DEVOIR DE MEMOIRE
(Seconde Partie)
Lors des négociations Gouvernements/Syndicats qui ont eu lieu à la veille de la rentrée scolaire 1995-1996 au cours de laquelle le point central des revendications a été le paiement des salaires à terme échu et le paiement des arriérés de salaire, le Chef de lEtat, à linsu du Chef du Gouvernement, prit dautorité un décret visant à instituer les « Bons du Trésor » comme modalité dapurement de ces arriérés. Ces « Bons du Trésor » qui ne cadraient pas avec les réalités économiques de lheure et rappelaient « lEmprunt National » obligatoire des années DACKO 1, ainsi que le troc « matériaux de construction -arriérés de salaire » proposé par le Chef du Gouvernement, ont mis au grand jour, non seulement labsence dune démarche cohérente du Pouvoir mais aussi et surtout, le pilotage à vue en matière de règlement de cet épineux problème social. Les Travailleurs ont refusé de devenir les dindons de cette farce et le document officiel qui devrait sanctionner ces négociations ne fut jamais signé La rentrée scolaire 1995-1996 eut lieu avec une grève diversement suivie en raison de leffritement du front syndical et des actions de revendication multiformes furent envisagées
Contrairement aux fonctionnaires civils qui pouvaient exprimer ouvertement leurs revendications par les moyens prévus par la loi, les fonctionnaires des Forces Armées Centrafricaines (FACA), de la Gendarmerie Nationale et de la Garde Républicaine quant à eux, continuaient à boire le calice jusquà la lie dans un calme trompeur Les primes globales dalimentation (PGA) ne parvenaient pas régulièrement aux troupes affectées dans larrière-pays et qui étaient en guerre contre les « coupeurs de route »...
Comment défendre lintégrité du territoire national et assurer la sécurité des populations si le militaire doit se nourrir lui-même, acheter lui-même ses tenues camouflées et ses chaussures de travail, en bref se doter lui-même de son paquetage et gérer avec parcimonie ses munitions quand il est amené à avoir en face de lui des « ZARAGUINA » munis darmes de guerre et dont les parrains sont des personnalités proches du Pouvoir à Bangui ? Pourquoi des structures telles que le CNRI avait-il plus de moyens et pourquoi le Régiment de Défense Opérationnelle du Territoire (RDOT), malgré sa mission dans larrière-pays a-t-il été géré avec cette déconcertante désinvolture par le Commandement ? Le RDOT était-il « labattoir » dune catégorie de militaires ?
Le discours du président PATASSE à la cérémonie de clôture des Etats Généraux de la Défense Nationale, le 09 Septembre 1996, confirmera létat de délabrement et le dysfonctionnement du système de défense et de sécurité qui demeurent lune des principales causes des évènements qui allaient suivre en ce mois dAvril 1996
Au lendemain de lIndépendance, le président David DACKO a eu à circonscrire la première mutinerie de la jeune Armée Nationale où les militaires sont descendus du Camp du Kassaï à Ngaragba en 1962...La Garde Présidentielle (GP) du Général KOLINGBA sétait soulevée et tout était rentrée dans lordre en 1992 après le dialogue avec le Chef de lEtat. Toutefois, il y a lieu de regretter les effets collatéraux, à savoir la mort de la compatriote Hermine YAKITE, car la vie humaine na pas de prix
La conjugaison des problèmes sociaux, tant au niveau des fonctionnaires civils que militaires constitua un véritable « mélange tonnant » en ce début dannée 1996
Les enseignants, bravant les mesures dintimidation et de représailles, « ouvrirent le bal » en toute légalité et à la grande satisfaction de tous les Travailleurs au cours de la deuxième semaine du mois dAvril 1996 par une marche de protestation. Partis de la Bourse du Travail, ils arrivèrent à la Place de la République et, après avoir chanté lhymne national, remirent un Mémorandum aux autorités. Une réelle volonté politique de dialoguer aurait voulu que Charles -Dieudonné LOCKOBO, agissant en tant que responsable syndical, soit reçu directement au Palais de la Renaissance par les responsables gouvernementaux et non par un Officier militaire au niveau de la guérite du Palais...
18 Avril 1996 :
Deux jours après la marche des Enseignants, la « Grande Muette » se décida à parler, car elle aussi était en crise. En début daprès-midi du 18 Avril, les éléments du RDOT en détachement en province convergèrent au pK12 et entrèrent dans la capitale. Cétait ce qui allait être la « première » mutinerie qui se dénoua quatre jours plus tard à lissue des négociations menées et conclues grâce à la présence des Eléments Français dAssistance Opérationnelle (EFAO), basés au Camp BEAL. Une chose est de conclure un accord, une autre, est de vouloir appliquer et respecter ces accords. Cette insurrection des hommes de rang, conduite par lAdjudant Isidore DOKODO et le Sergent Cyriaque SOUKE aurait pu constituer un signal fort afin quune solution durable soit apporté à des revendications exclusivement corporatistes. Cétait sans compter avec la duplicité du Pouvoir qui, en voulant nuire physiquement aux « meneurs » de ce soulèvement militaire, déclencha en réaction, la « deuxième » mutinerie du Changement, un mois plus tard...
18 Mai 1996 :
LAdjudant Isidore DOKODO et le Sergent Cyriaque SOUKE comprirent que le PATASSE nétait pas un homme de parole et engagèrent, par instinct de survie, les troupes dans un nouveau soulèvement en lespace dun mois, pour que les accords conclus préalablement soient respectés et appliqués.
Au profond malaise né de la non satisfaction des besoins vitaux de la population, sont venus sajouter les rancoeurs et frustrations suscités par les règlements de compte, les arrestations arbitraires et déferrements à la Prison Centrale de Ngaragba. En ouvrant la Prison Centrale, les soldats acquirent une sympathie sans borne au sein de la population...La prison de Ngaragba sétait vidée de tous ses occupants...
Quoi de plus normal quun détournement de deniers publics ou tout autre crime économique soit réprimé ? Quoi de plus normal que des citoyens qui se situeraient en dehors de la légalité répondent de leurs actes devant des tribunaux compétents ? Le Changement de 1993, appelé à instaurer et consolider létat de droit en Centrafrique, devrait-il sidentifier à ces lendemains de coup détat où une chasse aux sorcières serait « nécessaire » pour installer un nouveau pouvoir ?...
Il y a bien eu enrichissement illicite sous le régime KOLINGBA, comme il y en a eu sous DACKO, BOKASSA ou PATASSE... La justice se devait de faire son travail, en toute indépendance.
Mais, accuser tout le monde du seul délit de détournement de denier public ne relèverait-il pas dune stratégie visant à donner une couverture juridique et légale à des arrestations dont la plupart ne sont que des règlements de compte politiques ?
Pêle-mêle, des compatriotes civils et militaires, proches de lancien régime tels que Mamadou GARI, notable à MBaïki, Guillaume Lucien NDJENGBOT, Anicet SAULET, Chaïr WALIDOU, Mathias REPAGO -GONEYO, Christophe GRELOMBE, Augustin NGBANDA, et bien dautres, avaient été arrêtés et jetés en prison à partir de 1994. La population carcérale avait atteint un niveau tel que les geôles des Commissariats de Police et de la Gendarmerie Nationale avaient été transformées en centres de détention.
Nombreux sont les compatriotes qui se souviennent encore de ces rassemblements des parents, amis et connaissances des « prisonniers de la Victoire », tous les Dimanches dans la matinée, devant la Maison dArrêt de Ngaragba. Nombreux sont les compatriotes qui doivent se souvenir encore de ces passages obligés au Tribunal pour « négocier » les « permis de communiquer » qui doivent permettre de rendre visite aux « bannis de la République » à Ngaragba. Et on ne se souviendra jamais assez des tracasseries, humiliations et provocations du « seigneur » YOSSE à Ngaragba...
Les arrestations avaient été telles que le Général KOLINGBA qui sétait retiré de la vie publique depuis linvestiture du président PATASSE avait cru devoir solliciter une audience auprès de son successeur, pour venir « se constituer prisonnier »...Le président PATASSE lui accorda cette audience mais naccéda pas à sa demande...
Linsurrection des militaires avait mis un coup darrêt à cette vague darrestations... Ainsi, il était facile de conclure hâtivement à une conspiration du régime défunt avec les militaires en rébellion dont les revendications, au départ, nétaient que corporatistes...
Les soldats en rébellion, au regard de lhypocrisie du Pouvoir qui commença à organiser la distribution sélective des armes de guerre dans la population civile pour défendre le régime du « Grand Camarade », lors des nouvelles négociations qui souvrirent au Palais de lAssemblée Nationale, cristallisèrent leur position autour de la question de la démission du président PATASSE. Et ils avaient les moyens matériels dy parvenir... Aguerris par la lutte contre les « ZARAGUINA » et avec le contrôle de la poudrière nationale du Camp du Kassaï, ils étaient en mesure de prendre effectivement le pouvoir.
Il aura fallu lintervention aérienne de lArmée Française pour stopper la marche des soldats mutins sur la station de la Radio Diffusion Nationale. La chute de PATASSE, en cette fin du mois de Mai 1996, venait dêtre évitée in extremis...
Huit jours plus tard, cette rébellion trouvait une issue « honorable » pour les deux parties. Un accord pour éloigner lAdjudant Isidore DOKODO, les Sergent Cyriaque SOUKE, KPOWKA, KOBA et cinq autres sous-officiers a pu être conclu. Ces neuf Sous -Officiers, « cerveau » de cette insurrection armée furent conduits en France.
Les mutineries, les grèves, les marches de protestation qui ne procèdent pas de la génération spontanée et ne sont que les effets dune mauvaise gouvernance, ont fini par convaincre le régime MLPC à revoir sa copie et à mettre en place le Gouvernement dUnion Nationale (GUN) où tous les partis ayant une représentation parlementaire vont siéger. « Si tous les fils du royaume venaient par leurs mains assemblées, boucher les trous de la jarre percée, le royaume serait sauvée »...Le MLPC, le MDD, le RDC, le FPP, le PSD, le PLD et la Société Civile entrèrent au Gouvernement.
05 Juin 1996 :
Le Premier Ministre Gabriel Jean Edouard KOYAMBOUNOU est limogé quelques jours plus tôt et M. Jean-Paul NGOUPANDE, précédemment Ambassadeur de la République Centrafricaine en France a pris la tête du Gouvernement dUnion Nationale (GUN).
Toute la classe politique centrafricaine sest engagée ce 05 Juin 1996 à uvrer pour sortir le pays de lil du cyclone par la signature du Protocole dAccord Politique (PAP). Elle élaborera, un peu plus tard, le Programme Minimum Commun (PMC) qui était le « vade mecum » de lExécutif. Lapplication pure et simple de ce PMC devrait non seulement mettre un terme au pilotage à vue, mais aider le MLPC à avoir un bilan positif pour la postérité...
09 Septembre 1996 :
Ouverts le 05 Août 1996, les travaux des Etats Généraux de la Défense Nationale ont été clos ce jour là par le président PATASSE. Lors de ces assises, une approche clinique des principaux maux qui ont gangrené les forces de défense et de sécurité a été faite et une thérapie appropriée a été proposée sous forme de plus dune centaine de recommandations. Il ne suffisait que davoir la volonté politique pour mettre graduellement en exécution les mesures proposées...
Le Général AMADOU TOUMANI TOURE (ATT), par une brillante communication le 27 Août 1996, en se fondant sur lexemple Malien, a éclairé les militaires sur le rôle de lArmée, garante de la démocratie et de lordre républicain.
15 Novembre 1996 :
Le gouvernement NGOUPANDE ou le gouvernement du « DONANT DONNANT » naura pas eu les coudées franches pour mener à bien sa mission. Sa rigueur qui aurait pu être salutaire pour le pays, a été très mal perçue par le système M L PC. Les multiples voyages des ministres, et surtout les pérégrinations planétaires de PATASSE qui saignaient le Trésor Public, furent réduits.
Les nouveaux Ministres ne pouvaient pas faire des mouvements dans les départements et navaient que le pouvoir de nommer leur Chef de Cabinet... On se rappellera lappel donné sous forme dordre aux membres du Gouvernement, par le président PATASSE : « ne touchez pas à mes militants ! »...Cette règle de conduite a paralysé le fonctionnement normal des différents ministères dont les Chefs nétaient pas membres du M L P C. Certains ministres sen référaient directement à PATASSE sans passer par le Chef du Gouvernement. Les rapports entre le Chef du Gouvernement et les caciques du MLPC étaient si exécrables que le Directeur de Cabinet du Premier Ministre, M. Karim MECKASSOUA, allait être victime plus tard, dun traitement vexatoire et sauvage de la part de la Sécurité Présidentielle...
En ce vendredi 15 Novembre, le Premier Ministre recevait, dans la matinée, les Représentants des Travailleurs dans le cadre du dialogue social. Le Ministre de la Défense Nationale, M. Jean METE YAPENDE, très proche du Président de la République, décida de faire arrêter le Capitaine Anicet SAULET qui a recouvré la liberté à la faveur du 18 Mai 1996. Le Chef du Gouvernement Jean-Paul NGOUPANDE nétait pas informé de cette décision dont les conséquences allaient peser sur le pays jusquau 18 Avril 1997, date de réintégration des militaires et gendarmes dans les casernes...
La mise en déroute de la section de gendarmes et policiers commise pour cette opération a été le point de départ de ce que lon appellera la « troisième » mutinerie, la plus longue, la plus politique et la plus meurtrière.
Très vite, les militaires sorganisèrent et mirent en place le Collectif des Officiers, basé au Camp Kassaï, dirigé par l« Autorité » Capitaine Anicet SAUILET, le Porte-parole Lieutenant Parfait Anicet MBAY et pour le site de PETEVO, le Capitaine Jules KOGBIA, le mythique Lieutenant ZAOU et le Lieutenant Gilbert KOYENGBA.
Dans une intervention à Radio France Internationale (RFI) et un communiqué dans le quotidien « Le Novateur », le Collectif des Officiers justifia lentrée en rébellion de lessentiel des Forces Armées Centrafricaines par :
-la haute trahison du Chef de lEtat, Chef Suprême des Armées qui, en introduisant dans le pays des Forces Non Conventionnelles Armées, a bafoué lhonneur des Forces Armées Centrafricaines ;
-la politisation des structures de commandement au sein de la Défense Nationale qui devrait être apolitique ;
-la nécessité de mettre en place une transition politique qui passe par la démission du président PATASSE.
Le Collectif des Officiers demandait également une médiation des Chefs dEtat Africains réunis au Sommet France -Afrique de Ouagadougou.
Le professeur Abel GOUMBA, en raison de sa notoriété internationale et de son rôle de leader de lOpposition, lança un appel dans le sens de cette médiation et les présidents Omar BONGO du Gabon, Idriss DEBY du Tchad, Alpha Oumar KONARE du Mali et Blaise COMPAORE du Burkina-Faso, furent mandatés par le Sommet France -Afrique pour venir au chevet de la République Centrafricaine. Une trêve dune semaine fut concédée pour permettre aux Chefs dEtat de rencontrer le Président PATASSE, les Partis politiques, la Société Civile et le Collectifs des Officiers.
Lessentiel des forces de défense et de sécurité étant en rébellion, le Pouvoir procéda rapidement au recrutement de jeunes qui, après quelques séances de maniement darmes de guerre, vont constituer les fameuses milices KARAKO et BALAWA, forces supplétives des militaires « loyalistes ».
05 décembre 1996 :
Les combats de la veille au cours desquels les mutins avaient mis en déroute les forces loyalistes et atteint le « pK 0 », le centre ville à quelques encablures du Palais de la Renaissance, avaient été stoppés par une riposte foudroyante des EFAO. Les forces loyalistes enlevèrent et liquidèrent le Colonel Christophe GRELOMBE et son fils Martin en ce 04 Décembre. Les destructions des maisons, commencées dès le 18 Novembre au quartier Sara, saccentuèrent dans les autres quartiers, notamment aux « 92 Logements », à « Combattant », « Ouango », « Ucatex », « Bangui-Mpocko », « Ngongonon », « pK12 », etc...
Suite à lassassinat dun capitaine de lArmée française par un élément incontrôlé au niveau du quartier Lakouanga, la Légion Etrangère de lArmée Française organisa des représailles dans les quartiers Sud de Bangui.
25 Janvier 1997 :
La grande marche de soutien aux FACA du 30 Décembre 1996 sur lavenue Barthélemy BOGANDA aura permis à lopinion internationale de réaliser limpopularité du président PATASSE et la nécessité de juguler cette crise qui risque demporter un président « démocratiquement élu ». Tout devait être mis en uvre pour que laction du Collectif des Officiers Centrafricains ne fasse pas tâche dhuile dans la sous -région et en Afrique. Le Général Amadou TOUMANI TOURE, envoyé par les Chefs dEtat Africains, réussit à obtenir une nouvelle trêve de trente jours. Cette trêve qui a permis lorganisation du Dialogue ayant conduit aux Accords de Bangui du 25 Janvier 1997, fut interprétée comme une « trahison » du Capitaine SAULET et du Lieutenant Parfait Anicet MBAY. Et il aura fallu tout un travail pédagogique dexplications et la force de persuasion de lAdjudant Mathias KONGOMBE, pour éviter une mutinerie dans la mutinerie...
Les « Accords de Bangui », signés au Palais de lAssemblée Nationale prévoyaient, sur le plan politique et social, la relecture de certaines dispositions de la Loi fondamentale, le renforcement des pouvoirs du Chef du Gouvernement, lorganisation de la Conférence de Réconciliation Nationale, la prise en charge par la communauté internationale du paiement dune partie des arriérés des salaires, la prise en compte des recommandations des Etats Généraux de la Défense Nationale. Etaient annexées à ces accords, les conclusions des négociations qui ont eu lieu à lArchevêché avec le Collectif des Officiers, notamment « lAccord préalable à la déclaration de fin de mutinerie », qui devraient permettre le désarmement des milices et des forces non conventionnelles armées, le ramassage des armes de guerre et la Restructuration des Forces Armées Centrafricaines...
Les évènements de Bangui ont constitué le terrain dexpérimentation du nouveau concept, le « RECAMP » qui vise à renforcer les capacités des armées africaines au maintien de la paix. La France sengagea donc à appuyer les Chefs dEtat Africains, dans le règlement de la crise centrafricaine par un appui logistique à la force interafricaine qui doit accompagner les Accords de Bangui. La Mission Interafricaine de Surveillance des Accords de Bangui (MISAB), placée sous lautorité politique du Comité International de Suivi (CIS) et composée de contingents tchadien, gabonais, burkinabé, sénégalais, malien, togolais, fut installée à Bangui le 12 Février 1997.
30 janvier 1997 :
Le Gouvernement dUnion Nationale (GUN) du Premier Ministre Jean-Paul NGOUPANDE céda la place, ce 30 Janvier 1997, par le décret N° 97. 012, au Gouvernement dAction pour la Défense de la Démocratie (GADD) du Premier Ministre Michel GBEZERA - BRIA. Lorganisation de la conférence de réconciliation nationale, le ramassage des armes de guerre, le désarmement des milices et autres forces non conventionnelles armées, la restructuration des Forces Armées Centrafricaines et la réintégration des « ex-mutins » dans les « casernes » étaient les priorités du moment...
(A SUIVRE)
Clotaire SAULET SURUNGBA (clotairesauletsurungba@wanadoo.fr
Histoire de la République Centrafricaine - sangonet