BANGUI, 13 sept 2003 (AFP) - 16h07 - L'Union africaine (UA) ouvrira prochainement un bureau en Centrafrique après avoir constaté que le processus de retour à l'ordre constitutionnel "tient toutes ses promesses", a indiqué samedi la radio nationale.
"L'Union africaine ouvrira très bientôt un bureau en Centrafrique", a annoncé l'envoyé spécial de l'UA dans ce pays d'Afrique centrale, Saddock Fayala, à l'issue d'un entretien avec le président centrafricain, François Bozizé, à Bangui.
"Je crois que le processus qui a été initié depuis le (coup d'Etat du) 15 mars, tient toutes ses promesses dans la mesure où dans la formation du gouvernement, la mise en place du Conseil national de transition et le début du Dialogue national, le consensus s'élargit de manière positive", a-t-il ajouté.
"Dès que le processus finit, dès que l'ordre constitutionnel sera rétabli, la République centrafricaine occupera pleinement son siège à l'Union africaine", a indiqué l'envoyé spécial de l'UA.
M. Fayala a toutefois émis des inquiétudes quant aux problèmes économiques de ce pays pauvre de 3,7 millions d'habitants: "il faut faire en sorte que ces problèmes n'entravent pas le processus de rétablissement de l'ordre constitutionnel", a-t-il estimé.
L'UA avait fermement condamné le renversement du président élu, Ange-Félix Patassé, par le général Bozizé, son ancien chef d'état-major entré en rébellion.
Lors d'une première visite à Bangui en avril, M. Fayala avait relevé "des signes encourageants". A la suite de cette première visite, le ministre centrafricain des Affaires étrangères, Abdou Karim Meckassoua, avait été admis comme délégué de la Centrafrique au sommet de l'UA de Maputo en juillet.
BANGUI, 12 sept 2003 (AFP) - 17h07 - Une délégation de l'Union africaine (UA) séjourne en Centrafrique pour y évaluer l'évolution de la situation, six mois après le coup d'Etat du général François Bozizé, a annoncé vendredi la radio nationale.
"L'Union Africaine continue de suivre de très près l'évolution de la situation en RCA", a déclaré le chef de cette délégation, Saddock Fayala, envoyé spécial du président intérimaire de l'UA, à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre centrafricain, Abel Goumba.
L'UA avait fermement condamné le renversement, le 15 mars dernier, du président élu, Ange-Félix Patassé, par le général Bozizé, son ancien chef d'état-major entré en rébellion.
Lors d'une première visite à Bangui en avril, M. Fayala avait relevé "des signes encourageants" après l'instauration à Bangui d'un gouvernement d'unité nationale associant des partis politiques de toutes obédiences.
A la suite de cette première visite, le ministre centrafricain des Affaires Etrangères, Abdou Karim Meckassoua, avait été admis comme délégué de la Centrafrique au sommet de l'UA de Maputo, en juillet.
Ange-Félix Patassé est quant à lui exilé au Togo, d'où il dénonce le "régime putschiste" du général Bozizé et continue de se présenter comme la "seule autorité légale et légitime" du pays.