Mamadou Tandja réélu Président du Niger. Et victoire aux législatives
Colonel Kadhafi reçoit un
émissaire du président Tandja
Tripoli, Libye 14
décembre 2004, AngolaPress - Le leader libyen, Mouammar
Kadhafi, a reçu lundi en début de soirée à Tripoli la
ministre nigérienne des Affaires étrangères et de la
Coopération, Aichatou Mindaoudou, a appris la PANA de source
officielle libyenne.
Au cours de cette audience, Mme Mindaoudou a remis au colonel
Kadhafi un message du président Mamadou Tandja, indique la même
source sans toutefois en révéler le contenu.
Le président Tandja s`était entretenu le 7 décembre par
téléphone avec le chef de l`Etat libyen pour l`informer des
résultats du second tour de l`élection présidentielle au
Niger.
Il avait à cette occasion exprimé ses remerciements et sa
"haute considération" au colonel Kadhafi pour son
"attachement soutenu" à la consolidation de la
stabilité et la sécurité du Niger. Le président Tandja a
été réélu le 4 décembre à la tête de son pays pour un
second mandat de cinq ans avec 65 pour cent des voix,
rappelle-t-on.
Obasanjo félicite Kufuor et Tandja
pour leur réélection
Abuja, Nigeria, 13
décembre 2004, AngolaPress - Le président nigérian
Olusegun Obasanjo, président en exercice de l`Union africaine
(UA), a félicité les réélus John Kufuor du Ghana et Mamadou
Tandja du Niger pour leur réélection.
Il leur a demandé de s`associer à lui pour veiller à l`unité
éternelle du continent et au renforcement des relations entre le
Nigeria et leurs pays respectifs.
"Par cette victoire éclatante, les Ghanéens vous ont non
seulement donné un nouveau mandat pour poursuivre les politiques
saines et porteuses de tant de progrès socio-économique, mais
vous ont aussi rassuré dans votre foi en vos qualités de
leadership", a écrit M. Obasanjo à son homologue du Ghana,
réélu pour un second mandat de quatre ans.
Jacques Chirac félicite son holomogue nigérien pour sa réélection
PARIS (AP), jeudi 9 décembre 2004 - Le président français Jacques Chirac a félicité son homologue nigérien Mamadou Tandja pour sa réélection, officialisée mardi dernier, a indiqué jeudi l'Elysée.
M. Tandja a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans avec 65,53% des suffrages, contre 34,47% à l'ancien Premier ministre Mahamadou Issoufou, du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), selon les chiffres de l'élection du 4 décembre annoncés par la commission électorale nationale.
"En vous renouvelant ainsi leur confiance, à l'occasion d'élections qui se sont déroulées dans le calme et la sérénité, vos compatriotes ont clairement porté à votre crédit les progrès politiques et économiques que le Niger a connus au cours des dernières années", écrit le président Chirac dans son message de félicitation.
Il ajoute que "la France se tiendra à vos côtés pour accompagner le Niger sur la voie du développement durable et de la prospérité". AP
Mamadou Tandja réélu
Président du Niger. Son rival accuse les candidats éliminés au
premier tour de lavoir trahi
mercredi 8 décembre 2004, par Saïd
Aït-Hatrit (Afrik.com)
Mamadou Tandja a été réélu sans
surprise à la tête de lEtat nigérien, samedi, avec
65,53% des suffrages. Mais seuls 44,97% des inscrits se sont
déplacés pour voter. Le parti de son malheureux rival,
Mahamadou Issoufou, sen est pris durant lentre deux
tours aux quatre autres candidats éliminés, qui tous ont
appelé à voter Tandja. Aucune tendance significative na
encore été dégagée du scrutin législatif qui se déroulait
également ce week-end.
Pas dalternance au
Niger. Le Président sortant, Mamadou Tandja, a été réélu
samedi à la tête de lEtat nigérien. 65,53% des suffrages
se sont portés sur sa personne, contre 34,47 sur son rival
Mahamadou Issoufou, a annoncé mardi la Commission électorale
nationale et indépendante (Céni) nigérienne. Cette
réélection ne faisait guère de doute, après que tous les
candidats éliminés à lissue du premier tour - Mahamane
Ousmane, Moumouni Djermakoye Adamou, Amadou Cheiffou et Hamid
Algabid - aient appelé leurs sympathisants à voter Tandja. Le
Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) de
Mahamadou Issoufou a passé lessentiel de lentre deux
tours à critiquer ce quil considère comme une traîtrise
de lopposition. Une stratégie qui pourrait également
expliquer la baisse de participation de 3% entre les premier et
second tours, estime lAssociation nigérienne de lutte
contre la corruption (ANLC), qui a suivi le processus électoral.
« Beaucoup délecteurs du premier tour ont été déçus de lalliance avec Tandja, explique lorganisme, associé à Transparency international. Dune manière générale, beaucoup pensent que les jeux sont fait et que les hommes politiques nigériens ne vont au pouvoir que pour gagner de largent ». Seuls 44,97% des électeurs se sont déplacés aux urnes samedi. Ils étaient 48,25% au premier tour ; un taux considéré comme lun des plus hauts depuis lintroduction du multipartisme en 1990 ! La Céni a proclamé la presque totalité des résultats des législatives, qui se tenaient également samedi. Mais elle na pas encore dégagé de tendance dans la distribution des 113 sièges de lAssemblée, en raison de la complexité des calculs. LANLC dénonce également des cas de corruption, du côté du pouvoir comme de lopposition.
Tous avec Tandja
Lessentiel des critiques du PNDS ont été dirigées contre Mahamane Ousmane, arrivé troisième du premier tour avec un pécule de 17,43% de voix. Le président de lAssemblée a été le dernier à donner ses consignes de vote... en faveur du Président sortant. Comme en 1999, où il avait également fait basculer les présidentielles en faveur de Mamadou Tandja, contre Mahamadou Issoufou. Or, selon le PNDS, les deux hommes se seraient mis daccord, cette année, sur un report mutuel des voix au second tour. Il aurait même été question de former « une Alliance patriotique pour la République (APR) », sur les cendres de lAlliance des forces démocratiques, qui regroupe les partis de la mouvance présidentielle, et de la coordination des forces démocratiques, qui réunit ceux de lopposition, selon Le Démocrate.
Reste que les candidats en lice ne sont pas des nouveaux venus et que les rancurs et inimitiés peuvent exister dans le microcosme politique nigérien. « Le CDS (Convention démocratique et sociale, ndlr) na aucune leçon à recevoir de (...) Tarraya (PNDS, ndlr), dont la pirouette en 1994, un an seulement après lavènement du pouvoir des forces démocratiques au Niger, est responsable de linstabilité politique et institutionnelle que le Niger a connu par la suite. Avec en prime linterruption du processus démocratique acquis de haute lutte par le peuple nigérien », a répondu le parti de Mahamane Ousmane. En 1995, Mahamadou Issoufou sétait allié pour les législatives à Mamadou Tandja, ce qui avait facilité le renversement par les armes de Mahamane Ousmane, un an plus tard, du sommet de lEtat. Il était alors le premier Président nigérien élu (1993).
Avant ses deux victoires successives, Mamadou Tandja avait échoué à deux reprises dans des élections présidentielles, en 1993 et 1996. Il avait succédé en 1999 à la tête de lEtat au commandant Daouda Mallan Wanké, lui-même au pouvoir depuis lassassinat le 9 avril de la même année du président Baré Maïnassara. Il était auparavant connu pour avoir été ministre de lIntérieur, en 1990, lors de la répression dune manifestation touareg, à Tchintabaraden, qui fit 63 morts et fut suivie de la rébellion touarègue (1991-1995). Son premier fait darme politico-militaire remonte à 1974, où il avait participé au renversement du Président Diori Hamani par le général Seyni Kountché.
Tandja Mamadou réélu président du Niger pour cinq ans
NIAMEY (Reuters), mardi 7 décembre 2004, 21h44 - Le président nigérien Tandja Mamadou a été réélu pour un deuxième et dernier mandat de 5 ans, avec 65,53%, contre 34,47% à l'opposant Mahamadou Issoufou du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), selon les résultats proclamés mardi par la commission électorale nationale indépendante (CENI).
Le taux de participation au second disputé le 4 décembre a atteint 44,97%. Sur les 5.256.581 d'électeurs appelés aux urnes dans 14.484 bureaux, 2.363.392 ont effectivement voté.
Tandja Mamadou, candidat du Mouvement national pour la société de développement (MNSD), a obtenu 1.509.905 voix et son adversaire 794.397.
Au premier tour du 16 novembre, qui vu six candidats s'affronter, le taux de participation avait été de 48,17%.
Tandja Mamadou doit sa victoire au ralliement de ses quatre autres adversaires du premier tour.
La mouvance
présidentielle remporte les législatives du 4 décembre au
Niger
Niamey,
AFP, 09 décembre 2004 - La mouvance présidentielle, menée
par le Mouvement national pour la société de développement
(MNSD, au pouvoir), a remporté les élections législatives du 4
décembre au Niger avec 88 des 113 sièges de députés à
pourvoir, selon les résultats officiels publiés mercredi à
Niamey.
Selon ces résultats proclamés par la Commission électorale
nationale indépendante (Ceni), le MNSD obtient à lui seul 47
sièges à l'issue de ces législatives, organisées en même
temps que le second tour de la présidentielle.
Le second tour a vu la victoire du président sortant Mamadou
Tandja, qui était opposé à Mahamadou Issoufou (65,53% des voix
contre 34,47%).
Le président nigérien a bénéficié du soutien de quatre
partis: la Convention démocratique et sociale (CDS), le
Rassemblement social démocratique (RSD), le Rassemblement pour
la démocratie et le progrès (RDP) et l'Alliance pour la
démocratie et le progrès (ANDP).
Ces quatre partis obtiennent au total 40 sièges de députés,
auxquels s'ajoute un siège enlevé par le Parti pour le
socialisme et la démocratie au Niger (PSDN), autre allié du
MNSD.
La CDS, qui a eu 22 députés, est la formation du président de
l'Assemblée nationale sortante, Mahamane Ousmane. Ce parti
était le principal allié du MNSD dans la précédente
législature et avait contribué en 1999 à l'élection de
Mamadou Tandja, déjà vainqueur devant Mahamadou Issoufou.
Le RSD remporte sept sièges de députés, le RDP en enlève six
et l'ANDP en obtient cinq.
Les 25 derniers sièges vont à l'opposition, menée par le Parti
nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) de
Mahamadou Issoufou.
Le PNDS obtient à lui seul 17 députés (bien 17), et peut
compter sur huit autres sièges arrachés en compagnie de quatre
petites formations avec lesquels il avait présenté une liste
commune.
D'après ces résultats, sept partis vont désormais siéger dans
la nouvelle Assemblée nationale nigérienne.
En plus des cinq importantes formations du pays, deux autres
partis, le RSD et le PSDN, font pour la première fois leur
entrée au Parlement.
Le nombre total de députés a été revu à la hausse (de 83 à
113) pour "tenir compte de l'accroissement de la
population" dans la représentativité des élus dans les
huit régions du pays, selon un arrêt de la Cour
constitutionnelle.
La population nigérienne est estimée à près de 10,8 millions
d'habitants.
Avec cette nouvelle donne, le MNSD demeure la première force
politique du pays avec ses 47 sièges de députés, contre 38
dans la précédente assemblée.
La CDS conforte nettement sa position avec 22 élus (contre 16
dans la précédente assemblée), et le PNDS conserve le même
nombre de sièges (17).
L'ANDP gagne un siège, et le RDP en perd deux.
Selon les résultats publiés par la Ceni, le taux de
participation a été de 44,67%.
Ces résultats demeurent encore provisoires. Pour être
définitifs, ils doivent être validés par la Cour
constitutionnelle, a précisé le président de la Ceni, le
magistrat Salifou Hamidou Kane.
Les élections présidentielle et législatives, pour lesquelles
plus de cinq millions de Nigériens étaient appelés aux urnes,
se sont déroulées dans le calme et ont répondu aux critères
d'un scrutin démocratique, libre et transparent, ont estimé les
observateurs nationaux et internationaux déployés à travers le
pays.
Le président Tandja, réélu pour un nouveau mandant de cinq
ans, a été félicité par son homologue français, Jacques
Chirac, qui lui a souhaité "plein succès dans
l'accomplissement" de sa mission, dans un message rendu
public jeudi par la présidence française.
Victoire du camp
présidentiel aux législatives au Niger
NIAMEY, mercredi 08 décembre 2004 (Reuters
- 14:58) - Les partis de la mouvance présidentielle
emmenée par le Mouvement national pour la société de
développement (MNSD, du président sortant réélu Tandja
Mamadou) ont obtenu la majorité aux élections législatives du
4 décembre au Niger.
Ce résultat est basé sur des résultats provisoires publiés mercredi et portant sur six des huit circonscriptions ordinaires où plusieurs sièges sont à pourvoir, ainsi que sur ceux de sept des huit circonscriptions spéciales réservées aux minorités.
L'élection, qui coïncidait avec le second tour de la présidentielle remportée par le chef de l'Etat sortant, visait à pourvoir 113 sièges de députés à l'Assemblée nationale pour un mandat de cinq ans.
Aux législatives, 86 sièges au moins ont déjà été attribués et la mouvance présidentielle a totalisé 66 sièges, dont 35 au parti présidentiel, tandis que 20 sièges sont revenus au Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, opposition).
Les résultats de sept des huit circonscriptions spéciales dotées chacune d'un siège donnent cinq sièges à la mouvance présidentielle et 2 au PNDS.
Ces résultats vont permettre au président nigérien de gouverner avec une forte majorité parlementaire, le régime politique étant semi-présidentiel.
Les résultats attendus sont ceux des deux régions de Maradi et Diffa (circonscriptions ordinaires), et de la circonscription spéciale de Tassara, dans le Nord.
L'élection a lieu selon les règles de la proportionnelle à la plus forte moyenne dans les circonscriptions ordinaires et au scrutin majoritaire uninominal à un tour dans les circonscriptions spéciales.
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