Les étudiants se sont installés devant l'ambassade de France, dont la paierie reçoit généralement du gouvernement centrafricain le montant des bourses qu'elle reverse ensuite aux étudiants.

Sur des banderoles, ils ont écrit des messages résumant leurs revendications: "18 mois d'arriérés de bourse = famine, maladie, échec = mort", "Centrafrique, pense à tes enfants, 5 ans de non paiement des droits d'inscription = diplômes confisqués", "Trop c'est trop, y'en a marre".

"Nous sommes chassés de nos chambres louées, nous n'avons pas à manger, au moins, si nos parents fonctionnaires en Centrafrique étaient payés, ils auraient pensé à nous", a déclaré à l'AFP une étudiante gréviste.

En fin de semaine dernière à Bamako, des étudiants nigériens avaient séquestré pendant deux jours un haut fonctionnaire nigérien pour réclamer eux aussi le paiement d'arriérés de bourses.