BANGUI, 14 jan 2004 (AFP) - 14h16 - Le tribunal militaire centrafricain a lancé mardi un mandat d'arrêt international pour complicité d'assassinat contre l'ex-ministre centrafricain de la Défense, Jean-Jacques Démafouth (1999-2001), qui vit en France depuis fin 2002, a annoncé mercredi la radio nationale.
Jean-Jacques Démafouth est accusé d'avoir commandité le meurtre d'un ex-lieutenant des Forces armées centrafricaines (FACA), Antoine Gbodo, le 18 novembre 1999 à Kembé, village natal de l'ancien président André Kolingba (1981-1993) à 500 km à l'est de Bangui.
Six autres personnes, dont le commandant de la brigade de gendarmerie de Kémbé, avaient également été torturées et exéar un commando de l'Unité de sécurité présidentielle (USP) du chef de l'Etat de l'époque, Ange-Félix Patassé, et dont le procès à huis clos se déroule actuellement devant le tribunal militaire à Bangui.
M. Démafouth avait été arrêté en septembre 2001 après avoir été accusé d'avoir préparé un complot pour renverser M. Patassé, dont il était le ministre de la Défense, puis acquitté en 2002 par la Cour criminelle au bénéfice du doute.