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Après Bangui, Prosper N'Douba vient de subir un autre camouflet à l'occasion de son point de presse du jeudi 27 juin 2002, en milieu d'après-midi à Paris - Le film des événements.Toute présence de ressortissants centrafricains admis à la conférence de presse a été considérée dans les 20 minutes qui ont suivi d'indésirable. Il fallait après coup évacuer la dizaine présente, quand bien même qu'ils soient venus pour un travail d'information.
(1)Après son cuisant échec de Bangui, la semaine dernière face à la presse indépendante et privée, le conseiller spécial d'Ange-Félix Patassé chargé de sa communication, entouré de trois personnalités centrafricaines, vient de subir, une fois de plus, un autre camouflet à Paris, au courant de l'après-midi du jeudi 27 juin 2002, à l'occasion du point de presse qu'il tenta d'animer dont l'intention d'"édifier l'opinion internationale sur les "accusations légères, mensongères et nocives, colportées par le dernier rapport d'Amnesty International sur la République centrafricaine publié à Paris le 12 juin dernier ".
Annoncée pour 13H00, le point de presse débuta précisément à 14H15, après l'installation des quatre personnalités centrafricaines à la table de conférence.
Dans ce salon huppé de l'hôtel Sofitel-Elysées, aux lambris rustiques et tapissé d'une épaisse moquette tirant sur le rouge, sis rue Marignan dans le 8ème arrondissement parisien, à deux pas du célèbre boulevard des Champs Élysées, de gauche à droite et face au public, étaient assis MM. Nestor Kambot-Naguémon, ambassadeur et haut-représentant de la République centrafricaine en France, Prosper N'Douba, conseiller spécial chargé de la communication et porte-parole d'Ange-Félix Patassé, Jean-Edouard Koyambonou, ministre d'Etat chargé de la Communication et de la Francophonie dans l'actuel gouvernement Ziguélé, et Joseph Bindoumi, procureur près la Cour d'Appel de Bangui, commissaire du gouvernement auprès du tribunal militaire et juge à la Haute cour de justice de la République centrafricaine.
Après s'être présenté d'abord, avant qu'il ne le fasse pour ses autres voisins de table, à l'auditoire qui atteignait péniblement vingt-sept personnes, suffoquant et hésitant, visiblement très mal à l'aise dans son costume bleu nuit, le porte-parole de la Présidence centrafricaine prit la parole pour introduire sa conférence de presse, en prenant soin de prévenir l'assistance sur la signification d'une conférence de presse : " aux compatriotes et amis ici présents, je dois rappeler qu'il s'agit d'une conférence de presse, non d'un meeting politique, destinée à des journalistes qui seuls sont habilités à nous poser les questions qu'ils estimeront utiles pour la compréhension des événements ; je prie donc les compatriotes et amis n'ayant pas cette qualité de ne point intervenir car leurs questions ne trouveront pas de réponse. Comme son nom l'indique, il s'agit bien d'une conférence de presse...".
Premier incident, brouhaha dans la salle pas d'accord avec cette mise au point liminaire.
Prosper N'Douba poursuivit, après le retour au calme, pour livrer à l'auditoire le contenu de son texte introductif.
Premier constat déplaisant, ce fut le même texte tendancieux dont il avait pris soin de gratifier les journalistes centrafricains, la semaine dernière. Un texte mal ficelé aux arguments maladroits qui restent à la marge des enjeux et questions de fonds soulevés par le rapport d'Amnesty International incriminé par les autorités politiques centrafricaines.
Pour eux, les faits rapportés par l'organisation internationale de défense des droits de l'Homme ne seraient pas avérés.
De plus, en publiant, un an plus tard son rapport, Amnesty International, qui avait pourtant dépêché à Bangui des "chercheurs ", "ravive des souvenirs et des plaies à peine cicatrisées dans le but inavoué de télescoper tout soutien ou aide de la part des bailleurs de fonds et partenaires de la République centrafricaine ".
De même, en s'alliant avec certains compatriotes mal intentionnés, cette organisation non-gouvernementale n'aurait pas respecté les règles d'indépendance qui s'imposent à tout organisme non-gouvernemental digne de ce nom.
Une fois le discours liminaire avancé, Prosper N'Douba invita les journalistes à poser leurs questions, en rappelant que seules les journalistes doivent le faire.
Deuxième incident, la vingtaine de personne protesta !
Quelques instants plus tard, ayant compris qu'on s'en prenait à lui dans le salon, en langue nationale, Sango, le ministre d'Etat centrafricain, Jean-Edouard Koyambonou, index droit menaçant pointé en direction du présumé auteur de la phrase qui fâche, le mit prestement en garde, en des termes qui firent sursauter plus d'une personne dans la salle : "s'il s'agit de moi, je t'attrape tout de suite ! ". Troisième incident.
Dans la salle, un des animateurs KODRO, Henri Grothe, lui fit aussitôt remarquer qu'il devrait savoir se tenir : "un peu de tenue, monsieur le ministre ! "
Prosper N'Douba, qui n'avait toujours pas retrouvé son assurance des grands jours et visiblement dépité, invita à nouveaux les journalistes à poser leurs questions.
Patrick Descamps, du magazine Le Diplomate prit la parole : " Y a-t-il encore des Yakoma dirigeant des sociétés publiques en Centrafrique ? ".
Prosper N'Douba : " une autre question ? "
Quatrième incident : " où sont les journalistes ? Vous voyez ! Il n'y a pas de journalistes ! Pourquoi vous ne voulez pas qu'on intervienne ? De toutes façons, comme vous êtes là, je vous pose la question au sujet de l'assassinat de mon oncle, Théophile Touba... le député Théophile Touba... qui a été assassiné, torturé et dont le corps a été retrouvé à moins de quatre cent mètres de la résidence de Patassé... je n'ai pas encore fait mon deuil, voici un an... dites-moi dans quelles circonstances il a été assassiné... que je fasse enfin mon deuil... vous êtes son assassin ! ", cria à l'égard de Prosper N'Douba un Centrafricain, neveu du défunt député.
Jean-Edouard Koyambonou s'interposa, jouant sur la sensiblerie : " s'il s'agit du député Touba, je peux vous répondre ! J'ai beaucoup de respect pour cet universitaire centrafricain dont je fus le beau-frère... Théophile Touba avait épousé ma nièce... avec laquelle il nous a donné des enfants... ! "
Mais il n'eut point le temps de finir son intervention que la salle le traita de tous les maux. La conférence s'anima, l'ambiance devint houleuse.
Sur la vingtaine de personnes présentes, plus d'une quinzaine se connaissait. Ceux qui malgré tout avaient gardé un calme olympien tentèrent de ramener les autres à la raison : " laissons-les répondre au journaliste et on verra... "... "Non ! Comment peut-on rester inactifs devant un tel déballage de mensonges ? ", répliqua un autre... "Non ! Assassins ! Menteurs ! Où vous croyez-vous, bon Dieu ! La justice centrafricaine triomphera un jour ou l'autre et vous verrez bien ! Assassins ! ", insista un quatrième.
Profitant d'un bref moment de silence, un second journaliste se lança.
À peine qu'il se soit présenté, Tidjane D., de l'hebdomadaire Jeune-Afrique L'intelligent, fut hué avant de poser sa question. Les coûteux publi-reportages travestissants la réalité centrafricaine, payés rubis sur ongle par la société Énergie Centrafricaine (Énerca) à hauteur de 15 millions de Cfa par commande et pour le compte de la Présidence centrafricaine en furent sans doute la cause.
" M. le porte-parole, je profite de la présence parmi vous du procureur Bindoumi pour vous poser ma question. Existe-t-il des rapports publiés par les autorités centrafricaines sur les événements qui ont suivi le coup d'Etat manqué du 28 mai 2001 ? "
Prosper N'Douba : " Bien ! ... "
Et le conseiller spécial d'esquisser timidement une réponse à la première question, celle de Patrick Descamps, du magazine Le Diplomate. Mais il dut fouiller longtemps dans sa mémoire pour trouver un Yakoma, administrateur d'une société publique... Pour lui, Valentin Pilioua, à la tête de l'Énerca, comme par hasard, est un administrateur Yakoma qui n'a rien à se reprocher et qui dirige une grande société d'Etat. Tous les Yakoma qui n'ont rien à se reprocher sont rester au pays..., crut-il bon de préciser.
Prosper N'Douba à Tidjane D. : " Monsieur le procureur va vous répondre ! "
Joseph Bindoumi qui se présenta à nouveau, comme si le porte-parole de la Présidence ne l'avait pas assez ou bien fait, confirma qu'il existe bel et bien des rapports publiés par les autorités centrafricaines sur les événements en question. Mais, il ne présenta à l'auditoire aucun rapport, même celui de la commission qu'il présida et dont les conclusions de plus de 500 pages furent remises très solennellement à Ange-Félix Patassé, il y a de cela quelque mois déjà... Peut-être, une preuve monumentale qui aurait suffit à contredire les "grossières affirmations d'Amnesty International ? "
Une autre preuve d'amateurisme, dans la préparation hâtive de cette conférence de presse ; la première étant le nombre très limité de journalistes aux lectorats réduits qui répondirent à l'appel des autorités centrafricaines.
La quiétude bourgeoise du salon rustique s'embrasa de nouveau... sous l'impulsion maladroite du juge Bindoumi... à travers son exposé zézayant en guise de réponse. Il en profita néanmoins pour gratifier les "délinquants et agitateurs " de quelques menaces fermes du genre de celles qu'il adressera au député en exil Charles-Armel Doubane, présent dans la salle : " Posez-vous la question, député, de savoir ce que vous faites dans cette salle en compagnie de délinquants et agitateurs ! Votre place est-elle là, en exil ! Êtes-vous sûr d'avoir préservé l'honorabilité qui sied à votre charge ? Pour moi, vous n'en êtes plus digne car vous l'avez perdue ! "
Et, "si c'est ça la diaspora, on vous attend à Bangui aux pieds de l'avion. Instruction sera donnée aux forces de l'ordre ! "
Pourquoi ? Parce que le député et ancien ministre C.-A. Doubane en appelait à la sérénité des personnalités centrafricaines dans la conduite du point de presse.
Vingt minutes sont passées entre le début du point de presse et la seconde intervention de l'animateur du réseau KODRO, Henri Grothe, qui pria vertement Prosper N'Douba et Joseph Bindoumi de retirer ce qu'ils venaient d'avancer et de faire enfin preuve de respect pour la mémoire de nos compatriotes assassinés par ce pouvoir qu'ils sont entrain de défendre. Et de poursuivre : "Prosper N'Douba ! Quelle est votre définition du génocide, puisqu'il n'y a eu ni génocide ni ethnocide en Centrafrique ? Quand des compatriotes, notamment ceux d'une région donnée, le Sud, et particulièrement dans une ethnie bien définie, les Yakoma, sont pourchassés, arrêtés, séquestrés, torturés et assassinés. Comment qualifiez-vous ces actes barbares ? Attendez-vous qu'il y est un million de morts comme au Rwanda pour que cela soit qualifié de génocide ou d'ethnocide ? Un peu de respect pour la mémoire de nos compatriotes qui ont subi en toute innocence cela ! Comment a été assassiné le député Touba ? Et le gendarme Fabien Banga ? Répondez ! "
Tout en l'écoutant, Prosper N'Douba fit signe à un agent de sécurité, loué pour la circonstance, afin qu'il prévienne les îlotiers (policiers) de faction sur les Champs Élysées pour que l'assistance de "délinquants et agitateurs " soit mise à la porte.
Ce qui fut fait 10 minutes plus tard avec les vives protestations d'usage.
Mais manque de pot pour les autorités centrafricaines, deux journalistes sur trois en profitèrent pour prendre congé...
Resté dans la salle, David Machulka de Marchés Tropicaux et méditerranéens souhaita comprendre pourquoi aucun représentant d'Amnesty ne se trouvait là, dans la salle.
Prosper N'Douba : "il était assis à côté d'un agitateur et quand nous avions vidé la salle il est parti avec eux... "
Lamentable !
Avant qu'il ne soit invité à sortir, puisqu'il n'est pas journaliste, le représentant de la section française d'Amnesty s'est dirigé vers la table pour remettre sa carte à Prosper N'Douba en lui confirmant qu'il était son invité mais comme on lui demande de quitter la salle, il ne peut qu'obtempérer.
Aucune excuse pour le retenir ne fut exprimée par le porte-parole de la Présidence centrafricaine.
Deux journalistes sur les trois présents sortis, le représentant de la section française d'Amnesty international dehors... les "délinquants et agitateurs mangeurs de semoule et buveurs de vin " dehors, la conférence tourna court.
Dans le salon cossu ne se retrouvaient plus que les quatre conférenciers, dont trois prirent maladroitement la parole, deux représentants du Mlpc-France et des membres de l'ambassade centrafricaine venus bien malgré eux ; leur mine s'en ressentait. Les arriérés de salaires aidant, visage et physique émaciés et ravinés par la souffrance morale et corporelle, ils ne demandèrent pas mieux que de rester chez eux tel ce conseiller qui s'est plaint d'entrée, à peine les portes de Sofitel-Élysées franchies et qu'il tomba pile sur un ami qui fit la fête à N'Douba : " j'étais chez moi quand l'ambassadeur m'a téléphoné pour me demander d'être présent aujourd'hui. Je n'étais pas au courant ! "
Ce fut à la fois surréaliste et pitoyable !
A les entendre, ils étaient venus "édifier l'opinion internationale " sur les intentions nocives d'Amnesty International. Mais il n'y eut que trois (03) journalistes qui répondirent à l'appel de la Présidence centrafricaine.
Il faut rendre à César ce qui est à César. Le plan de communication (et de campagne de sensibilisation) bâti autour du lancement du rapport d'Amnesty International est d'un professionnalisme implacable face à de médiocre prestation sortie de l'unique imagination de personnalités aux compétences douteuses avérées. En l'occurrence, Prosper N'Douba démuni de la moindre idée sur les obligations et les charges de la fonction de conseiller en communication.
L'amateurisme dans la préparation hâtive du soi-disant point de presse en témoigne. Aucun journaliste d'un grand quotidien français du soir ou du matin à défaut d'un grand journal régional tel Le Parisien alors qu'ils venaient pour rétablir la Vérité en sensibilisant l'opinion internationale, à parti de Paris, à la manière d'Amnesty International... Aucun correspondant d'un journal européen : suisse, belge, allemand, espagnol ou anglais présents lors de ce point de presse. Alors qu'ils avaient dépensé en téléphone pour en avoir... Des hebdomadaires africains édités en France, seul Jeune-Afrique l'intelligent... put venir honorer ses 15 millions de Cfa... Le copain de toujours, l'éminent gratte-papier spécialiste de l'Afrique, François Soudan, ne s'était même pas donné la peine d'honorer ses amis de Bangui, qui le reçoivent toujours à grand fracas. Quelle considération... Ne serions-nous pas proche du mépris ! On vous prend votre argent mais on ne vous considère pas, sauf quant on est chez vous...
Y a bon, banania !
Et quel gâchis ! Un salon huppé, dans un palace parisien... pour rien ! Combien peut coûter une telle location, d'un salon huppé dans un palace à deux pas des célèbres Champs Élysées parisien ? Et pour un point de presse ? Avec mises à disposition de boissons chaudes et froides ? Avec un bon repas pour deux personnes, servis à côté du salon et bien avant leur intervention avec service personnalisé ?
En France notamment, la paie d'un professeur auxiliaire de lycée, avec dix ans de boîte, doublée de celle d'une aide-soignante, avec aussi dix ans de boîte, ne suffiront certainement pas. Ce couple devra s'endetter pour éponger le reliquat de la prestigieuse facture, sans compter le reste du mois à vivre... surtout s'ils ont des enfants et des parents à charge !
Rajoutons la facture des billets d'avion, la location de voiture avec chauffeur de luxe, d'agents de sécurité et vous comprendrez certainement ce que prédation du patrimoine de l'Etat veut dire.
A les écouter, ils étaient venus rétablir la Vérité, leur vérité, sur ce qui s'est passé à Bangui lors des événements sanguinaires de mai à septembre 2001. Mais ils n'eurent aucun argument sérieux à apporter à l'assistance qui les pressait de questions.
Pour les autorités politiques et judiciaires du régime décadent de Bangui, aux motifs que le "rapport ait fait rire plus d'une personne à Bangui ", Amnesty international devrait se faire du souci sur sa crédibilité.
Apparemment les coquilles relevées çà et là, l'erreur sur une date n'ont pas entaché la crédibilité de "chercheurs mis en cause " par les commanditaires, auteurs et complices des crimes de sang, d'actes de torture, de séquestration et de pillage de citoyens centrafricains qui ne demandaient pas mieux que d'être protégés par leur État même s'il leur était reproché d'avoir été complices ou auteurs du coup d'Etat manqué de mai 2001.
Deux conférences de presse, en l'espace d'une semaine, d'abord au cur de l'Afrique, ensuite aux pays des droits de l'Homme quasiment sur les Champs, contredisent drôlement l'opinion officielle centrafricaine sur la "décrédibilisation d'Amnesty International ".
Mais pour un "éminent magistrat " centrafricain, qui est depuis devenu véreux et corruptible à souhait et qui a "travaillé hier sous Kolingba, aujourd'hui sous Patassé et demain sous un autre régime ", comme il se plaît à le dire, parce qu'il ne fait que son boulot et qu'il n'a rien à se reprocher au service de l'Etat, le fait de brandir son arme (pistolet) de fonction, de menacer des paisibles citoyens sans défense parce que justement arrêtés et séquestrés, de produire de fausses preuves, d'habiller la réalité des choses... et qui s'est à plusieurs reprises contredit sur des antennes internationales, notamment RFI, quel crédit peut-on lui apporter, à ce juge au service de l'Etat centrafricain?
A les entendre, ils étaient venus porter sereinement la contradiction. Mais constatant que des personnes inattendues se sont mises de la partie, la panique les a gagnés. Imbues toutefois de leur personnalité, ils pensaient interdire de parole l'assistance, aux motifs qu'ils ne sont pas là pour les Centrafricains mais à disposition de la presse afin de "sensibiliser l'opinion internationale et édifier la presse sur les objectifs inavoués d'Amnesty International ".
Ils n'y pensaient quand même pas ! Ce fut tout simplement pitoyable et irréaliste...
Si telle était leur intention, museler la diaspora, ils auraient pu réguler l'accès de la salle, en privilégiant leurs maîtresses, les deux membres du Mlpc-France et le personnel de la représentation diplomatique centrafricaine.
Autre preuve d'amateurisme et d'incompétence notoire.
La vérité c'est qu'ils ne s'imaginaient pas que nous soyons là puisqu'ils pensaient bénéficier de la léthargie et de la non-disponibilité des "mangeurs de semoule et buveurs de vin " allés gagner de quoi à se les payer. Bien mal leur en a pris !
"Il fallait que nous soyons là pour le vivre en direct-live et y croire ", s'écria une dame centrafricaine. " Ce n'est pas possible que nous ayons de telles médiocrités au pouvoir et qui jettent le discrédit sur le pays ", ajouta une autre. " Sans décodeur, j'ai compris qu'ils ne sont pas à la hauteur de la tâche qu'ils prétendent remplir ", renchérit une troisième.
En un mot, ce ne fut que médiocrité et total fiasco...Bangui toujours, Hanovre hier, Paris maintenant, la bande à N'Douba a rimé, rime et rimera toujours avec incompétence et médiocrité. Et c'est bien vrai que "n'est pas conseiller spécial d'Ange-Félix Patassé qui veut "... Il suffit d'être même un lointain supposé parent le plus diplômé d'entre les parents avec le résultat que le pays connaît.
Pauvre Centrafrique !!!!
Henri GROTHE, animateur KODRO-FRANCE
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(1) Je suis surpris de
constater l'écart de langage dont fait preuve Prosper NDOUBA à mon endroit en rapportant
dans les colonnes de son journal - Centrafrique-presse, le 28 juin 2002 - des
propos qui ne sont pas dignes de lui. Il cite des noms sans fondement et qualifie
pêle-mêle de "perturbateurs" "énergumènes
particulièrement excités et hystériques". J'exige une explication de la part
de cet auteur. Si d'aventure une censure devait frapper mes publications, que le
Porte-parole ou le Conseiller spécial du Président centrafricain ou encore le Directeur
de publication nous le dise.
Victor BISSENGUE [
http://www.sangonet.com ]