PARTI DE L'UNITE NATIONALE
Unité - Discipline - Progrès
DECLARATION DU SECRETARIAT GENERAL A L'OCCASION DE LA
RENCONTRE DU PRESIDENT DU PARTI AVEC LE GENERAL AMADOU TOUMANI TOURE, ENVOYE
SPECIAL DU SECRETAIRE GENERAL DE L'ONU
Le Parti de l'Unité Nationale souhaite la
bienvenue en terre centrafricaine au Général Amadou Toumani TOURE, ancien Chef
d'Etat du Mali, envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU, et formule
le vou sincère que la mission dont il a été investi soit couronnée de
succès, dans l'intérêt de la paix et de la préservation de l'unité
nationale en République Centrafricaine.
D'emblée, le PUN tient à se démarquer de la manière la plus claire et la
plus nette de la tentative du coup d'Etat contre les institutions légales du
pays. A cet égard, le Parti de l'Unité Nationale réaffirme sa position
constante selon laquelle les élections libres et démocratiques demeurent la
seule voie de conquête du pouvoir de l'Etat. Par conséquent, la tache de l'
opposition démocratique est de se mobiliser pacifiquement pour que soient
réunies les conditions d'organisation d'élections démocratiques, libres et
transparentes, comme le peuple sénégalais vient d'en administrer une
éclatante leçon.
Profondément attaché à l'unité du peuple centrafricain, le PUN exprime sa
vive préoccupation par rapport aux menaces qui pèsent sur la cohésion
nationale depuis la tentative du coup d'état. C'est pourquoi le Secrétariat
Général reprend à son compte l'appel lancé le dimanche 3 juin 2001 par le
Président du Parti, Monsieur Jean-Paul NGOUPANDE, appel à la raison et à la
modération, pour que soit mis fin aux exactions et aux règlements de compte
d'où qu'ils viennent, afin de préserver les chances de la réconciliation
nationale, condition indispensable pour que notre pays retrouve le chemin de la
Stabilité et du progrès. Il importe en particulier que la justice puisse
suivre son cours dans le souci de l'application juste de la loi. Les exécutions
sommaires ne peuvent que nuire à l'image de notre pays, qui doit demeurer un
Etat de droit.
Pour finir, le PUN dit toute sa disponibilité pour contribuer, avec toutes les
force attachées à la paix et à l'unité, à la recherche des voies et moyens
pour sortir de cette nouvelle crise en préservant la concorde nationale.
Faità Bangui, le 13 juin 2001
LE SECRETAIRE GENERAL
(Dated'envoi: Tue, 10 Jul 2001)
----- Original Message
----- Je commence ce discours par ce dicton yakoma qui
dit: "ingango mbèti ndo bi" que je ne peux traduire ni en français
ni en sango. "Ngoupandé inga bèti ndo bi"
From: KODRO
To: A Ita ti Kodro
Sent: Saturday, July 07, 2001 2:22 PM Subject: [kodro] Fw: Ngoupande,Patassé
même combat
----- Original Message -----
From: Vogbia
To:
Sent: Saturday, July 07, 2001 12:18 PM
Subject: Ngoupande, Patassé même combat
La déclaration de Ngoupandé est la caution que ce dernier apporte au
président Patassé pour justifier le massacre des yakoma. Je sais que ce
dernier est docteur en philosophie mais il manque de culture historique et
politique. Monsieur Ngoupandé avant de faire une déclaration devant les
opinions tant nationales qu'internationales vous devez pesez et apprécier les
conséquences.
Je ne peux vous laisser continuer de raconter des conneries sur les faits qui ce
se sont passés dans la réalité. Vous dites que les yakoma assassinés et les
destructions de leurs bien est normal. Par cette déclaration, Monsieur
Ngoupandé, vous acceptez et soutenez l'assassinat de votre collègue et même
ami l'honorable Théophile Touba. Si vous êtes conséquent en vous et
intellectuellement honnête comme vous le prétendez, au moment ces faits que
vous apportez votre témoignage pour soutenir ces assassinats, vous étiez
secrétaire général du Rassemblement Démocratique Centrafricain et n fois
ministres. Vous n'aviez jamais condamné ce que vous appelez le massacre de
Markounda, les assassinats des originaires du Nord et les destructions de leurs
biens à Bangui dont vous êtes l'unique témoin. Vous faites amalgames entre le
coup d'état de maître Patassé qui a eu lieu en février 1982 et la rebellions
de Patassé, Mbaïkoua, Demafouth et Bozézé en 1986. Monsieur le philosophe
Ngoupandé, votre déclaration ressemble déjà aux discours des radios milles
collines préparant aux génocides Ruandaises en 1994.
Nous, parents des victimes, sommes entrain d'étudier la possibilité d'engager
une procédure judiciaire internationales pour incitation aux génocides et
crimes contre l'humanité.