A PROPROS DU TRIANGLE DE BERMUDES

BENJAMIN GROTHE (GONESSE, 21 mai 2003)

A Ita ti KODRO

J'ai cru comprendre du point de vu de Gervais DOUBA suite au changement du régime dans notre pays le 15 Mars 2003 qu'il y a peu de place à l'analyse critique. Certes Mr Gervais a fait une excellente analyse nous partageons tous cette analyse mais toutes fois si nous conduisant le raisonnement jusqu'au bout il est des situation où le peuple doit toutes fois porter un regard beaucoup plus logique par rapport à une situation de fait.

Ceci étant les vagues de ralliements, les concerts de louanges traduisent par là un signe encouragement envers un digne fils du pays qui a été le catalyseur de ce que nous savons tous il ne faut pas oublié que le sens de responsabilité , c'est aussi le courage de porter la croix des choix difficiles dans l'optique de ce choix nous pensons que par simple souci d'objectivité et de vérité historique l'heure n'est plus au grandes théories "  concept de transition , le comment faire ,le comment penser et le comment être , les trois D " bref on ne construit pas un pays par une théorie il nous faut partir sur des bases beaucoup plus pratiques et pragmatique ceci par simple souci d'objectivité et de vérité historique nous l'avons suggéré un peu plus haut plus, puisqu'une théorie en elle-même peux être révélatrice d'une absurdité. Nous pensons qu'il nous faut renouveler la réflexion sur notre propre situation.

Il est temps, grand temps de parler vrai et de voir clair.

On ne change pas une habitude par une simple proclamation il nous faut une amélioration par rapport à la situation antérieure, cette amélioration est l'affaire de tous bien entendu il n'y a pas que le président François BOZIZE et le premier ministre Abel GOUMBA , les membres du gouvernements de transitions ainsi que le conseil de transition à moins qu'ils ont une baguette magique non ne rêvons pas.

Le développement et le progrès de la centrafique viendront d'abord des efforts nationaux de notre sens de responsabilité, de notre sérieux , de notre aptitude à saisir la signification de l'évolution du monde dans lequel nous vivons c'est l'affaire de toute une génération avocats, médecins, ingénieurs, enseignants, journalistes, opérateurs économiques privés, militaires, les politiques, tous chacun à son niveau et dans le cadre de son travail puisque chaque aspect de notre existence se prêtre à ce travail de redéfinition et de réorientation , l'éducation , la santé, l'alimentation, le logement, l'habillement, l'état, la gouvernance ,la démocratie et bien entendu la lutte contre la pauvreté .

Le proverbe bambara je cite " on ne ramasse pas un fagot avec une seule main " trouve bien sa place ici. Aussi à ceux -ci s'implique en grande partie l'éducation, l'éducation comme le fondement de toute stratégie de développement .Elle est au cœur même de toute action en matière de développement, non seulement parce q'elle aide les gens à être indépendant, informés et à prendre leur vie en main, mais aussi parce qu'il y a des liens directes entre une part l'éducation d'autre part, la mise en valeur d'un processus de développement. Il faut convenir que l'homme bien informé, bien instruit devient participant, actif et bénéficiaire de développement.

Nous pensons qu'il est trop tôt de porter une analyse critique laissons le temps au temps n'allons pas vite en besogne, aussi il est important de savoir à travers ce proverbe bambara je cite :

" Si vous transposez le toit d'une case sur une autre, s'il ne se révèle pas trop grand, il sera trop petit. ".

Qui vivra verra.

BENJAMIN GROTHE (GONESSE, 21 mai 2003) - benjamin.grothe@caramail.com


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