Basket-ball centrafricain sacré champion de la Zone 4 au Cameroun, 2003
Sport : Basket-ball : Le Cameroun rate le panier.
La RCA nouvelle championne de la zone IV.
par Jean Robert Fouda
Au cours du point de presse donné le 28 mai dernier à
Yaoundé, à la veille de la compétition, le président de la Fédération
camerounaise de basket-ball, Barnabas Enanga avais mis le public au courant
des " énormes enjeux " pour le Cameroun du championnat d'Afrique centrale de
basket-ball : " le vainqueur final sera l'ambassadeur de la zone IV aux
huitièmes Jeux africains prévus en octobre à Abudja et au quatorzième
championnat d'Afrique qui se déroulera en août prochain dans la capitale
égyptienne, le Caire. Les finalistes de cette compétition qui représenter le
continent aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004 ".
Malheureusement, le rêve s'en est allé en fumée, le titre
de champion d'Afrique Centrale avec. Le Cameroun a connu une terrible
désillusion au cours de ce tournoi de la zone IV organisé sur son sol, alors
qu'il espérait remporter pour la seconde fois consécutive ce trophée qu'il
avait déjà gagné il y a deux ans à Libreville au Gabon.
C'était l'ouvre d'une sélection de joueurs locaux conduits
par le capitaine Eric Vianey Ayangma, sous la houlette de l'ex entraîneur
Etienne Obah Nkoa. A la surprise générale, la cuvée 2003 qui était
constituée d'amateurs " pêchés " dans les clubs du championnat d'élite (Béac
et Vision) et de professionnels évoluant aussi bien en France qu'aux
Etats-Unis, n'a pas été un véritable foudre de guerre, devant son public
médusé par les piètres résultats de ses représentants. Après avoir laminé
(137-34) la Guinée Equatoriale à l'ouverture, les coéquipiers de Joachin
Ekamga ont par la suite cumulé les défaites respectivement devant le Gabon
(76-77), la Rdc (55-67) et la Rca (71-58). C'est au cours de cette dernière
rencontre que les Camerounais ont fait montre de lacunes graves en ne
réussissant aucun panier à trois points et surtout en manquant 22 lancers
francs qui auraient pu leur permettre de remporter la partie. Un qui a alors
essuyé les foudres du public, c'est l'entraîneur Etienne Zendong, accusé par
les spectateurs furieux, de n'avoir eu d'yeux que pour les joueurs locaux de
la Béac (cinq au total, contre un seul à Vision et 6 professionnels en
congés depuis deux à trois mois) dont il est par ailleurs l'entraîneur.
Au delà de toutes ces supputations, la débâcle de Yaoundé
est surtout la conséquence d'une préparation bâclée au complexe sportif La
Concorde, sans les professionnels camerounais arrivés pour la plupart à 48
heures du démarrage de la compétition. Même si on aura beau jeu d'accuser
les fortes précipitations qui ont influencé le déroulement normal de la
compétition allant jusqu'à interrompre le match Rca-Rdc à trois reprises. C'est une équipe camerounaise clochardisante qui allait affronter, d'un côté,
la République Centrafricaine (cinq victoires sur cinq) constituée
essentiellement de joueurs évoluant en Hexagone, et de l'autre, la
République démocratique du Congo rentrée quelques jours plutôt d'Angola, où
elle était allée peaufiner sa préparation. Pourtant, le président du comité
d'organisation du tournoi éliminatoire zonal de Yaoundé (Cotezy 2003),
Gilles Roger Belinga voyait le succès à l'horizon : " La Fécabasket se doit
de relever ce challenge à la fois sur le plan sportif et organisationnel. C'
est en effet l'occasion de reprendre du poil de la bête, après plusieurs
années de léthargie ". Malheureusement on ne le fait pas en terminant à la
quatrième place du classement général, sur les six pays en lice.
(LUNDI, 09 JUIN , 2003 - 16:52)
C’est dans l’enthousiasme et la convivialité que les Fauves de Gbazabangui ont clôturé leur aventure camerounaise.
Une victoire cinglante sur le Congo démocratique par le score de 88 à 66 allait confirmer le leadership de la République Centrafricaine au niveau de la zone IV. Avec 5 victoires sur 5 matchs, les hommes de Rebatet ont ainsi affirmé leur suprématie en matière de Basket dans la sous-région, suscitant dans cette dynamique de victoire un énorme engouement et de la sympathie de la part d’une colonie centrafricaine mobilisée massivement pour l’occasion, mais aussi du public camerounais émerveillé par la prestation centrafricaine.
La dernière journée de Dimanche fût mémorable pour l’union sacrée entre le peuple centrafricain et ses dignes représentants témoignant ainsi d’une unité, comme un peuple derrière ses guerriers.
L’ hôtel des Fauves était pris d’assaut par les fans, les chants, et les cris venaient perturber la paisibilité de la ville; ce dimanche-là ‘’il était bon d’être ‘’centro’’ comme le témoigne un habitant de Yaoundé : « nous sommes fiers de notre patrie, on nous a longtemps méprisé dans ce pays, vive la Centrafrique ! ».
Il serait temps de prendre conscience que par le biais du sport nous pouvons nous aussi contribuer à embellir la vitrine de ce si beau pays dont le blason a souvent été terni.
Néanmoins, il est hors de question que les Fauves s’endorment sur leurs lauriers puisque la prochaine échéance est au mois d’Août, de ce fait, une nouvelle mobilisation de tous les compatriotes s’impose afin de soutenir et d’encourager nos Bamaras à la reconquête de YASSITOUNGOU .
NB :Les Fauves entameront leur préparation au CREPS de Poitiers du 15 Juillet au 5 Août 2003.
Coupe d’Afrique des nations du 7 au 16 août à Alexandrie (Egypte)
Jean-Paul Kimoto (10 juin 2003, 02:37:27)
Actualité Centrafrique de sangonet - Dossier 16 | Le programme des Fauves à Yaoundé : 3 juin - 7 juin 2003