PROPOSITION d'un PODIUM DE CONCERTATION :
CENTRAFRIQUE EN CRISE ET DEMAIN ?


Comme vous devez le supposer, j'ai eu beaucoup de réaction des compatriotes suite à l'appel à Manifestation du 29 Octobre. Nombreux sont ceux qui se posent des question dans le sens de ton message.

J'ai personnellement retenu trois préoccupations chez les compatriotes qui ont répondu par écrit à l'appel du 29 Octobre 2002.

 1) PATASSE divise la nation par sa politique. Son départ est un PREALABLE pour la Paix et la Stabilité. La question du POUR ou CONTRE un coup de force pour le  faire partir reste la préoccupation. Les Compatriotes ont TOUS en commun la conviction qu'une sortie de la crise par la voix parlementaire est inimaginable étant donnée le manque de partage de pouvoir.
Le temps presse pour la recherche d'un consensus de la Diaspora Cela sur ce point pour alimenter les démarches et les débats que les uns et les autres ont avec la Presse, les Organisations Internationales et avec les Elus locaux doit être conclue. L'effort doit aboutir à sensibiliser les gouvernements Européens sur la nécessité d'isoler PATASSE comme le seul responsable de la stagnation de la RCA et du risque géopolitique causé par sa politique dans la région.

2) IL y a beaucoup de petits Groupes éparpillés dans la réflexion sur les problèmes de la RCA. Cette situation affaiblit toute action de militantisme. Les remarques des compatriotes ont permis de comprendre que la réflexion isolée ne permet un avancement de la situation sociale, il faut former un grand groupe ou un conseil capable de réunir les petits tout en garantissant leur autonomie.

3) Les différentes actions des derniers jours ont porté fruit. Les actions conjuguées des uns et des autres à titre individuel ont contribué et mettre en évidence la situation de massacre et de viol qui a prévalu à Bangui. L'envergure de l'action aura été plus importante si les Centrafricains avaient en commun un conseil de la Diaspora reconnu tant par les autorités que par les différents groupes de Centrafricains

 

CONCLUSION

Ces Trois POINTS sont décisifs dans la continuation des actions à mener pour que le monde extérieur cesse d'appliquer l'article des Nations Unis sur les " démocratiquement élu " à la RCA.

Pour que le monde extérieur nous entende

Pour que la population se joigne

Pour que la population adhère à l'idée

IL NOUS FAUT UNE UNION FORTE

Nous devons donc nous retrouver et constituer cette union.

ACTION :

Je propose donc le report de l'organisation de la marche pacifique et demande l'organisation d'un PODIUM DE CONCERTATION à PARIS

Ceux qui veulent prendre part à cette rencontre sont priés de me réponde individuellement pour me permettre de faciliter la gestion de l'organisation de cette rencontre qui devra déterminer quel type d'action doit être menée en complément des actions humanitaires en cours.

 

Jean-Pierre MARA


La Diaspora Centrafricaine
Adresse de contact:
jpmara@centrafrique.com
Phone: +33 6 10 81 05 17


Réponse à votre appel du 29 octobre 2002 (par BADAMEGABA)

Les Centrafricains ont bien pris note de votre vibrant appel du 29 octobre 2002. Mais, nous estimons que cet appel risque d'être sans effet, pour la simple raison que notre pays a toujours connu des mutineries et des appels similaires ont été lancés à l'encontre des ressortissants centrafricains.
Cependant, nous proposons que pour être plus concrets et surtout pour mieux mobiliser nos compatriotes, il serait souhaitable d'inviter ces derniers à participer à un débat de cette situation que notre pays traverse depuis un certain temps. Ce débat, selon nous, doit pouvoir nous permettre de dégager des idées et faire des propositions d'actions concrètes.

 Nous tenons à souligner par ailleurs que les Centrafricains sont suffisamment sensibles de la situation qui prévaut dans le pays ; au jour d'aujourd'hui, d'une manière générale, ils attendent des actions concrètes qui leur permettent de manifester leurs sentiments aux yeux de l'opinions internationales. Cela nous fait autant mal que le régime Patassé se couvre derrière le mot Démocratie pour légitimer la violence de son pouvoir. Il est temps pour nous qui connaissons la situation de dénoncer cette hypocrisie.

 D'autre part, nous savons que toutes les Instances Internationales sont au courant du rapport de l'Amnistie Internationale établi cette année sur la République Centrafricaine, mais force est d'admettre qu'aucune sanction n'a été prise pour condamner ce régime. Et, le régime Patassé persiste dans la voie qu'il a toujours choisi à savoir: le sectarisme, la violence, la dictature, l'anarchie, etc...

 Donc, nous attendons de votre mouvement qu'un débat, susceptible d'être suivi d'effet, soit organisé le plus rapidement possible.

 

Pour nous joindre : badamegaba@aol.com

tél. : 06 18 71 95 97
Un Groupe de réflexion

(05, novembre 2002)

APPEL aux ressortissants Centrafricains - un massacre de populations civiles sous les feux de la Libye et de Bemba (29 oct 2002)Appel
Création d’une commission Politique du Collectif des Centrafricains de France (CCF) (11 nov 2002)