République démocratique du
Congo (RDC)
Carte
d'identité
Quelques repères historiques -
Histoire de la RDC sur Congo'2000
Autopsie de patrice LUMUMBA : un
assassinat, des témoignages, une revue de presse
LUMUMBA - La Mort du Prophète
Radio RSR - Assassinats
politiques (Patrice Lumumba, Roberto Calvi, Anouar Sadate,...)
[De 9h30 à 10h
(7h30-8h00 TU)]
La RDC et les
excuses de la Belgique pour le rôle qu'elle a joué dans la mort
de Lumumba
COMPTE-RENDU DU COLLOQUE INTERNATIONAL
GEORGES NGAL (Gabon, Juillet 2005)
Croire en l'Homme - Mélanges offerts au Professeur Georges NGAL (16 septembre 2006)
Notes et propos
Pour l'actualité africaine :
voir Actualités sur sangonet
Carte
d'identité :
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Pays
(République démocratique du Congo ou encore RDC) |
(Drapeau)
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Capitale
: Kinshasa |
Président
: M. Kabila |
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Superficie
( km²) : 2 345 409 km2 |
L'HYMNE :
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Population
: 51 000 000 habitants |
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Langue(s)
officielle(s) : français. |
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Heure
locale : GMT + 2 |
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Monnaie
: Zaïre |
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Index
tel : 243 |
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Internet
code : cd (anciennement: zr) |
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Immatriculation
: |
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Données générales et relations France -
République démocratique du Congo : Capitale : Kinshasa (entre 5 et 6 millions
d'habitants) Superficie : 2.345.409 km² (presque cinq fois la
France) Population : (millions d'habitants) (1999) 51 (2001)
Croissance démographique : 2,83% (2001) Langues français :
(officiel), lingala, kikongo, tshiluba et swahili Devise :
franc congolais PNB : 1,67 Mds $ (2001) Répartition du PNB par
secteur : agriculture: 56 %; industrie: 19%; services: 25% (2001)
PNB/ha et parité de pouvoir d'achat ($) : 100 $ (moitié de ce
qu'il était il y a dix ans). Taux de croissance du PNB : 3 % en
2002. Premier taux de croissance positif depuis dix ans.
Inflation : 554% en 2000, 135 % en 2001, 15 % en 2002. Balance
commerciale : 147 millions de $ en 2001, 235 millions d $ en
2002. Exportations totales : 685 M$ (2000) Importations totales :
580 M$ (2000) Principaux fournisseurs : Belgique, Afrique du Sud
Exportations vers la France : (M FF) 138 (2000) Importations de
France : (M FF) 284 (2000) Dette extérieure totale : (Mds $)
10,95 (2000) Chef de l'Etat : M. Joseph KABILA (janvier
2001) Ministre des Affaires étrangères : M. Léonard SHE
OKINTUNDU (novembre 2000) Prochaines échéances électorales :
à l'issue de la période de transition (24 à 36 mois)
Ambassadeur de France en RDC : M. Georges SERRE (juillet 2002)
Ambassadeur de RDC en France : M. Edi ANGULU MABENGI (agréé en
janvier 2001) Communauté française : env. 750 immatriculés
Situation intérieure en 2002
- Rappels historiques :
l'AFDL de LD. Kabila, soutenu militairement par
l'Ouganda, le Rwanda et l'Angola, a renversé le régime
du Président Mobutu (au pouvoir depuis 1965) le 17 mai
1997, rebaptisant le Zaïre en 'République Démocratique
du Congo'. Des rébellions contre le nouveau régime (MLC
et RCD/Goma) sont apparues en août et novembre 1998 dans
les Kivus et en Equateur, et ont rapidement pris le
contrôle de l'Est du pays, mais n'ont pu pénétrer dans
Kinshasa, stoppées par l'intervention du Zimbabwe, de la
Namibie et de l'Angola. L'accord de Lusaka (juillet 1999)
et ses suites (plan de Kampala en août 2000 et
sous-plans d'Harare en décembre 2000) ont permis de
figer les lignes de cessez-le-feu ; les autres
dispositions de l'accord (processus de paix et
réconciliation nationale) n'ont pas vu le jour. LD.
Kabila a été assassiné le 16 janvier 2001 ; son fils,
Joseph Kabila lui a succèdé.
- Situation politique :
Le dialogue intercongolais se déroule d'octobre 2001 à
avril 2002 à Addis-Abeba, puis à Sun City, mais échoue
sur la question du partage du pouvoir. Le processus de
paix interne connaît alors une accélération après la
conclusion d'un accord entre Rwanda et RDC en juillet
2002 à Prétoria, puis entre la RDC et l'Ouganda è
Luanda en septembre 2002 et aboutit à la conclusion, le
17 décembre 2002, à Prétoria, d'un accord global et
inclusif sur la transition. Celle-ci, d'une durée de
deux ans, renouvelable une fois, associera, au sein d'un
gouvernement inclusif, le président Kabila et quatre
vice-présidents, issus du MLC, du RCD-Goma, du camp
gouvernemental et de l'opposition politique non armée.
Les questions demeurées en suspens ont trouvé une
réponse le 6 mars à Prétoria : le projet de
Constitution est approuvé, une solution (mise en place
d'une force neutre) est trouvée pour la sécurisation
immédiate de Kinshasa et les principes qui régiront la
réforme de l'armée sont agréés. La clôture
officielle du dialogue intercongolais, le 2 avril à Sun
City, lance le processus qui doit permettre la mise en
place du gouvernement de transition. La situation des
droits de l'homme dans l'ensemble du pays (et surtout
dans l'est du pays ou des combats se poursuivent) est
préoccupante, de même que la situation humanitaire
(plus de 2,3 millions de réfugiés et de déplacés). Le
Haut commissaire aux droits de l'homme a proposé la
création d'une commission d'enquête internationale.
- L'économie congolaise
est ruinée par plusieurs années de guerre et la dette
extérieure du pays, héritée du régime Mobutu est
estimée à 10,95 Mds$. La reprise de l'aide
internationale permet d'entrevoir une amélioration (pour
la première fois depuis dix ans, le RDC connaît, en
2002, un taux de croissance positif : 3 %) : les
bailleurs bilatéraux ont repris de manière très
limitée l'aide en 2001, après 10 ans d'interruption. Le
FMI a conclu un programme intérimaire renforcé en Juin
2001. Une FRPC de 750 M$ a été approuvée le 1er juin
2002. Cet accord est déterminant pour l'éligibilité de
la RDC à l'initiative PPTE, mais la démission du
Ministre des Finances le 17 février dernier a conduit à
un report du déblocage de la deuxième tranche. Un
accord en Club de Paris a été conclu en septembre 2002
(annulation de 4,6 M$ de créances commerciales). La
Banque mondiale a octroyé en juin 2002 un crédit pour
le retour à la croissance de 454 M$. Une réunion du
groupe consultatif a eu lieu à Paris le 4 et 5 décembre
2002 (conférence des bailleurs de fonds, organisée par
la Banque mondiale.)
- commerciales). La Banque
mondiale a octroyé en juin 2002 un crédit pour le
retour à la croissance de 454 M$. Une réunion du groupe
consultatif a eu lieu à Paris le 4 et 5 décembre 2002
(conférence des bailleurs de fonds, organisée par la
Banque mondiale.)
Politique extérieure
- Région : Les efforts
de l'Afrique du Sud ont abouti à, le 30 juillet 2002, à
Prétoria, à un accord de paix entre la RDC et le
Rwanda, qui prévoit le retrait de l'armée rwandaise et
le démantèlement, par la RDC et la MONUC, des groupes
armés rwandais présents en RDC. L'Angola, pour sa part,
a négocié la signature, le 6 septembre 2002, d'un
accord entre l'Ouganda et la RDC qui prévoit le retrait
de l'armée ougandaise de l'Ituri et la normalisation des
relations diplomatiques entre les deux pays. La situation
en Ituri ayant empiré, l'Angola a repris les choses en
main (sommet Museveni/Kabila à Dar Es Salaam, le 10
février 2003, puis réunion, à Luanda, les 14 et 15
février 2003, des MAE), afin de mettre effectivement en
place la Commission de Pacification de l'Ituri, signer un
cessez-le-feu et permettre le retrait total des troupes
ougandaises.
- Nations unies :
l'implication de l'ONU s'est progressivement affirmée,
avec l'adoption par le Conseil de Sécurité, le 9 avril
1999, de la résolution 1234 qui condamne la présence en
RDC de forces non invitées. Prenant acte de la signature
de l'accord de Lusaka, le CSNU a autorisé dès août
(résolutions 1258 puis 1273) l'envoi d'officiers de
liaison, et créé officiellement (résolution 1279 du 30
novembre 2000) la MONUC (Mission de l'ONU au Congo),
dirigée par un Représentant spécial du Secrétaire
général (M. MORJANE, remplacé depuis par Amos NGONGI).
A la suite du sommet de New York (24-26 janvier 2000), le
Conseil de Sécurité a autorisé le 24 février 2000
l'envoi, sous conditions, d'une mission d'observation des
Nations unies en RDC composée de 500 observateurs
militaires soutenus par une force de plus de 5000 casques
bleus (phase 2, résolution 1291). Déployés à compter
de mars 2001, les 2500 militaires de la MONUC épaulés
de 550 observateurs, sont répartis autour de six bases
logistiques. L'accord de Prétoria et le retrait de l'APR
ont amené le conseil de sécurité à redéfinir la
phase 3 (résolution 1445), qui porte le plafond de la
MONUC à 8700 hommes, dont la tâche principale est le
désarmement (volontaire) des ex-Far et Interhamwe
rwandais qui se trouvent en RDC.
- Les rapports du groupe
d'experts des Nations unies sur l'exploitation illégale
des ressources naturelles de la RDC ont été
publiés (N'Daw en avril 2002, Kassem en novembre 2002)
et mettent sévèrement en cause le Rwanda et l'Ouganda,
mais aussi le Zimbabwe. Le dernier rapport publié par le
panel Kassem a mis en cause une liste de hautes
personnalités congolaises (notamment du gouvernement),
rwandaises, ougandaises... A ce jour, seul le
gouvernement congolais en a tiré les conséquences en
suspendant les ministres incriminés ; le panel Kassem
poursuit son travail (résolution 1457).
Relations avec l'Union européenne
- PESC : l'UE dispose
d'un représentant spécial pour la région des Grands
Lacs (M. Ajello, italien). Le conflit en RDC est
régulièrement inscrit à l'ordre du jour du CAG. Une
visite en troïka (M. Solana, Commissaire Patten,
Présidence belge), s'est rendue dans la région à la
fin du mois de novembre 2001.
- Aide européenne :
l'UE appuie, politiquement et financièrement, la mise en
oeuvre des différents volets de l'accord de Lusaka,
auquel elle a également contribué. Elle a apporté
aussi une aide humanitaire de 35 ME en 2001. Le PIN a
été signé le 5 février 2002 pour un montant de 120 M
d'euros. La programmation du 9ème FED (2000-2005)
prévoit une allocation de 205 M d'euros.
Relations bilatérales
- Relations politiques :
J. Kabila a été reçu par le Président de la
République en janvier 2001, 14 jours après son
accession au pouvoir, en novembre 2001 puis le 9
septembre 2002 ; il a participé au Sommet Afrique-France
en février 2003. M. Védrine l'a rencontré à Kinshasa
lors de sa tournée en Afrique centrale (14 août 2001)
et en janvier 2002 lors de la visite Straw-Védrine. M.
de Villepin s'est rendu les 21-23 septembre en Afrique
centrale et notamment en RDC, M. Wiltzer a effectué une
visite à Kinshasa et Kisangani du 21 au 23 février
2003. La France a contribué au fonctionnement de la
Commission militaire mixte et de la facilitation Masire
(2 MF). 6 militaires et 21 civils français au sein de la
MONUC. La France apporte en outre une aide logistique au
bataillon sénégalais. L'enveloppe 2003 est de 3 000
euros.
- Coopération civile :
la coopération et l'aide au développement avaient été
suspendues en 1991. En 1994, l'aide en faveur des
populations civiles a repris via les ONG. Cependant, M.
Josselin a annoncé, lors de sa visite à Kinshasa (2000)
la relance graduelle, ciblée et réversible, de notre
coopération structurelle. Compte tenu des évolutions
positives enregistrées depuis janvier 2001, la France a
décidé d'accentuer ses interventions et a décaissé 13
M au profit de la RDC en 2002. Cette montée en
puissance se poursuit en 2003.
- Coopération
franco-britannique : une visite conjointe des deux
ministres des Affaires étrangères à Kinshasa, Kigali,
Bujumbura et Kampala (21-23 janvier 2002), a permis de
démontrer la volonté des deux pays d'agir en étroite
collaboration sur ce
(France-diplomatie, avril 2003)
Quelques repères historiques :
Formation d'anciens
royaumes (VI-VIII siècles) :
- le royaume Kuba
- le royaume Luba
XIIIe : le royaume Kongo
XIXe siècle : le
royaume Zandé (les Zandés guerriers et organisateurs politiques
sont sur les deux rives de l'Oubangui : République
Centrafricaine , RDC)
XIXe siècle : le
royaume Mangbetu (vers 1815)
Début
de page
Septembre 1876 : Le Roi
de Belgique, Léopold II, organise à Bruxelles une conférence
géographique internationale débouchant sur la création de
l'AIA (Association Internationale Africaine).
1883 : le Congo devient
l'AIC (Association Internationale du Congo), présidée par
Léopold II.
15 novembre 1884 : Au
Congrès de Berlin, l'AIC devient l'Etat Indépendant du Congo
(EIC) dont le souverain est Léopold II et ayant son gouvernement
à Boma, ensuite à Léopoldville.
13 décembre 1906 :
annexion de l'Etat indépendant du Congo à la Belgique.
1921 : Le Kibanguisme,
mouvement religieux d'inspiration chrétienne fondée par Simon
Kibangu s'installe dans le pays
1950 Création de
l'ABAKO (Association des Bacongo).
1955 : Le roi Baudouin
en visite lance l'idée d'une communauté belgo-congolaise.
Octobre 1958 : Patrice
Lumumba fonde le Mouvement national congolais (MNC) qu'il
représente à la conférence panafricaine d'Accra.
11 janvier 1959 :
L'Abako est dissoute.
13 janvier1959 : Le Roi
Baudouin s'engage à ''conduire les populations congolaises"
à l'indépendance
23 juin 1959 : Le
président de l'Abako, Joseph Kasa Vubu, demande la création,
dans l'ouest du pays, d'une république du Kongo.
Décembre 1959 : La loi
martiale est instituée dans le sud-Kasaï afin de stopper les
affrontements entre Lulua et "immigrés" Luba. Une
coalition comprenant l'Abako, le PSA (Parti Solidaire Africain)
d'Antoine Gizenga (Kwilu, à l'est) et le MNC d'Albert Kaloji et
Joseph Iléo (Kasaï) demande la convocation à Bruxelles d'une
table ronde.
29 janvier 1960 : Début
de la table ronde belgo-congolaise, qui fixe au 1960 30 juin la
date de l'indépendance, et qui est suivie d'une table ronde
économique en février.
Le MNC de Patrice
Lumumba remporte les élections de mai 1960; ce dernier est élu
chef de gouvernement. Joseph Kasavubu devient à son tour
Président en juin peu avant l'indépendance annoncée .
23 juin 1960 : Patrice
Lumumba est nommé Premier ministre.
30 juin 1960 :
Indépendance du Congo rebaptisé Congo-Léopoldville.
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