Nouveau produit
contre le palu. Ecole Doctorale Régionale de l’Afrique Centrale en
infectiologie Tropicale
Nouveau produit contre le palu
Bangui,
25 avril 2006 (ACAP) - Un lot de médicaments dénommé « Coartem » et de
moustiquaires imprégnées a été remis mardi 25 avril par le Lions club et la
Croix Rouge Centrafricaine au ministre des Affaires sociales et de la Promotion
de la Famille, Mme Marie Solange Pagonendji Ndakala, à l’occasion de la
célébration de la journée africaine de la lutte contre le paludisme en
Centrafrique.
Journée africaine du
paludisme : Bientôt un nouveau produit contre la maladie
Bangui, 25 avril (ACAP)- Un lot de médicaments dénommé « Coartem » et de
moustiquaires imprégnées a été remis mardi 25 avril par le Lions club et la
Croix Rouge Centrafricaine au ministre des Affaires sociales et de la Promotion
de la Famille, Mme Marie Solange Pagonendji Ndakala, à l’occasion de la
célébration de la journée africaine de la lutte contre le paludisme en
Centrafrique.
Selon le Docteur Max Roger Koula, responsable de la lutte contre le paludisme
en Centrafrique, le nombre de paludéens dans le monde est estimé à 300 millions
de malades dont trois (3) millions meurent chaque année.
Il a déclaré qu’en République Centrafricaine, on dénombre 45% de décès dus au
paludisme.
D’après le président de la Croix Rouge Centrafricaine, M. Antoine Mbao-Bogo, le
nouveau produit (Coartem) sera prochainement mis sur le marché.
Pour le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), M. Léodégal
Bazira, beaucoup de pays africains ont réalisé des progrès sensibles dans la
lutte contre le paludisme, par l’utilisation des moustiquaires imprégnées parmi
lesquels 33 ont déjà introduit le Coartem dans le traitement du paludisme.
La ministre Ndakala a particulièrement insisté en déclarant qu’il faut se
protéger contre les piqûres des moustiques et utiliser des traitements
préventifs pour les enfants et les femmes enceintes.
De son côté, le représentant de l’UNICEF a fait savoir que la lutte doit être
la combinaison des stratégies dont les acteurs sont les gouvernements, les
parents, les ONG et les organisations internationales en vue de mieux protéger
les populations les plus vulnérables, par l’assainissement de l’environnement
et une plus grande générosité des organisations internationales pour diminuer
le taux de décès dus au paludisme.
La cérémonie a été marquée par la présentation de sketchs et l’exposition de
produits de la pharmacopée.
Elle a été rehaussée par la présence des représentants de l’OMS, de l’UNICEF,
de la lutte contre le paludisme en République Centrafricaine, du PNUD, de la
Rotary internationale et du Lions Club.
Une école doctorale régionale
Bangui,
24 av (ACAP)- Les protocoles additionnels à la convention instituant l’Ecole
Doctorale Régionale de l’Afrique Centrale en infectiologie Tropicale ont été
remis, lundi 24 avril 2006, aux autorités centrafricaines au cours d’une
cérémonie au ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de
l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Bangui, 24 av 2006 (ACAP) - Les protocoles additionnels à la convention
instituant l’Ecole Doctorale Régionale de l’Afrique Centrale en infectiologie
Tropicale ont été remis, lundi 24 avril 2006, aux autorités centrafricaines au
cours d’une cérémonie au ministère de l’Education Nationale, de
l’Alphabétisation, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
L’ouverture de cette école est prévue entre octobre 2006 et janvier 2007 au
Gabon. Elle est destinée à la formation des chercheurs en infectiologie
Tropicale.
Le représentant personnel du Président Omar Bongo Odimba du Gabon, en la
personne du professeur Guillaume Pambo Tchivounda, a rappelé à cette occasion
les contributions des pays de la sous-région dont la République Centrafricaine
pour le fonctionnement de cette institution de recherche.
Le financement du projet, dont le montant n’est pas encore connu, sera assuré
en partie par l’Agence universitaire de la francophonie et de l’autre par le
Gabon, pays de siège de l’école, et les autres pays de la sous région.
Il a fait cette déclaration en présence du Docteur Bernard Lala, ministre
centrafricain de la Santé Publique et de la Population qui était au côté du ministre de l’enseignement
Supérieur, Charles Armel Doubane, heureux récipiendaire de ce protocole.
Santé et action humanitaire