Droit de réponse sur Ngoupande
par Honore YADABA à Nestor Adoum Issa
(
Election Présidentielle en Centrafrique. La question est posée. Jean-paul Ngoupande Candidat par Nestor Adoum Issa)Ce texte que nous insérons ici est un point de vue que nous respectons. Il ne constitue pas un droit de réponse au document présenté par Nestor.
L'auteur ici, Honoré Yadaba, n'a pas été cité; de même, sa responsabilité au sein du MLPC n'a pas été évoquée, d'autant plus qu'il en est démissionnaire. Il apporte un jugement personnel sur le candidat Ngoupandé. Nous publions son texte tel qu'il nous est parvenu.
Mais nous veillerons désormais que cet espace ne puisse se transformer en tribune insolite. Le débat d'idées loyal, voire contradictoire doit se mener. A chacun d'apprécier. Soyons constructifs - Bê Africa doit exister et contribuer efficacement au concert des Nations.
Victor BISSENGUE
Webmaster@sangonet.com
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Subject: Droit de reponse a NGOUPANDE
Date: Wed, 18 Aug 1999 00:45:20 +0200
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Salut Victor,
Je suppose que tu as reçu mon mel concernant mon droit de réponse à NGOUPANDE.
Peux tu m'informer des suites que tu comptes donner à cette contribution ?
Il serait dommage que le débat ne puisse s'installer sur sangonet pour des problèmes de supporters.
Tu connais ma probité et mon engagement pour le respect des biens et des personnes. Je souhaite que NGOUPANDE prenne la dimension de ses actes.
Censurer ma contribution ne peut que m'inciter à multiplier sa diffusion sur la plupart des sites dans le monde interessés par les disfonctionnements en Afrique centrale.
J'assume la totale responsabilité de mes affirmations et je détiens les documenst afférents dans le cas où NGOUPANDE viendrait à se rebiffer.
C'est aussi celà le débat démocratique : la recherche de la vérité pour l'intérêt public.
Il faut publier tous les articles, pas seulement ceux qui sont défavorables à PATASSE.
Je te remercie de ta compréhension et t'assure de mon soutien comme tu le sais depuis le début.
Honoré YADABA.
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Date: Wed, 18 Aug 1999 01:56:40 +0200
To: "YADABA Honore" <yadaba.honore@wanadoo.fr>
From: Victor BISSENGUE <bissengue@magic.fr>
Subject: Re: Droit de reponse a NGOUPANDE
Bonsoir Honoré.
Balao îta Honoré.
mbï wara mbëtï sô mo tene tënë nî sô ä'pe.
Mo to na mbï, fädê mbï sû nî na lê tî mbëtï sî âzo kûê polele abaâ nî na adîko.
Na mbânge, mbênî mbëtï sô mo tô (démission: zïngö têrê tî mo na yâ tî kua ti mlpc na Poto), mbï zîa nî na ndô sînga sô. Bâa nî na ndô sô adi ïri nî 'Partis politique centrafricains'(regards).
J'attends ton mail pour publication. Je ne sais où il est passé. Y-a-il quelqu'un qui l'a reçu, j'aimerais en prendre connaissance.
Le seul document diffusé à ta demande sur Net de sangonet est ta Lettre de démission de la direction de MLPC. La page est visible dans la Rubrique République Centrafricaine :'Partis politiques Centrafricains (Regards)'.
Je souhaite que nous évitions des polémiques ou de dérapages. Le vrai problème est : le centrafricain peut-il aujourd'hui parler de dignité et de conjuguer les Verbes de Barthélémy Boganda ? Les centrafricains peuvent-ils vivre en symbiose? Les élites jouent-elles leur rôle (je ne parle pas des intellectuels - il y a nuance)? Ceux qui se servent des Anciens qui ont joué leur rôle, et qui d'ailleurs ont leur place parmi nous, se trompent et nous égarent en même temps. Nous avons le devoir de leur dire qu'il ne faut pas jouer avec la vie des innocents pour des raisons personnelles ou machiavéliques.
Amicalement et bonne nuit.
Victor Bissengué
PS : j'attends la 'Profession de foi' des candidats aux présidentielles pour diffusion et pour l'éclairage des uns et des autres.
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From: "YADABA Honore" <yadaba.honore@wanadoo.fr>
To: <bissengue@magic.fr>
Subject: Tr: Droit de réponse sur Ngoupande
Date: Wed, 18 Aug 1999 02:18:33 +0200
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Voici le message initial.
Merci et bonne nuit.
-----Message d'origine-----
Date : lundi 16 août 1999 01:49
Objet : Droit de réponse sur Ngoupande
Cher(e) compatriote,
Je te salue et profite de cette occasion pour apporter quelques précisions concernant le document "la question est posée" que je viens de lire sur sangonet (
http://www.sangonet.com).En ma qualité d'ancien responsable de communications du MLPC en Europe-Amérique j'estime être le mieux placé dans cette démarche.
J'espère que mon ami Victor, webmestre de Sangonet qui m'a connu durant ma traversée du desert en 1995 dont je te fais part dans la présente, acceptera de publier ce droit de réponse. Je peux le faire sur mon site mais un droit de réponse doit se trouver là où il est censé répondre. Merci d'avance.
Je tiens à préciser que je ne bats pas campagne pour les présidentielles en Centrafrique et en lisant ceci tu comprendras mieux pourquoi.
En effet la contribution du compatriote Nestor Adoum Issa a, sur des bases d'hypothèses fantaisistes, fournies des "informations" de caractères sensibles qui pourraient nuire à la probité et à la qualité des documents généralement acceptés pour publication sur ce site.
Beaucoup de citoyens centrafricains et français connaissent mon engagement depuis 1994 pour la rupture du cordon ombilical artificiel et infantilisant que les hommes politiques centrafricains entretiennent avec la République Française.
J'ai eu l'occasion d'évaluer Jean-Paul NGOUPANDE, alors représentant de PATASSE comme ambassadeur de Centrafrique en France, dans un dossier économique où des intérêts centrafricains et français étaient en opposition.
Cette affaire a fini devant la cellule africaine de l'Elysée et je n'ai pas été "neutralisé" comme l'espérait l'ancien ambassadeur. Bien au contraire.
De mi-1994 jusqu'en 1996, à la nommination de NGOUPANDE comme Premier ministre par PATASSE, l'ambassadeur de Centrafrique en France a encouragé sciemment les services de sécurité sur le territoire Français et Centrafricain à traiter les centrafricains qui défendaient leurs droits économiques comme des terroristes.
Personnellement je ne dois la vie qu'au fait d'avoir très tôt attiré l'attention du Premier ministre français de l'époque et des organisations de défense des droits de l'Homme grâce à une action de lobbying sans précédent. J'ai alerté l'opinion internationale, allant avec mon associé centrafricain jusqu'à demander officiellement asile à l'ambassade des Etats Unis à Paris en 1995 pour protester contre les manipulations de cet homme.
Grâce à NGOUPANDE j'ai connu les sous-sols de la DGSE et de la sureté interieure en France, menottes aux poings, coups et violences physiques à la clé. J'ai connu une grêve de la faim de 26 jours en France afin de démontrer l'inexactitude de ses comportements.
J'ai été expulsé d'une ville, traduite en justice sur des bases truquées garanties par l'ambassadeur, affronté le désespoir de l'exil, surveillé pendant 3 ans par la DGSE pour "activités de nature à nuire aux intérêts supérieurs de l'Etat français" comme signalées par l'ambassade de Centrafrique aux autorités d'accueil.
J'ai été SDF (Sans domicile fixe) pendant quelques mois avec retrait de ma carte de résident en France et interdiction d'exercer pendant deux ans et demi. J'ai connu les bancs publics, les poubelles pour m'alimenter. Pourtant j'ai une famille à protéger et deux enfants en bas âge.
Mon crime ? Avoir contredit NGOUPANDE sur un dossier économique où mes travaux avaient été plagiés sous sa responsabilité directe au bénéfice de sociétés "amies" concurrentes !
Deux années de procédures judiciaires engagées contre l'ambassadeur dont je détiens encore les minutes. Quelqu'un désire t-il découvrir les activités de NGOUPANDE en France ? De quel NGOUPANDE parle t-on ?
NGOUPANDE doit encore sa carrière politique à PATASSE qui, de peur que le scandale n'éclate, l'a rappelé pour le nommer Premier ministre.
J'ai eu l'occasion ensuite de me documenter sérieusement sur les dessous des liens priviligiés que certains de nos "politiques" entretiennent avec leur "France".
En lisant le document "la question est posée" je découvre qu'il existe encore des centrafricains qui croient au Père Noël.
NGOUPANDE est redevable dans sa carrière politique à deux chefs d'Etat en Centrafrique : KOLINGBA qui l'a accepté dans son Parti, le RDC; PATASSE qui l'a récupéré alors qu'il était promu par KOLINGBA ambassadeur à Abidjan.
Ce transfuge avait profité de cette occasion pour changer de "confrerie", le comble de la "trahison" envers son ancien mentor.
Il est vrai que PATASSE a depuis 1981 des relations tendues, sinon excécrables, avec la "France" comme il est écrit. Mais ceci est d'abord l'affaire de la diplomatie centrafricaine qui a accumulé des bourdes depuis de nombreuses années. Et puis il donne suffisamment d'argent à des cabinets de communication en France pour soigner son image qu'on ne devrait pas le plaindre.
Cependant, quelle est cette "France" par rapport à la République Française ?
Ceux qui sont courageux peuvent demander à nos candidats à quelle "confrerie" ils appartiennent et quels sont les objets de ces associations. Sont ils Francs maçons, Rose cruciens, Foi Bahaye, etc? Pourquoi la plupart taisent-ils ces liens qui somme toute sont légaax et libres ?
Personnellement je respecte la liberté d'opinion philosophique, de croyance réligieuse et d'associations.
Mais que les luttes de confreries des hommes politiques en Centrafrique ne soient pas identifiées à des projets de société pour la Nation centrafricaine. D'où leurs rejets, car les centrafricains se doutent qu'ils leur cachent leurs objectifs véritables.
Les faux semblants autour de la double nationalité des trois jeunes candidats sont là pour montrer l'influence de ces confreries auprès des "vieux candidats" les mieux initiés.
Je suis venu au MLPC pour tacler ce problème de dépendances mentales. Certaines personnes en Centrafrique croient encore qu'il faut "sacrifier" un(e) centrafricain(e) pour bénéficier du soutien de la "France". Je crois que j'ai échoué.
KOLINGBA a fait NGOUPANDE. PATASSE l'a défait. Toujours pour "trahison" à la "confrerie" et ambitions déloyales. Cet homme a t-il changé ?
Aujourd'hui les trois hommes ont besoin de nous pour les départager ! C'est grothesque. Comme la mutinerie était grothesque et que l'opposition soutienne NGOUPANDE qui est à lui seul KOLINGBA et PATASSE réunis.
Le lendemain des élections, les centrafricains découvriront qu'ils ont encore été bernés par des "confreries" aux buts lucratifs éloignés de leurs rêves : c'est ça croire au Père Noël.
Je me marre déjà à la tête qu'ils feront en découvrant celà après que les dernières pièces des "arriérés" aurront été dépensées dans les gargottes.
Je connais trop les limites de NGOUPANDE pour accepter que l'on publie un tel document éloigné des réalités. NGOUPANDE est un franc maçon convaincu que tout ce qui n'est pas franc maçon et qui n'appartient pas à son obédience doit être détruite. Il bosse pour sa confrérie. Comme tous les autres.
Tout le monde attendait PATASSE. Les confreries l'ont bloqué, battu, humilié, détruit. Elles ont déclenché des mutineries, financé des "partis" d'opposition.
Incapable de dire tout haut et de déléguer aux jeunes générations, PATASSE s'est laissé enfermer dans l'étau de ses conseillers "confreres". C'est des conneries que l'on se raconte pour défendre nos hommes politiques.
Avant lui KOLINGBA a bataillé avec les confreries qui l'ont lâché le moment venu au profit de PATASSE.
DACKO n'a pas voulu jouer leur jeu, on l'a "forcé" à céder sa place au Général.
BOKASSA, quelqu'un se souvient de ce qui lui est arrivé et à sa famille ?
Et BOGANDA ?
Les hommes politiques qui survivent comme GOUMBA appartiennent à des "internationales". Il a une mission bien claire à remplir et il la remplira. Ses ordres ne viennent pas de Centrafrique. Ni ses financements. Il n'a ni entreprises, ni commerces et pourtant son train de vie aurait du interpeller le commun des mortels. Sa pension de retraités ? Foutaises.
Alors dans tout ça que peut apporter NGOUPANDE ? Il n'a plus travaillé depuis son éviction par PATASSE de la primature. Quels sont ses revenus ? Le livre qu'il a écrit ? Foutaises. Il s'en est vendu au mieux un millier de livres qui lui rapportent chacun 20 FF. Aucune famille ne peut vivre avec 20.000 FF durant 3 ans. Financements occultes !
Tout ce qu'il raconte n'est que du vent. Comme la plupart de nos hommes politiques. Je regrette seulement que les procureurs de Laval et de Paris aient classé mes nombreuses plaintes pour éviter des conséquences politiques incalculables entre la Centrafrique et la France.
Que les supporters des candidats apprennent à nous présenter des faits qui peuvent nous amener à porter nos voix sur eux. Comme moi, des centrafricains ont été spoliés de leurs droits fondamentaux par nos compatriotes une fois qu'ils sont à la tête de l'Etat.
Je peux apporter la preuve que NGOUPANDE n'a pas été capable pendant deux années à Paris, dans l'exercice de ses fonctions, de séparer ses intérêts personnels d'allégeance à l'application sctricte des lois de la République. A t-il changé ?
Jusqu'ici je m'oblige à observer une réserve et je n'ai publié qu'une partie de ces évènements sur mon site à l'adresse
http://perso.wanadoo.fr/yadaba/hell.html .NGOUPANDE s'était engagé à combattre ce que nous avions baptisé le "Projet Kodoro" que l'on peut lire au
http://perso.wanadoo.fr/yadaba/kodoro.html .Mes références dans cette affaire ?
*
L'ambassadeur de France à Bangui, J.M. Simon*
La Présidence de la République en France*
La Présidence de la République en Centrafrique*
Les services du Premier ministre en France*
Les tribunaux de Grande instance de Laval et de Paris*
La Commission européenne à Bruxelles*
Les croix rouge Française et Belge*
Le Parlement français*
Le Parlement centrafricain*
La ligue des droits de l'Homme en France et en Centrafrique*
Les journaux en france*
Etc...Il est difficile de pardonner lorsque l'on a souffert dans sa chair et que sa réputation a été délibéremment sabotée par des dépositaires de la force publique. Je comprends toutes les rencoeurs contre PATASSE, contre KOLINGBA, etc.
Pourtant je prône le pardon et j'ai accordé le pardon à NGOUPANDE pour avoir soutenu cette campagne machiavélique contre moi et ma famille.
Mais pardonner n'est pas oublier, sinon à quoi nous sert le devoir de mémoire ?
Il appartient à ceux qui ont commis ou laisser commettre des crimes sous leur responsabilité directe de tout mettre en oeuvre pour que ce pardon devienne facile.
Ce n'est pas en publiant des textes comme "la question est posée" que l'on peut atteindre le résultat escompté.
Si j'ai abandonné mon poste de chargé de communications au MLPC c'est pour ne pas avoir à écrire et dire des foutaises à mes compatriotes.
Ni PATASSE, ni personne ne me rendra plus jamais les mois de tranquillité et de prospérité que ma famille et moi avons à jamais perdu.
Personnellement je ne bats pas campagne car je n'appartiens ni à une organisation de franc maçonnerie, ni à celle de rose croix. Je ne suis pas catholique et je m'interesse à l'Islam. Je ne suis pas fonctionnaire, mais libre entrepreneur.
Mais je défends le droit des minorités, des centrafricains normaux à être respectés pour ce qu'ils sont : des dons de Dieu, dans leur splendeur et leur simplicité.
Demandez vos postes en silence et laissez nos parents, nos femmes et nos enfants mourrir pour mettre en valeur les sacrifices humains suprêmes que vos "confreries" exigent.
NGOUPANDE peut relancer cette affaire afin que tous les centrafricains soient informés des dessous des cartes. Il prouverait ainsi qu'il au dessus des liens de "confrérie". Le peut-il seulement ?
Le report du début de la campagne est une occasion inespérée pour lui de faire ce geste courageux qui ne peut que lui profiter.
Que fait-on ?
*
A t-on le droit en Centrafrique de s'informer sur les hommes politiques qui briguent les postes suprêmes ?*
Quels sont leurs niveaux d'allégeance par rapport à l'étranger ?*
Y'a t-il des secrets cachés dans leur vie qui peuvent être utilisés plutard contre l'Etat centrafricain par des maîtres-chanteurs ?*
Pensez-vous que Interpol, la DGSE et la sécurité du territoire, en s'impliquant sur demande des autorités centrafricaines n'accumule t-elles pas des pièces compromettantes contre les personnes douteuses ?*
Est-ce sérieux de vouloir transformer tous les centrafricains en francs maçons catholiques en 6 ans ?*
Qui financent leurs campagnes et dans quelles conditions de prêts ?*
Pourquoi n'y at-il pas de candidats "autochtones" ou musulmans en Centrafrique ?En affaires, comme en politique, c'est donnant-donnant.
Finallement qui sont les meilleurs candidats de Centrafrique pour le 21ème siècle ?
NGOUANDJIKA, ABOSSOLO, POUZERE et MASSI. Ceux là qui seront injustement éliminés de la compétition.
Je me marre de voir que les centrafricains ne sont pas du tout curieux et gobent les bobards que les "confreres" candidats veulent bien nous balancer. Eliminer des candidats sur de tels arguments relève de la blague. Quelle différence celà fait-il avec un autre candidat membre d'une "confrerie" en France où il est encore plus "contraint" qu'un citoyen français libre ?
Je me fous pas mal que celà plaise ou non mais la réalité n'a jamais été belle en Centrafrique, pays de dissimulations, d'embrouilles et de magouilles.
Rappelle-toi je suis le meilleur parmi les meilleurs : qand je tire un missile je fais mouche. Ce tir est effectué avec des Marverick pour les cibles au sol et des Stingers pour les cibles mobiles aériens. Efficacité 99,999 %. C'est ça le forum.
Citoyennes, citoyens à vous la parole.
Honoré YADABA
Actualite Centrafrique . Regards et points de vue des partis politiques et des mouvements centrafricains