BANGUI, 8 déc 2003 (AFP) - 11h03 - Tous les poids lourds et les véhicules de transport en commun devront désormais se présenter au bureau d'affrêtement routier centrafricain (BARC) à Bangui, a annoncé lundi le groupement des tranporteurs centrafricains (GTC).
Dans un communiqué diffusé à plusieurs reprises à la radio nationale, le GTC "invite les tranporteurs, au départ de Bangui comme à l'arrivée, à se présenter au BARC. Tout contrevenant s'exposera à des sanctions de +l'autorité+, avec la dernière rigueur".
Le BARC, organisme d'Etat, est destiné initialement à la régulation du trafic routier à l'intérieur du pays comme avec l'extérieur.
Mais, seuls, quelques rares autocars et camions de tranport de marchandises, principalement ceux à destination ou en provenance des provinces et des pays voisins -Cameroun, Tchad et Soudan-, se conforment à la règlementation.
Ce rappel à l'ordre vise non seulement à contrôler le contenu des bagages à bord des différents véhicules pour rechercher les armes de guerre mais également à vérifier l'état de ces véhicules, fréquemment à l'origine de nombreux accidents mortels sur les routes centrafricaines.
Au mois d'octobre dernier, une importante quantité d'armes et de munitions de guerre avait été saisie dans un autocar à destination du nord du pays par des éléments de l'armée et de la gendarmerie centrafricaine.
Depuis des années, les transporteurs routiers ont pris l'habitude de quitter ou de revenir à Bangui sans passer par le BARC.