DIASPORAS CENTRAFRICAINES, PLUS QUE JAMAIS D’ACTUALITE !
Cher(e)s compatriotes,
Depuis toujours les idées n’ont pas manqué de foisonner pour l’organisation active des diasporas centrafricaines, sans qu’elles aboutissent valablement. Ici il n’est question que je revienne sur les erreurs et autres errements du passé. Mais, il me semble cependant que nous n’avions pas su réaliser ce qui nous tenait à cœur. Sans doute par manque de pragmatisme ?
Une autre chance s’offre pourtant aux diasporas centrafricaines des trois continents (Afrique, Europe et Amériques) de se prendre en mains et de s’assumer. Il ne faudrait pas que nous soyons obnubilés par la loi du nombre qui nous a souvent si bien desservi. N’attendons pas d’être nombreux pour commencer !
Mais cette fois-ci faisons l’effort d’aller vers les autres avec des projets concrets, de type économique, social ou culturel. Car les idées foisonnent et certains compatriotes sont très avancés dans ces domaines à l’exemple du groupe de BETINDJI-MACKOUNDJI-REDJEKRA.
Prenons le cas de la France et/ou de l’Europe occidentale, pour être concret.
Et si une, deux, trois associations dans chaque région de France ou d’Europe se mettaient en mouvement afin de se rapprocher, de se concerter et de voir ce qu’elles pourraient faire ensemble… et qu’ensuite une, deux, trois régions de France ou d’Europe se mettaient en mouvement afin de confronter leurs points de vue, projets et expériences… Il me semble que nous pourrions organiser des assises intrarégionales et/ou interrégionales des associations centrafricaines.
Cela est toujours possible avec les compétences et autres potentialités individuelles centrafricaines… Et si les nombreux chercheurs, médecins, informaticiens, enseignants, comptables, banquiers, artisans, entrepreneurs des BTP, agents de sécurité, ouvriers du BTP… se mettaient ensemble pour créer des amicales, des coopératives et j’en passe afin que le pays profite de leurs compétences et expertises diversifiées… les diasporas centrafricaines ne se poseront plus de questions sur ce qu’elles représentent aux yeux des autorités centrafricaines …
Par nos apports diversifiés, nous pouvons contribuer d’où nous sommes au développement socio-économique de notre pays… surtout qu’il est fait appel aux "vaillants fils et fils du pays " pour cela.
Si nous nous prenons maintenant… nous pourrions rattraper le train en route (oui cela est possible) et envoyer des représentants dans la prochaine assemblée nationale.
Trois ou deux représentants de la Diaspora centrafricaine à la future Assemblée nationale, nos doléances citoyennes seraient mieux considérées…
Mais cela n’est pas en soit un objectif… contrairement au développement socio-économique du pays… Ce qui voudrait dire que nous pourrions, si nous nous donnons les moyens, peser de tous nos poids dans la réussite de la Transition politique actuelle… par la remise du pays sur les rails…
Me semble-t-il !
La balle est dans notre camp c’est donc à nous de nous prendre d’abord en main …
Bon week-end !
Henri GROTHE -
KODRO - 11 avril 2003, 05:37:01Regards et points de vue des partis politiques et des mouvements centrafricains