Décès de David Dacko au Cameroun
Le Président David Dacko avait restitué pendant Dacko I l'esprit de B. Boganda à savoir ne rien faire pour nous désunir. Il était foncièrement pour notre Unité.  C'est pour cela qu'à aujourd'hui, je n'ai toujours pas compris le pourquoi du coup d'Etat de Bokassa en 1966. J'étais encore tout petit à l'époque.
Pendant Dacko II, ce vrai homme d'Etat, toujours motivé pour le meilleur devenir de la Centrafrique, avait été à l'origine du multipartisme chez nous. Mais quand notre opposition de l'époque, n'ayant rien compris à la nécessité de la démocratie, avait voulu semé la zizanie, David Dacko, soucieux de la paix chez nous, avait remis Dacko II aux militaires pour ramener le calme chez nous.
On peut toutefois regretté que David Dacko n'ait pas donné un consigne de vote ferme à son électorat pour le mettre derrière le Pr Abel Goumba au 2ème tour des présidentielles  face Patassé en 1993, ce qui nous aurait évité notre catastrophe d'aujourd'hui, mais David Dacko appartient à la race des humains.
Mais l'Homme d'Etat David Dacko vient, juste avant de nous quitter pour l'éternité, toujours mû pour le meilleur devenir de la Centrafrique, même se sachant fini, avait en toute humilité demandé pardon à la Centrafrique, pardon que tous les Centrafricains devraient honorer puisqu'il l'avait accompagner par son soutien à Bozizé pour que la Centrafrique retrouve la paix.
Alors, je rend hommage à ce brave Centrafricain. Toutes mes condoléances les plus attristées à sa famille. Que son âme repose en paix.
Jean-Paul DOMBA YONBEY
(22 nov 2003, 03:14:54)

Décès de David Dacko au Cameroun
Toutes mes condoléances à la famille centrafricaine ainsi qu'aux enfants et à la famille personnelle du Président Dacko. Il a joué pendant ces 43 dernières années un rôle prépondérant dans les affaires de notre pays.
> C'est vraiment dommage que le Président Dacko s'en est allé sans nous avoir laisser ses mémoires qui pouvaient nous traduire l'ambition qui l'a toujours poussé à être au service de la Nation Centrafricaine.
> En perdant un à un au cours de ces dernières années ceux qui ont fait l'histoire de notre pays, le mystère s'épaissit de plus en plus sur les années de notre indépendance d'autant qu'aucun de ces hommes et femmes politiques des années 50-70 ont préféré garder leur secret jalousement pour l'emporter dans l'au-delà.
Paix à l'âme du Président Dacko et que la centrafrique lui rende l'honneur dû à son rang.
Merci.
Narcisse Komas
(Friday, November 21, 2003 10:00 AM)