Aude PELEKET TABOUTOU, nouvelle génération africaine, fait l'honneur avec une brillante soutenance à l'Ecole d'architecture de Paris le 8 janvier 2002
Ecole
darchitecture de Paris, un mémoire de 3ème cycle qui a retenu
lattention.
A 8 ans, elle lisait des hiéroglyphes et voulait être
" Egyptienne ",
A 12 ans en 1989, elle était rédactrice en chef dun journal au collège et pensait
devenir avocat pour "défendre des justes causes comme Nelson MANDELA ",
alors détenu dans les prisons de lapartheid en Afrique du sud,
Munie de bac c avec mention, elle réussit la sélection sur épreuves écrites, dentrer à lécole darchitecture de Paris, ayant choisi finalement de suivre la trace des grands bâtisseurs, "pour laisser sa marque dans le monde, et en tout cas, pour participer le moment venu, à construction de la République Centrafricaine" ; pays dune partie de ses parents.
A 22 ans, elle obtint la meilleure appréciation " Excellent " à lissue dune année à Delft dans le cadre dErasmus (programme déchanges détudiants entre les grandes écoles européennes).
En fin détudes à 24 ans, Aude PELEKET a décidé de traiter les uvres de ces architectes du Tiers Monde qui, après des brillantes études et des travaux avec des maîtres tels que Le CORBISIER en France et Buckminster FULLER aux Etats-Unis dAmérique, sont rentrés au pays natal pour se mettre à louvrage en prenant soins de revisiter leurs héritages culturels pour sépanouir et mieux fleurir.
Un challenge passionnant, assurément.
Le
métissage architectural : cas de lInde avec les architectes Balkrishna V.
DOSHI et C. CORREA. Tel est le sujet de mémoire (200 pages) que Aude
PELEKET TABOUTOU, petite fille de H. MORTIER de Riaillé France, de L.
PELEKET et J. TIBA de Centrafrique, a présenté mardi 8 janvier 2002 à lécole
darchitecture de Paris-Belleville.
Elle sen est sortie avec les félicitations du
jury, Mention Très bien.
On se souvient de cette compatriote
qui avait ouvert un site Internet
lors de son séjour à luniversité de Delft en
Hollande et su créer des liens directs avec Sangonet et des sites culturels africains de
qualité.
Le jury a demandé à Aude de faire publier son travail.
Elle pense dans un premier temps, le mettre en ligne dès que possible. Sangonet est prêt
pour sa part, à laccueillir.
Nous nous réjouissons du parcours de notre compatriote et lui adressons nos vives félicitations. Aude, un de ces exemples que nous aimerions voir fleurir.
Sangonet (www.sangonet.com)