ETRE OU NE PAS ETRE PATASSISTE
La question n'est pas d'en vouloir à un individu. Mais qu'incarne l'individu ? Et surtout celui qui détient le pouvoir suprême : la population est en droit d'espérer bénéficier des fruits du travail qu'elle fournit, accéder aux rétombés de la vente des matières premières dont le sous-sol en régorge, vendre ses produits à des prix compététifs, se soigner décemmenrt, éduquer ses enfants qui prendront la relève d'ici demain.
Subsidiairement, qui roule pour qui ? La notion de guide éclairé, de père de la Nation n'impose-t-elle pas des obligations, des contrôles et des sanctions ? Souvenons-nous, le chef tout puissant soit-il detient sa légétimité da la volonté du peuple dont les porte-paroles directs sont les conseillers. Aussi, lorsque ces dernier sont convaincus de la défaillance du chef, ils procèdent calmement et sans effusion à son remplacement.
La femme du chef n'est pas cheftaine; même si elle joue un rôle social. Les abus sont sévèrement reprimés. Elle n'agit jamais impunément. Il est des cas où la situation s'inverse, la femme est Cheftaine; elle assurera pleinement .
Dans le village, un chef s'entoure de sages parmis lesquels des femmes, qui veillent - la femme, surtout la première dame de la cité a toujours joué un rôle important dans les affaires et le règlement des conflits. N'importe qui ne s'mprovise pas Sage ou Chef; il le mérite, mais à la moindre défaillance (morale, physique, perte d'énergie), il est déchargé ou il se décharge dans l'intérêt de son peuple. Cette question interpelle chacun et doit faire réfléchir.
Le Webmaster de sangonet, V.B.
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Les contributions et points de vue :
EMBLEMATIQUE PATASSE
Aucune personne normalement constituée ne saurait se réjouir d'un incident, d'un accident d'avion et encore moins de la mort d'une autre ou même d'un adversaire politique.
Il se trouve que le président Patassé nous a habitués à des coups si tordus en politique, à des assassinats si crapuleux que l'annonce par son entourage de l'incident d'hélicoptère à bord du quel il se trouvait vendredi 10 septembre, a fait réagir des milliers de Centrafricains.
"Encore un bluff de dernière heure de Patassé pour attirer l'attention à quelques minutes de la clôture de la campagne pour les élections présidentielles".
Certains ont poussé la suspicion jusqu'à cette question : "Que nous prépare t-il pour aujourd'hui, pour cette nuit ou pour samedi ?"
J'ai entendu cette question de mes propres oreilles (comme dirait mon ami de Bria*). Cette question témoigne non seulement du dégoût de cet homme qui en a fait voir de toutes les couleurs aux Centrafricains, mais aussi de l'appréhension que certains ont de lui ou d'un certain désarroi, pour ne pas dire fatalisme.
Dans tous les cas, ces réactions témoignent de la fracture réelle du pays.
On dit tellement de choses sur Patassé que je voudrais demander à ceux qui le connaissent bien : amis politiques, collaborateurs et serviteurs de nous faire part, enfin, de ce qui explique leur attachement à cet homme politique tant décrié. S'ils pouvaient éviter des tirades dithyrambiques au profit d'argumentation serrée le débat aura été utile.
Paris le 11 septembre 1999
PELEKET
(*) les blagues qui font mouche en ce moment à Bangui sont : "Pourquoi Patassé n'est-il pas favorable à une distribution régulière et transparente des matériels de vote ?"
ETRE YADABA ET SUPPORTER PATASSE
L'opposition centrafricaine (RDC) menace de déclencher une guerre civile en Centrafrique et Kolingba, porte-emetteur radio du bataillon de transmission de l'infanterie, se propose de commander les opérations des trois corps d'armées des élèves d'enfants de troupes.
Que voulez-vous, Kolingba est malade. J'ai vu sa photo de campagne et c'est triste de constater qu'il est très maigre. Presque squelettique. Ce sera très dur pour lui physiquement de conduire une telle campagne militaire, en pleine saison de pluies et sur on théâtre d'opérations où la logistique est inexistante.
Et puis il faut financer la campagne en hommes, mais aussi en matériels.
D'après les décomptes de Henri Grothe sur la composition "ethnique" de Centrafrique il y aurait au maximun 350.000 "yakomas" hommes, femmes, enfants, vieillards et poissons confondus dont 1.000 soldastesques issus des anciennes unités formées entre 1983 et 1992.
Avec les ravages du SIDA parmi cette troupe de phantomes Kolingba aujourd'hui peut mettre sur pied de guerre une armée de ... 100 fantassins.
Dur pour un "général 5 étoiles" de ne disposer que d'une centaine de "gougnafiers" illétrés, analphabètes et ne parlant même pas le sangho et combattre plus de 1.000.000 d'adversaires.
Il reste la possibilité de recruter des mercenaires.
Mais là c'est sur le marché mondial qu'il faudra aller les chercher, c'est à dire affronter la concurrence des autres chefs de guerre potentiels. Ensuite comment les payer ? En leur cédant des mines de diamants ?
Impossible : la plupart des terres en Centrafrique appartient à des concessions depuis près de cent ans. Si Kolingba fait celà il est encore plus malade que je ne le croyais.
Encore une fois centrafricains de l'opposition : que seuls ceux qui ont quelque chose d'intéressant pour la Centrafrique m'adressent leurs contributions par e-mail.
Je n'ai nullement l'intention de fléchir mes orientations prises depuis 1994 à travers "PROJET KODORO" (http://perso.wanadoo.fr/yadaba/kodoro.html). Je tiens à rester la référence en matière de Sytèmes d'Informations, le meilleur à l'heure actuelle sur les technologies ORACLE (http://www.oracle.com).
Je ne réponds pas volontairement ces derniers temps aux disputes créées par le clan "Yakoma" pour vous laisser cette illusion d'intelligence que certains d'entre vous croient posséder. Régardez la liste actuelle : vous êtes tous du même clan !
Entre vos élucubrations et les sollicitations des plus grandes entreprises mondiales envers ma personne je choisis de contribuer directement sur le marché mondial.
Si vous vous sentez de taille venez nous rejoindre sur le forum Bê-africa, espace apaisé d'échanges où le respect de la personne humaine est une des bases de la communauté (Page d'accueil sur Voila Club: http://club.voila.fr/group/be-africa).
Je suis un grand et fidèle supporter de PATASSE.
Je ne bats pas campagne pour PATASSE car je suis payé trop cher en Europe par de grandes entreprises internationales pour dépendre de l'Etat centrafricain. Ceci m'interdit de fait d'échanger une quelconque idée avec l'équipe de "Yakoma" perdants tels que vous.
C'est ça être le meilleur parmi les meilleurs.
Etre expert dans son domaine ou pas telle est la question.
PELEKET peut il me donner ses références ?
Pourquoi perd il son temps à écrire autant de stupidités ?
Trouvez vous un boulot où vous pouvez mettre vos familles à l'abri des besoins. Vous allez apprendre à vous battre comme chacun d'entre nous pour gagner, sous après sous, vos pécules. Si votre clan a été viré du pouvoir en 1993 c'est à cause de vos habitudes à voler et à profiter des deniers de l'Etat centrafricain au détriment du reste de la population.
Je me suis fait tout seul et je suis très fier de ma réussite personnelle.
Je ne suis pas modeste du tout et j'emmerde tous ceux qui sont bêtement jaloux.
C'est dommage que la faim et le désespoir vous poussent à autant d'actes ridicules et inutiles.
Honoré YADABA
Date: Wed, 15 Sep 1999
Du Yadaba-Patassé
:Suite aux attaques personnelles et la mauvaise foi affichée des certains débatteurs largement diffusées sur le "réseau E-mail centrafricain", Jean-Bosco nous fait parvenir le texte suivant - (document déja communiqué à tous via le courrier électronique en date du 15 septembre 1999.) - ce qui met fin pour sa part à un débat stérile.
Quelle réponse apportée à un individu qui semble plus que jamais dans un état de transe, de schizophrénie ? Le laisser sombrer dans sa m .
Enfin l'arsenal du droit international a été renforcé à la fin de la 2ème guerre mondiale. Les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles et le TPI se donne désormais les moyens de dire et de faire exécuter le droit, indépendamment de la loi du talion par la quelle les peuples ont réglé leurs conflits par le passé.
Paris, le 15 septembre 1999
PELEKET
Regards et points de vue des partis politiques et des mouvements centrafricains
Actualité Centrafrique