Ces journées, qui se déroulent en synchronisation avec le Cameroun, le Tchad, le Soudan et l'Angola, ont été lancées par le premier ministre Martin Ziguélé dans un hôpital de Bangui. Elles visent à immuniser plus d'un million d'enfants centrafricains âgés de zéro à 5 ans.

"Aucun enfant ne devra plus être paralysé par cette maladie en RCA et il ne devra plus y avoir de décès d'enfant à cause de la poliomyélite", a assuré la radio nationale dans des spots de promotion de cette opération.

"En plus des séances de vaccination dans les centres de santé, cette campagne est organisée sur toute l'étendue du territoire (...) et se fera à domicile où les équipes feront du porte à porte", a-t-on affirmé au ministère de la Santé.

L'opération est soutenue par l'UNICEF, l'OMS, Le Rotary club et le Japon.

Quelques dizaines d'enfants sont frappés par la maladie chaque année en RCA, selon des estimations officielles. En 1997, une épidémie de poliomyélite avait fait 17 morts dans la sous-préfecture de Kouango, à 4OO km à l'est de Bangui.

Depuis 1995, au moins quatre opérations similaires de vaccination ont été organisées dans le pays en dépit des crises militaro-politiques.

"Surpris dans leur trajectoire au moment où ils faisaient paître leurs bêtes, des éleveurs et quelques uns de leurs animaux ...ont été écrasés par les pachydermes", a indiqué la radio nationale précisant que cet incident s'était déroulé dans la commune de Birvan-Bolé (préfecture de l'Ouham-Pendé), à l'ouest de Bangui.

Selon la même source, deux autres personnes avaient péri dans les mêmes circonstances, quelques mois auparavant, dans le même secteur. Les habitants, a rappelé la radio, ont demandé aux autorités de prendre les dispositions pour les mettre à l'abri du danger que constitue ce troupeau d'éléphants.

Les éléphants séjournent généralement dans le nord-est de la RCA. Toutefois, en raison du braconnage, ces mammifères migrent à l'occasion vers d'autres régions.