Ouverture du 12e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC à Brazzaville

Brazzaville-adiac.com, Mardi 7 Juin 2005 - Brazzaville abrite depuis aujourd’hui et jusqu’à demain, le 12e sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC). En sa qualité de président en exercice de la CEEAC, le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a procédé à l’ouverture des travaux, en présence du président de la République du Gabon, Omar Bongo Ondimba, du président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, et du président de la République de Centrafrique, François Bozizé.

«Ce sommet se tient selon la cadence de nos rencontres au sommet. Il traduit dans les faits, notre volonté de relever les défis de l’intégration de notre sous région, en imprimant ainsi à l’espace CEEAC davantage de vitalité et de visibilité», a indiqué le président en exercice, Denis Sassou Nguesso.

Considérée comme l’un des maillons du processus d’intégration, la CEEAC se doit d’investir ses ressources en vue du bien-être de ses populations et du développement de la région.

Il reste que certains engagements n’ont pu être pris dans cet espace communautaire faute de manque de financement. Les chefs d’Etat et de gouvernement doivent donc porter, dans leurs discussions aujourd’hui, plus d’attention aux engagements budgétaires et financiers. En outre, ils comptent sur la mise en œuvre de la Contribution communautaire d’intégration (la CCI), considérée à la fois comme une nécessité et une urgence pour doter la CEEAC des moyens de son affirmation.

«Pour ma part, je voudrais exhorter chaque membre de la CEEAC à tout mettre en oeuvre pour que les décisions communautaires ne souffrent d’aucune entorse dans leur matérialisation», a précisé Denis Sassou Nguesso. Et de poursuivre : «Les engagements budgétaires et financiers doivent faire l’objet d’une plus grande attention de la part de chaque membre.» Le président congolais a également relevé que, sans ressources financières proportionnelles à ses missions, la CEEAC ne saurait être en mesure de combler les nombreuses et légitimes attentes qu’elle suscite.

Déterminés à faire triompher la paix et détruire les dernières poches de résistance, notamment au Burundi et en RDC, les chefs d’Etat et de gouvernement doivent travailler aussi sur la question relative à la paix et la sécurité, avec la mise en place d’un état-major régional.

«Sans la paix, sans la sécurité et sans la stabilité, il est illusoire de prétendre réaliser l’intégration économique, a souligné Denis Sassou Nguesso. Car la sécurité et la stabilité à l’intérieur et à l’extérieur des frontières sont la condition sine qua non de l’épanouissement des peuples.»

Un communiqué final des travaux de ce 12e sommet sera prochainement publié. Il validera et approuvera les conclusions du rapport des ministres.

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