BANGUI, 12 fév 2004 (AFP) - 18h24 - La Centrafrique prévoit de ratifier la convention des Nations unies contre la criminalité transfrontalière organisée, lors de la prochaine réunion du conseil national de transition (parlement de transition), a annoncé jeudi la radio nationale.
Cette ratification ouvrira la voie à une incorporation de ce texte dans le droit positif centrafricain.
Un séminaire a été organisé à Bangui du 9 au 11 février par le gouvernement et le Bureau de l'organisation des Nations unies en Centrafrique (Bonuca). Dans une recommandation, les participants ont décidé que la ratification des conventions serait à l'ordre du jour de la prochaine session du Conseil national de transition.
Le 11 septembre 2003, le gouvernement centrafricain avait demandé l'assistance technique de l'Office des Nations unies contre le terrorisme, la drogue et le crime pour préparer la ratification par la RCA (République centrafricaine) de cette convention.
Le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en Centrafrique, le général Lamine Cissé, a souligné "la détermination affirmée des autorités centrafricaines à rejoindre le concert des nations et à poursuivre le processus de légitimation démocratique de son action, actuellement en cours".
L'Assemblée générale des Nations unies avait adopté le 15 novembre 2000 par consensus la convention sur la criminalité transfrontalière organisée et ses protocoles additionnels, qui a recueilli à ce jour, 6O ratifications parmi les 147 Etats signataires.
La Centrafrique connaît de nombreux problèmes de criminalité à ses frontières avec le Tchad et le Soudan, où sévissent notamment des "coupeurs de routes" qui braquent les véhicules et dépouillent les voyageurs, des braconniers, ainsi que des bandes armées.