, ambassadeurs, etc, etc ...) le budget spécial du parti au pouvoir est important car tous ces personnels nommés en fonction de leur appartenance, allégeance ou sympathie au MLPC sont astreints à payer leurs cotisations au parti, dont le taux varie selon le niveau de poste occupé.
Vous comprenez que dans ces conditions, la lutte politique est à armes très inégales par rapport au parti-Etat qui, de surcroît, met tout en œuvre pour empêcher les autres partis de jouer pleinement et en toute objectivité le jeu démocratique (non accès aux médias d'Etat, interdiction de l'exercice des libertés fondamentales, d'expression, de réunion, d'aller et venir, etc ...).
De plus la proposition de loi qu'au nom du FPP j'ai déposée, relative au statut de l'opposition depuis bientôt un (1) an, souffre dans les archives de l'Assemblée Nationale.
Alors que faire ?
Nous devons inlassablement, expliquer ces faits à nos militants : si en régime monopartiste, on distribue biens, objets divers aux populations, en dehors de toute concurrence, en régime de multipartisme le parti, vit de la cotisation de ses militants. Ceux sont les militants qui font fonctionner leur parti grâce à leurs apports personnels, comme les fidèles, chrétiens ou autres qui versent leur dîmes, et non le parti qui fait vivre les militants. Il faut faire disparaître de leur esprit ces mauvaises habitudes, mauvaises conceptions, mauvais comportements acquis du temps des partis uniques, partis-Etat, empire et autres systèmes politiques surannés.
Outre les cotisations, les leaders des partis politiques utilisent souvent leurs relations personnelles pour obtenir, sur place ou à l'extérieur, quelques moyens susceptibles de leur permettre de subsister, tout comme le fait notre pays avec les institutions financières internationales pour le fonctionnement de ses propres institutions.
La mauvaise gestion, installée depuis ces nombreuses années de monopartisme a abouti à une crise financière aiguë, se traduisant par un manque considérable d'argent en circulation dans le pays.
Les partis africains sont pauvres : les partis occidentaux ne donnent pas de l'argent comme on le pense. Nous faisons partie de l'Internationale Socialiste. Les partis membres de l'internationale Socialiste cotisent annuellement. Cette grande association de Partis socio-démocrates ne donnent pas de l'argent aux partis membres, mais finance la démocratie par l'organisation des colloques, séminaires et autres actions pratiques de formation par l'intermédiaire des fondations. La Fondation Jaurès a déjà organisé chez nous, ces séminaires de formation démocratique des adhérents, avec la participation financière ou matérielle des partis membres eux-mêmes. Nos militants doivent connaître ces choses et éviter de se perdre dans des débats et déclarations erronés et irresponsables.
A cause des lourdeurs et pesanteurs du passé dans le domaine de la compréhension du système de financement des partis politiques pour contribuer efficacement à la tâche de reconstruction du pays, mais ils renoncent le plus souvent à le faire, car créer un parti politique dans ce pays, c'est se créer des problèmes sociaux. On pense généralement que c'est le président du parti qui doit pourvoir à tout, par ses propres moyens, car les cotisations ne rentrent pas.
Compte tenu de tout ce qui précède, nous devons nous battre pour arracher le financement des partis politiques d'opposition d par le gouvernement, dans le but de promouvoir la démocratie dans le pays et dans le monde.
Voilà ce qu'il en est, grosso modo, du financement de spartes politiques en général et de notre parti en particulier pour la compréhension de nos militants.
Tendre la main constamment à l'extérieur ne saurait être la bonne solution. La lutte doit être menée dans notre pays pour la rentrée des cotisations d'une part et pour le financement des partis politiques d'autre part.
5 La succession à la tête du parti.
En tous cas, ce n'est pas ma préoccupation actuelle. Pour moi, le dauphin dont on parle tant, c'est tout patriote FPP, c'est l'un de vous tous qui êtes assis dans cette salle. Si j'ai un conseil à vous donner, c'est que chaque patriote se batte pour mériter la confiance de la base, la confiance de ses compatriotes. C'est le propre dans tout système démocratique.
La démocratie, dit-on, c'est "le Gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple". Nulle part, il est question de désignation d'un dauphin, sinon par le peuple. C'est ce principe qu'on doit retenir.
Je vous dis également que notre slogan "MABOKO A VOUROU" constitue assurément l'une des voies et non des moindre, qui conduit à ce mérite, à cette confiance auprès du plus grand nombre pour une éventuelle succession à la tête du Parti. La succession à la tête du parti se mérite elle ne se donne pas comme dans une dynastie, en régime monarchique. C'est pas le militantisme au niveau de chacune des institutions du parti où l'on travaille qu'on acquiert l'expérience, la formation, les qualités morales; les capacités requises, etc , qui donnent des dirigeants clairvoyants, acquis au sens des responsabilités, du Bien Commun pour le développement du pays et de la société humaine.
Il est donc inutile de verser dans des débats stériles, de s'adonner à des supputations et à des calculs sordides. Je vous exhorte seulement à nous préoccuper de l'essentiel, c'est à dire la vie de notre parti, surtout de sa redynamisation autour de nos nobles idéaux plutôt que de nous livrer à des combats de chefs occultes ou se rencontrent pêle-mêle, l'hypocrisie, les conciliabules, les apartés sectaristes, les grognes, les mécontentements sourds et autres opportunistes sous-tendus par des intérêts égoïstes qui n'ont rien à voir avec l'intérêt général défendu par le FPP. Notre pays piétine aujourd'hui à cause de toutes ces tares ou le "moi" domine la vie politique.
Chers camarades patriotes,
Voyez-vous ! même mes déplacements à Kouango sont sujets à des interprétations fallacieuses.
Mais non ! Je ne vais pas à Kouango pour la plaisir de voyager. J'ai été élu député de Kouango, à défaut d'avoir la charge de la nation, je travaille pour ma circonscription, afin de donner la preuve de ce que je sais faire. Quoi de plus normal, d'autant plus que pendant la campagne électorale, j'ai promise qu'en cas de victoire, je serai constamment parmi mes électeurs, que je consacrerai une partie de mes indemnités parlementaires à les aider à se développer et améliorer leurs conditions de vie par l'effort et le travail personnel. Le gouvernement s'étant révélé de promouvoir une politique de développement des populations centrafricaines.
D'ailleurs, c'est notre parti qui doit être honoré.
Aujourd'hui le FPP, à travers mes actions et les promesses tenues, présente une bonne image à Kouango, en dépit de tous les coups bas portés contre lui par nos adversaires politiques, des provocations de toutes sortes, des contre vérités, mensonges, calomnies répandues par ci par là par ces adversaires de mauvaise foi. Outre l'aspect économique, je me suis attaché surtout à éclairer nos compatriotes de la sous préfecture sur la nécessité de défendre leurs droits devant les violations de la loi, d'user constamment de la force du droit contre le droit de la force, utilisée par les "colonisateurs internes" de notre temps. Ceux qui disent que j'abandonne le parti au profit de Kouango et des populations auxquelles je rends compte régulièrement des travaux parlementaires doivent cesser ce genre d'allégations. En conséquence, je refuse qu'on me mêle à des débats dégradants de type tribaliste, sectariste ou particulariste quelconque. Je refuse que les gens mettent dans ma tête ces idées dégradantes de tribalisme qui trottent dans leurs tête. Je ne fais que mon devoir de députés c'est tout.
La redynamisation de notre parti est absolument nécessaire pour la défense et le salut de la patrie. D'ailleurs, il ne fait aucun doute que le FPP notre parti, est le seul qui incarne aujourd'hui l'espoir du peuple, car notre capital de confiance demeure intact. Il nous faut faire un travail patient et obstiné d'explications, de vérité auprès d'un peuple dont on a abusé de l'obscurantisme et de la confiance par des mensonges, des contres vérités, etc, mais qui ont abouti finalement aux résultats que nous connaissons aujourd'hui, un pays en état avancé de clochardisation.
Patriotes, chers Camarades de Lutte,
Nous venons de terminer une année, l'année 2000, qui marque la fin d'un siècle et la fin d'un millénaire. Et pourtant, ce n'est pas la fin de la misère du peuple centrafricain, dont le calvaire continue. Donc, patriotes, c'est la fin de la lutte qui continue.
Nous devons lutter opiniâtrement, comme nous le demande notre hymne nationale "Brisons la misère et la tyrannie". C'est vrai qu'il faut beaucoup d'énergie.
Voilà pourquoi j'ai pensé que nous devons nous réunir aujourd'hui pour nous parler, puis partager le modeste repas que je vous offre, afin que nous engagions en ce début d'année notre ultime lutte en pleine forme et que l'entrée au 21ème siècle et au 3ème millénaire pour la démocratie piétés, la liberté et la justice sociale bafouée consacre la victoire des forces du progrès.
Je profite de la même occasion pour vous souhaiter, à tous, militants et militantes du FPP, ainsi qu'à vos familles, Bonne et Heureuse année 2001.
Merci.
Professeur Abel GOUMBA
Député
Président du FPP.
KODRO- ROISSY EN FRANCE ( FRANCE ) - 26 février 2001 19H25
Date: Mon, 26 Feb 2001 19:33:13 +0100
Reply-To: kodro@egroups.fr


Actualité Centrafrique - Dossier 4