Faut-il encore évoquer le nom de Kolingba à propos du putsch du 28 mai 2001 ?

Il est de mise aujourd'hui :  prononcer le nom du général Kolingba est politiquement incorrect. Même pour rappeler des points d'histoire pour une meilleure compréhension des faits. Alors il est de bon ton de simplement oublier.

Les parents, les amis, les observateurs, les centrafricains ont le droit de savoir : Pourquoi la levée de mesure visant la capture de Kolingba vivant ou mort ?  Pourquoi aucune personnalité politique  ou militaire n'informe, n'infirme ou ne confirme la disparition de l'ancien Président Kolingba accompagné de son conseiller spirituel (de ce dernier temps) ?

A la lecture de certaines dépêches, on peut douter de la fuite en direction de Gbadolité (RDC), de l'Ouganda, du Congo-Brazzaville ou de l'existence d'une cachette à Bangui où se terre  Kolingba :
- une épave de pirogue abandonnée par Kolingba dans sa fuite serait retrouvée;
- des documents et des plans de réorganisation politique et militaire seraient retrouvés sur l'auteur présumé du coup d'état ( ce dont fait allusion NDoumba et Centrafrique Presse);
- l'AFP rapporte : "certains proches et officiers estiment que le militaire vieillissant, rongé par la maladie, qui vivait reclus dans des retraites spirituelles, n'a pu fuir très loin. Il serait toujours caché en brousse, près de Bangui"  - (cf : On recherche toujours le "soldat Kolingba" (AFP, Bangui, 18 juin 2001 - 17h39Q))

L'accalmie permettra un jour que  traces de kolingba soient retrouvées, que lumière soit faite sans amalgames, sans passion excessive.


Actualité Centrafrique - Dossier 6