Kofi Annan lance un appel au dialogue entre le Gouvernement et les syndicats de la République Centrafricaine.
Compte tenu de la tension entre le Gouvernement et les syndicats sur la question des arriérés de salaires, le Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan a lancé un appel au dialogue entre les protagonistes. "A la lumière de la situation économique difficile que connaît le pays, le Secrétaire général a appelé toutes les parties concernées à favoriser le dialogue et à s'abstenir de toute action qui pourrait exacerber les tensions et compromettre la paix et la sécurité dans le pays", a déclaré le porte-parole de Kofi Annan. Selon la même source, le Secrétaire général s'est également tourné vers les partenaires internationaux de la République centrafricaine pour les appeler à réaliser au plus tôt les promesses d'assistance financière qu'ils avaient faites lors de la réunion des donateurs en mai dernier. Le Secrétaire général a ainsi plaidé pour que les partenaires de la République centrafricaine aident le Gouvernement "à assurer une gestion pacifique de cette phase de transition difficile".
En 1996, la situation économique et sociale de la République centrafricaine avait donné lieu à un mécontentement généralisé, marqué notamment par une mutinerie de certaines éléments des forces armées. Des accords ayant été signés après cette crise, une force interafricaine a été dépêchée sur place pour surveiller leur mise en oeuvre. La Force a été remplacée, plus tard, par une opération de maintien de la paix des Nations Unies qui avait notamment pour mandat de veiller à la tenue des élections présidentielles de septembre 1999. L'opération a été arrêtée au mois de février de cette année.
(Nations Unies, New York, 24 novembre 2000)