Régler ce problème de la dette interne de l’etat (les arriérés)

Sans le formalisme qui sied a ce type de proposition (vous m'en voyez désolé), chers compatriotes je soumets a votre sagacité la proposition suivante. Faire un “DVA” mais dans l’autre sens.
Dans le “1”, La réduction de la masse salariale de l’état était l’objectif à atteindre au détriment de l’utilisation économique et commercial des compétences libérées.
Dans la version présente version le DVA se ferait sur les impayés de l’état. Les taxes et les impots, au final vont tous (ou devraient tous) aller dans les caisses de l’etat. De ce fait l’état qui doit de l’argent à ses fonctionnaires peut les rembourser en renonçant provisoirement à ses droits à percevoir les impôts et autres taxes à concurrence de ses dettes de salaires. Chaque (ex)fonctionnaires ou  (ex) étudiant ou autre à qui l’état doit de l’argent se fera attribuer une forme de reconnaissance de dette.  Les détenteurs de ces «crédit d’impôts» pourront exclusivement utiliser ces bons que comme exemption de taxes ou impôts s’ils ouvrent une entreprise. Ils s’en serviront pour «payer» leur impôts et taxes de douanes pour s’equiper et s’implanter. Ces «crédit d’impôts»   pourront aussi être utilisés comme participation dans une société non anonyme avec un centrafricain établi a l’extérieur (pour favoriser l’investissement de la diaspora). Plus ces entreprises tourneront, plus rapidement elles épuiseront leur stock en «crédit impôt», plus vite l’etat, en élargissant ainsi sa base fiscale, augmentera sa capacité a aider la croissance de ces entreprises. Tout le monde y gagnera si des adaptations sont apportés pour permettre le passage en douceur de la vie sur crédit a celle de payeur d’impôts et taxes. Les mesures d’accompagnement devraient aider assurer la survie en tirant bénéfice des échecs du «DVA».
Ainsi, l’etat rembourse une partie (car tout le monde ne sera pas tente par cette expérience) de sa dette, favorise l’équipement du pays, le retour des capitaux centrafricains à defaut de ceux des «donateurs internationaux» et, pouvant enfin payer ses factures, pourra redevenir respectable et respecté. Pourquoi un tel projet ne serait pas réalisable. Hein ! Mesdames et Monsieurs les économistes ?
Mercis d’avance de vos éclaircissements

Innocent Yamodo
(USA)     [14 nov 2003, 03:25:16
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Regards et points de vue des partis politiques et mouvements centrafricains