FRONT PATRIOTIQUE POUR LE PROGRES
F.P.P
Liberté – Justice - Progrès

                                                                                                    Paris, le 25 Décembre 2002

La République Centrafricaine poursuit chaque jour, de façon continue sa descente aux enfers dans une indifférence totale de la communauté internationale qui ferme les yeux sur les nombreuses exactions et les viols orchestrés de manière systématique par les rebelles de Jean Pierre BEMBA, les bombardements aveugles de l’aviation de KHADAFI sur la population, ceci à l’échelle du territoire national.

 La transformation de notre pays en une zone de non droit : bastion du « mercenariat international », et refuge pour les génocidaires rwandais et autres maffieux spécialistes du terrorisme international réputés dans la vente d’armes, le blanchiment d’argent, les trafics des métaux précieux, grâce à leur homme de main, Ange Félix PATASSE, « Président démocratiquement élu », obligent tous les Patriotes dignes de ce nom et toutes les forces du progrès à s’unir comme un seul homme pour mettre fin au chaos qui annonce une disparition programmée de la Centrafrique.

 Le FPP France dans son combat qui n’est que le prolongement de la lutte de résistance de ceux de nos compatriotes qui sont otages du régime sanguinaire et barbare de PATASSE, s’allie à toutes les forces démocratiques de la diaspora afin de conjuguer leurs efforts pour mettre fin à la misère de nos populations et créer  les conditions pour la reconstruction de notre cher pays la Centrafrique.

 Dans ce but, la Section FPP France déclare :

• La lutte est multiforme, et chaque composante des forces de progrès doit être autonome et à la fois complémentaire des autres pour mieux  s’adapter à son environnement ; ainsi, elle gagnera en puissance et en efficacité.

• Le Professeur Abel GOUMBA démocrate authentique est le Président « National » de notre Parti et non le Président du FPP France, qui comme toutes les sections extérieures du FPP, jouissent d’une autonomie d’action et de fonctionnement, dans le cadre de la doctrine générale du Parti. Très certainement, on peut lui reconnaître toutes les qualités sur un plan humain et en tant qu’homme Politique de grande envergure, mais il ne possède pas encore le don de se dédoubler, c'est-à-dire, être à la fois à Bangui le 7 Décembre 2002 et signer un communiqué de presse à la même date à Paris.

•  Les propos de Monsieur Ange Félix en l’encontre du Professeur Abel GOUMBA qui n’a de leçon à recevoir de personne en matière de démocratie surtout en Centrafrique, sont fallacieux  et irresponsables. Le Chef de l’Etat Centrafricain, devant les femmes Centrafricaines qui se sont faîtes violer et les Chefs de quartiers de Bangui qui subissent quotidiennement les atrocités des pilleurs de BEMBA, leur a conseillé en quelque sorte de les supporter passivement, car il ne peut rien faire pour eux. Quelle indignité et quelle lâcheté, pour celui qui prétend être encore un Chef de famille et le Père de la Nation !

La mauvaise gouvernance et la mauvaise gestion, l’effondrement de l’économie et de l’Etat livré à la maffia internationale, les quarante mois d’arriérés de salaire, les mutineries et les coups d’état à répétition, la clochardisation très avancée du peuple centrafricain par le régime du Président Ange Félix PATASSE, ne peuvent trouver leur solution que dans une transition consensuelle en vue d’un changement radical.

  la Section FPP France exige : 

• La traduction du Président Ange Félix PATASSE devant la Cour Pénale Internationale pour crimes contre l’humanité et recrutement de mercenaires en violation flagrante de la constitution et des résolutions des Nations Unies. 

• Le départ immédiat des violeurs et pilleurs de Jean Pierre BEMBA et la légion islamique de KHADAFI, maillons du terrorisme international. 

• Le retrait de toutes les armées étrangères sur sol national. 

• Le retour de tous les exilés politiques et militaires sur la terre de leurs ancêtres. 

• La convocation d’un dialogue national inclusif sous médiation internationale . 

En vue de restaurer la démocratie véritable, l’unité nationale, l’autorité de l’Etat et la reconstruction d’un Centrafrique nouveau.

Pour le FPP France :                               

Le Président de la section Ile de France
Coordonnateur des Organes Régionaux du FPP en France

                                           Simon-Pierre KOYT

 ( Sent: Thursday, December 26, 2002 7:26 PM )