Procès du 28 mai: la Cour interdit à Me Zarambaud de continuer à défendre

AFP, Libreville, 7 mars 2002 - 13h12 - Me Zarambaud Assingambi, avocat d'une dizaine d'accusés au procès des auteurs présumés du putsch manqué du 28 mai 2001 en Centrafrique, n'est plus autorisé à les défendre devant la Cour criminelle de Bangui, a décidé la Cour jeudi.

Celle-ci a accédé à une requête déposée en ce sens par le procureur de la République, Joseph Bindoumi, à la reprise de l'audience jeudi en milieu de matinée, a constaté un journaliste de l'AFP.

Me Zarambaud, réputé proche du Rassemblement démocratique centrafricain (RDC), le parti de l'ancien chef de l'Etat André Kolingba, accusé par Bangui d'être l'instigateur du coup d'Etat manqué du 28 mai, avait été arrêté le 26 septembre 2001, à l'initiative de la Commission d'enquête judiciaire, mise en place pour faire la lumière sur cette tentative de putsch.

L'avocat, remis en "liberté provisoire" le 11 décembre, s'était vu dans un premier temps reprocher des articles incitant "à la haine et à la violence", avant d'être accusé d'être le "cerveau du coup d'Etat".

Dans ces articles, il dénonçait le caractère inconstitutionnel et illégal de la Commission, présidée par l'actuel procureur de la Cour criminelle, Joseph Bidoumi.


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