Jugement des auteurs présumés du putsch du 28 mai 2002 et les "témoins spéciaux invités" à la barre
A la barre des témoins très spéciaux pour "l'Affaire Kolingba du 28 mai 2001" : semaine de vérité ? (13 fév 2002)
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Des centrafricains s'expriment
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Procès du 28 mai 2001: l'audience ajournée à mercredi (20 février 2002)
Le procès du putsch manqué du 28 mai ajourné après deux heures d'audience
PARTI DE L'UNITE NATIONALE
LE PRESIDENT
COMMUNIQUE DE PRESSE
(A propos de la convocation à la barre par la Cour Criminelle dans l'affaire du putsch manqué du 28 mai 2002)
Je viens d'apprendre que je suis convoqué ce vendredi 15 février 2002 devant la Cour criminelle de la République Centrafricaine, pour être interrogé en tant que témoin au procès des auteurs présumés du coup d'Etat manqué du 28 mai 2001. Cette convocation a été déposée à mon domicile à Bangui le mardi 12 février 2002 au soir, alors que je me trouve depuis quatre mois en France pour la sortie et la promotion de mon dernier livre.
Etant ainsi dans l'impossibilité d'être physiquement présent devant la Cour criminelle, je charge maître Nicolas TIANGAYE, ancien bâtonnier de l'ordre des avocats centrafricains de me représenter en tant que conseil.
Je tiens toutefois à dire de la manière la plus claire et la plus solennelle que je n'ai rien à voir, de près ou de loin, avec ce coup d'Etat manqué. Tous les observateurs de la vie politique centrafricaine savent que le Parti de l'Unité Nationale (PUN), dont je suis le président, est évidemment attaché aux valeurs de la démocratie, et mène ses activités dans le cadre strict de la constitution centrafricaine. Il n'a ni branche armée, ni groupe de miliciens.
Tout en étant très critique vis-à-vis de la manière dont le pays est géré, le PUN a choisi de mener son combat exclusivement sur le terrain démocratique. Ses critiques très sévères se font par la parole, par l'écrit, dans des manifestations pacifiques et à la tribune de l'Assemblée nationale. Cela, les plus hautes autorités du pays le savent parfaitement, de même que les représentants de la communauté internationale à Bangui.
En ma qualité d'ancien Premier ministre, de député et président du Parti de l'Unité Nationale, je demeure plus que jamais convaincu que seul le dialogue démocratique et pacifique entre tous les fils et toutes les filles de la République Centrafricaine, est de nature à apaiser les tensions. Seuls des compromis politiques raisonnables permettent au pays de sortir durablemement de la logique de la violence et de la haine tribale, pour s'attaquer enfin aux nombreux et redoutables défis que sont, entre autres, l'insécurité, la misère et la pauvreté, sida et le naufrage du système éducatif centrafricain.
Fait à Paris, le 15 février 2002
Jean-Paul NGOUPANDE
Ancien Premier ministre
Député (circonscription de Dékoa)
Président du Pari de l'Unité Nationale (PUN)
Des centrafricains s'expriment
- Un procès inique?
Ouverture à Bangui du procès de la tentative de coup d'Etat du 28 mai 2001
Procès du 28 mai 2001: l'audience ajournée à mercredi
Le procès du putsch manqué du 28 mai ajourné après deux heures d'audience